
Selon eux, Dakar intérim sécurité, qui emploie plus de 500 travailleurs à nos jours, «foule du pied les droits légaux des travailleurs», à savoir : «le retard récurrent du paiement des salaires, le non reversement des cotisations sociales (IPRES, CSS), le paiement partiel des indemnités de départ de retraite, le non paiement des indemnités de logement et de déplacement au personnel affecté dans les autres localités du pays, le non respect des dispositions de la nouvelle convention du gardiennage, la précarité des contrats des travailleurs, le non paiement du rappel de l'augmentation de la prime de panier de juin 2018 à janvier 2019 après la revalorisation du SMIG, les licenciements abusifs tous azimuts et l'absence de dialogue».
Ces travailleurs disent avoir «tenté à plusieurs fois» d'entrer en contact avec la direction générale en vain. Laquelle, pour eux, «avec un mépris caractérisé à leur endroit et se croyant en terrain conquis, continue le dilatoire». Et au lieu de chercher à trouver des solutions par rapport à ces «préoccupations légitimes», elle a décidé d'aller en «règlement judiciaire et placer sous syndic».
Face à cette situation, les travailleurs, à leur tour, ont décidé de saisir le ministère du Travail, les autorités françaises par le biais de leur ambassade à Dakar, pour que «force reste à la loi».
En outre, ils appellent à la mobilisation de l'ensemble des travailleurs et à «se tenir prêts pour faire face à toute tentative de nuire à leur carrière». Car, ils considèrent qu'il y a «un manque de respect et de courtoisie à leur endroit».
«Les travailleurs n'accepteront jamais d'être les agneaux du sacrifice et se battront pour le respect de leur dignité et de leurs droits», ont-ils laissé entendre.
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