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Crise à l’hôpital de Saint-Louis : les protagonistes acceptent de nouer le dialogue

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Crise à l’hôpital de Saint-Louis : les protagonistes acceptent de nouer le dialogue

La médiation entreprise par le médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, pour le règlement de la crise sociale à l’hôpital régional de Saint-Louis (nord) a débouché samedi sur l’ouverture de négociations et la mise en place d’un comité chargé du suivi des accords attendus.

"Les deux parties ont notamment convenu d’instaurer un dialogue franc et sincère, d’aplanir les divergences liées à certains facteurs bloquants de la négociation et la mise en perspective d’un cadre de suivi des accords issus des discussions", affirme un communiqué publié à la fin d’une rencontre des deux parties entrées en conflit.

Le différend oppose la direction de l’hôpital à la section locale du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS).

"La direction de l’hôpital et les responsables syndicaux se sont également entendus sur l’implication du médiateur de la République (…) pour prévenir d’éventuels conflits", ajoute le communiqué dont l’APS a reçu une copie.

Le directeur de l’établissement de santé et les délégués syndicaux ont accepté d’ouvrir des négociations après que le médiateur de la République les a rencontrés séparément.

Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang, des représentants des usagers de l’hôpital régional et des autorités religieuses de la ville étaient présents lors de la publication des résultats de la médiation.

"Nous allons en négociation et chaque partie doit faire des compromis. Mais nous n’allons pas faire des compromissions. On ne peut pas développer l’hôpital sans un climat apaisé. Il ne peut pas y avoir de paix sans justice, sans équité", a réagi Mballo Dia Thiam, le secrétaire général national du SUTSAS.

Il fait allusion au principal point de divergence entre les deux parties : la nomination d’un chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital.
Des travailleurs de l’hôpital membres de ce syndicat contestent la nomination d’un agent à ce poste. Un des leurs était candidat au poste.

Le bureau national du SUTSAS a par ailleurs annoncé mercredi que les membres du syndicat vont observer lundi une "journée nationale de soutien" aux agents en grève de l’hôpital régional de Saint-Louis.

Il s’agira, pour les professionnels de la santé membres du syndicat, de n’assurer que le service minimum durant la matinée de lundi, selon la direction du SUTSAS.

"Les parties ont certes entamé des négociations, mais nous ne pouvons pas lever ce mot d’ordre sans une concertation avec le bureau national. La question de la nomination du chef du service des maladies infectieuses est prise en charge au niveau national (par le ministère de la Santé, Ndlr). Nous attendons la réaction des autorités", a ajouté Mballo Dia Thiam. "Le directeur de l’hôpital devrait suspendre l’acte de nomination pour montrer sa bonne volonté", a-t-il dit.

Cette question et d’autres points de divergence relatifs à la gestion du personnel et de l’hôpital sont à l’origine du bras de fer opposant la direction de l’établissement de santé aux travailleurs membres du SUTSAS.

Ce bras de fer paralyse le fonctionnement de l’hôpital depuis plusieurs mois. Des usagers de l’établissement de santé sont entrés dans la danse en exigeant son fonctionnement normal.

Pour y arriver, ils ont organisé une série de manifestations – marches de protestation et sit-in – et ont récemment bloqué la circulation sur deux ponts reliant l’île de Saint-Louis au reste de la ville, pendant plusieurs heures.

"Si tout se passe bien, une nouvelle ère devrait s’ouvrir au terme de la rencontre entre la direction, les responsables syndicaux, les autorités coutumières et le gouverneur de la région. Aujourd’hui, je m’offre à l’hôpital pour que nous puissions de concert créer un comité de suivi et définir un calendrier de négociation", a déclaré le médiateur de la République, samedi matin.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Fath Kat

    En Mai, 2016 (08:43 AM)
    guis nga boulèèn niou sonal na biologiste yi démm si labo yi té administrateurs yi dém gérer administration des services khana dou nioune syndicaliste yi nioy lath QUALITÉ DES SOINS d'accord gestion démocratique du personnel mais na kounékk kham lékkam :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla: 
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  2. Auteur

    Mbagnick

    En Mai, 2016 (12:40 PM)
    Heureuse reste cette initiative car le vivre ensemble à l'hôpital de Saint-Louis est un gage de santé publique. Pitié pour nos malades et félicitations encore au Médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé. La réforme tant attendue de cette institution fait son bonhomme de chemin pour le bien du service public. Aussi, l'accompagnement de toutes les autorités est nécessaire pour soulager les braves populations qui, depuis l'indépendance de ce pays, souffrent du malaise social, conséquence de simples querelles de personnes.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mai, 2016 (13:42 PM)
    il faut que chaque camp respecte ses prérogatives, une simple nomination d'un agent ne doit pas être à l'origine de tout ce problème à st louis
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    Auteur

    Moi-meme

    En Mai, 2016 (17:41 PM)
    Depuis plus de 8 ans ces soit disant syndicalistes tiennent en otage l'hôpital de saint-louis.

    Ils ont eu à poser des actes criminels allant jusqu'à enfermer des bébés prématurés au niveau de la néonatologie. Le service minimum n'est pas respecté en période de mouvement,



    ils ont quitté les soins pour venir imposer des actes gestions. Voyez vous pour une candidature au point des soins infirmiers une dame avec le profil de technicien supérieur en administration, sage femme d'état, maîtresse sage femme, anesthésiste avec tenez une expérience de plus de 28 de service à été choisie pour ce poste.

    Mais les gens du SUTSAS voient les choses autrement, à la place ils veulent à tout prix imposer leur trésorier qui est juste technicien de laboratoire donc qui n'a jamais pratiqué les soins, aujourd'hui il veut être le chef de tous les pratiquants de soins au niveau de la structure. Nous avons compris ce poste est très stratégique pour eux, ils pourront faire entrer qui ils veulent à l'hôpital par des stages renouvelés à l'infini, ces stagiaires, finiront par grossir de nouveau la liste des temporaires. Les temporaires sont le véritable problème des hôpitaux parce que, ceux sont des travailleurs fictifs qui n'ont ni un contrat avec l'état, ni un contrat avec l'hôpital. Avec le temps les syndicalistes imposant à l'administration la régularisation de ce type de personnel. Voici le créneau par lequel les syndicalistes arrivent à remplir les hôpitaux par du personnel pas forcément qualifiés et utiles.

    Pour revenir sur le candidat du SUTSAS, il faut dire il n'a jamais travaillé, il a été déguerpi de son poste au laboratoire pour insubordination à son chef de service, depuis plus de 5 ans on lui a trouvé une planque à l'administration, et, là il ne s'occupe de rien, seulement d'affaire syndicale. il s'occupe de récupérer des check-off du syndicat d'en disposer comme il veut, par exemple, égayer les venus de M. D. Thiam à saint-louis et même de lui faire des "wari" parfois ce que des camarades ont toujours décrié. Au compteur notre cher candidat a 8 d'expérience.

    Et A. Ndongo, essayant de satisfaire les moindres désirs de notre candidat (notre tésorier) et argentier de M. D. Thiam. Parce que il espère entrer dans les bonnes grâces de M. D. Thiam, sa seule volonté étant de le remplacer au secrétariat national.

    Voyez comment ils arrivent troquer le bien être des populations pour leurs propres intérêts.

    Au problèmes majeurs, des solutions majeures.

    Chères autorités, ceci est un cri du cœur, aidez nous à faire partir de saint-louis cette bande de 5 personnes qui mettent la santé des populations en jeu.

    Récemment, les populations se sont levées pour prendre leur destin en main, elles sont même allé jusqu'à traquer les syndicalistes.

    Ceci n'est pas bon pour nous tous l'état doit être présent et rester ferme.

    Non, saint-louis ne doit pas reste un no man's land.





    Wassalam.





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    Auteur

    Anonyme

    En Mai, 2016 (17:56 PM)
    ce n' est pas un probleme specifique de st louis: ca existe dans tous les hopitaux! Des gents qui ne foutent rien et qui se refugient derriere un syndicat et prennent en otage toute une structure
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