C'est sans doute la stratégie la plus partagée par les pays les plus touchés par la pandémie du Covid-19: le confinement. Cependant, depuis quelques temps, l'organisation des Nations unies se dit alarmée par la montée en puissance des violences conjugales, dans le monde. Ce qui s'affirme comme un contrecoup sérieux d'une méthode quoiqu'indispensable pour briser la chaîne de transmission du nouveau Coronavirus.
"Le phénomène est en effet planétaire et affecte tout autant les pays riches que ceux en développement. Aux États-Unis, la National Domestic Violence Hotline a indiqué recevoir une majorité d’appels en lien avec le COVID-19, tandis qu’en Australie, les recherches en ligne d’aide contre la violence domestique s’envolent. En France, le ministère de l’Intérieur parle d’une progression de plus de 30% des violences conjugales depuis le début du confinement", indique le département communication globale de l'Onu.
En Belgique, des dispositions ont été prises pour secourir les victimes. Un hôtel a été réquisitionné par les autorités pour abriter ces femmes, le temps du confinement.
Au Sénégal, même si le confinement total n'est pas encore décrété, sur les réseaux sociaux, certains le verraient comme un bon moyen de rapprocher davantage les membres d'un couple. Autrement dit, une aubaine pour celles et ceux qui peinaient à passer beaucoup de temps avec leur partenaire. Mais attention aux effets pervers d'une telle mesure: violences domestiques et non respect de la distanciation sociale pour amoindrir les risques de contaminations au Covid-19.
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