
L’inspecteur régional des Eaux et forêts et chasse est le premier à ruer dans les brancards. Il a révélé que la région ne dispose que de deux unités pour lutter contre les innombrables feux de brousse qui déciment les forêts de la moyenne Casamance. Il a ainsi demandé 500.000 francs par commune pour résoudre le problème.
Le maire de la commune de Djibanar (département de Goudomp) n’a pas non plus fait dans la dentelle. Il a déploré l’absence de cantonnement militaire, de brigade de gendarmerie ou de commissariat de police tout le long de la frontière avec la Guinée Bissao.
Son homologue de la commune de Niagha toujours dans le département de Goudomp est revenu sur la lancinante question du vol du bétail qui gangrène le développement de la localité.
Pour Ibrahima Ba, maire de Faoune dans le département de Bounkiling, sur les 31 villages de la commune, un seul est électrifié. Il a rappelé aussi au ministre la nécessité de réhabiliter l’axe Sénoba/Bignona devenu impraticable depuis plusieurs années.
Ibrahima Gomis, maire de Tanaff est revenu sur ce qu’il a appelé l’incohérence territoriale soulignant que des communes situées à 3 km du chef-lieu de région se retrouvent à 90 km au dernier découpage. L’édile de Diacounda, quant à lui, a déploré l’absence de frontière entre les communes et cela complique le plan d’aménagement et de développement.
D’autres sont revenus sur la construction de leur siège, sur l’extension de la commune de Sédhiou sur la construction de postes de santé et sur les modiques salaires de 50.000 francs alloués aux adjoints des maires.
Enfin le maire de Diattacounda, encore dans le Goudomp, a insisté sur l’urgence d’ériger un pont entre Bambali et Diattacounda et entre Sandiniéry et Sédhiou pour, dit-il, assurer l’envol économique de la région.
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