C’est confirmé dans le rapport intitulé «investissements de la Chine en Afrique 2022 » relatif à la coopération sino-africaine du point de vue de la chaîne d’approvisionnement : l’Empire du milieu est le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis 13 ans. Et ceci, malgré les effets de la pandémie de la Covid-19. Ainsi, mardi dernier, lors d’une table ronde organisée par le Centre international de communication de presse de la Chine (Cipcc) avec l’Ambassadrice Wang Ke et ses conseillers du département des Affaires africaines du ministère des affaires étrangères (MAE), la coopération sino-africaine a été passée en revue.
«L'engagement de la Chine avec l'Afrique a augmenté rapidement au cours des dernières décennies, en particulier en ce qui concerne le commerce. En 2021, la Chine était le plus grand partenaire commercial de l'Afrique depuis 13 ans. Le commerce a connu une augmentation significative, passant de 12,3 milliards de dollars en 2002 à 208,8 milliards de dollars en 2019, bien qu’il en 2020 ait diminué de près de 10 % par rapport à 2019 en raison de la COVID-19, à 187,7 milliards de dollars », a-t-on expliqué. Et avec la reprise économique au lendemain de la maladie, le commerce bilatéral a atteint un niveau record de 254,2 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 35% par rapport au chiffre de 2020.
Cependant, selon les experts chinois, malgré la croissance bienvenue du commerce sino-africain au cours des deux dernières décennies, il reste des défis à relever pour permettre aux pays africains de faire progresser leurs chaînes d'approvisionnement et de se connecter davantage aux chaînes d'approvisionnement mondiales. «Les exportations de l'Afrique vers la Chine sont principalement des matières premières, avec une participation limitée à la chaîne d'approvisionnement locale. Il est nécessaire de développer des industries avec une implication de haut niveau dans la chaîne d'approvisionnement, telles que la manufacture et l'agriculture, qui peuvent apporter une valeur ajoutée », signalent-ils. Plus précisément, avancent-ils, une industrie manufacturière bien établie englobe des activités telles que l'approvisionnement en intrants, les composants et assemblage pour fabriquer des produits. Cela implique également le marketing, la vente et la distribution, le service après-vente et l'exportation.
Dans ce processus, ils soulignent que les ressources humaines, matérielles et financières opèrent en coordination, créant des emplois et apportant de la valeur à l'entreprise et au pays. Et à un stade plus avancé, la recherche, l'innovation et le développement apporteront également de la valeur. « La Chine peut jouer un rôle important dans ce processus de développement et l’investissement direct étranger (IDE) chinois en sont l'une des principales sources », assurent les experts.
Par ailleurs, selon les dernières estimations sur la coopération sino-africaine, au cours des cinq premiers mois de 2023, le volume total des importations et des exportations de la Chine avec l'Afrique a atteint 822-32 yuans (113,5 milliards de dollars), en hausse de 16,4% sur un an, selon les données de l'administration. « Les statistiques montrent que le commerce de la Chine avec l'Afrique est passé de moins de 100 milliards yuans en 2000 à 1 880 milliards de yuans en 2022, soit une multiplication par plus de 20, avec un taux de croissance annuel moyen de 17,7 %, et 21 pays africains bénéficient de droits de douane nuls pour 98 % des produits exportés vers la Chine », a rapporté le conseiller politique au département des affaires africaines du MAE en Chine. Wang Bangfu
1 Commentaires
Emploi Jeunes
En Août, 2023 (08:09 AM)Mais il faudrait que nos gouvernants veillent aux conditions d'emploi des jeunes dans ces entreprises.
Nos inspecteurs du travail doivent s'auto-saisir pour vérifier si ces jeunes ont des contrats en bonne et due forme. Certains jeunes acceptent n'importe quelle condition pour avoir du travail, mais ils doivent être protégés.
Salam
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