La Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et Amnesty International/Sénégal (Ais) ont pris les devants, cette fois-ci.
A travers un communiqué conjoint, Sadikh Niasse, Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama mettent en garde contre les actes de violence contre les personnes «qui ont été largement documentés lors du couvre-feu (le premier) qui a duré du 23 mars au 30 juin 2020».
Selon eux, ces actes «ne doivent pas être tolérés et leurs auteurs doivent être traduits devant la justice».
Ainsi, les défenseurs des droits humains «exhortent les autorités étatiques et les forces de défense et de sécurité à respecter scrupuleusement les lois en vigueur au Sénégal sur l’état d’urgence».
Ils rappellent, également, «aux autorités et aux forces de défense et de sécurité que les seules sanctions encourues par les personnes qui ne respectent pas les mesures en vigueur, dont le couvre-feu, sont celles prévues par l’article 21 de la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, à savoir : un emprisonnement de 2 mois à 2 ans et une amende de 20 000 F à 500 000 F ou de l’une de ces deux peines seulement».
Ils invitent les populations à «respecter les mesures liées à l’état d’urgence, le couvre-feu en particulier».
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