Des femmes leaders du Sénégal, du
Mali, de la Guinée-Bissau, de la Gambie, de la Côte d’Ivoire et du
Burundi, en mission de solidarité à Ziguinchor (Sud), ont exigé,
vendredi, de l’Etat du Sénégal et du Mouvement des forces démocratiques
de Casamance (MFDC, rébellion ) la signature d'un cessez-le-feu et
l'annonce d'un agenda de négociations pour le retour de la paix, dans la
région sud.
En mission depuis mercredi, elles ont
bouclé vendredi leurs travaux par un point de presse, en présence de
leurs partenaires techniques et financiers de l'Union européenne et de
la Banque mondiale.
Diverses activités ont été menées à savoir des visites auprès des
autorités administratives, locales, militaires, religieuses et
traditionnelles
La mission de solidarité initiée par l’association Femmes Africa
Solidarité (FAS) ''vise la sensibilisation des acteurs du terrain sur
une meilleure implication des femmes dans la résolution du conflit en
Casamance'', renseigne un document remis à la presse.
D'une durée de trois jours, celle-ci vient soutenir les actions
déployées par les femmes actrices de paix regroupées au sein de la
Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC).
Au cours des travaux, des thèmes tels que la négociation, la
communication, le lobbying et les stratégies de relance des activités
économiques en Casamance ont été abordés.
Les femmes leaders ont invité l’Etat à ''renforcer l’implication
constructive'' des pays limitrophes tels que la Gambie et la
Guinée-Bissau dans la résolution du conflit, tout en l’exhortant à
''mettre en place des moyens conséquents pour accompagner la
reconstruction de la Casamance''.
Elles ont demandé à l’Etat et au MFDC de ''respecter les dispositions de
la Résolution 1325 des Nations-Unies pour une participation effective
des femmes au processus de paix à tous les niveaux''.
Les participantes à la mission de solidarité ont recommandé aux deux
protagonistes de faciliter le déminage humanitaire et d’arrêter la pose
de mines, pour favoriser le retour des populations déplacées ou
réfugiées dans les pays limitrophes.
En outre, elles ont demandé aux partenaires techniques et financiers de
soutenir l’Etat dans ses efforts de reconstruction de la Casamance, en
mettant des moyens à sa disposition.
L'Etat doit également ''renforcer la légitimité'' du mandat de la
Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) pour représenter
les voix des femmes des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda au-delà
des clivages et des lignes de conflits, estiment-elles.
Les femmes leaders ont invité les organisations de la société civile
(OSC) et toute la population du Sénégal à soutenir la PFPC pour
l’avènement d’une paix définitive en Casamance.
Elles ont enfin demandé à leurs sœurs de la Guinée-Bissau et de la
Gambie de ''mobiliser leurs OSC et leurs Etats respectifs pour une
participation constructive à la résolution du conflit en Casamance''.
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1 Commentaires
Mendy Casa
En Décembre, 2013 (05:47 AM)Participer à la Discussion