L’Institut Panafricain de Stratégies (Paix-Sécurité-Gouvernance) a célébré ses 10 ans d’existence. Une occasion pour faire le bilan de l’Institut et voir ce qui reste à faire. Cheikh Tidiane Gadio, président de l’institut a livré quelques propositions pour le développement du continent.
Dr Gadio est revenu sur les acquis de l’IPS notamment l’initiative du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité. Cependant beaucoup reste à faire selon le président de l’IPS. Sur le plan sécuritaire, l’ancien Ministre des affaires étrangères appelle à l’unité. « Il est important de mutualiser nos forces militaires africaines par la création d’une force régionale pour lutter contre le terrorisme», estime-il. Ce dernier affirme que la sécurité précède le développement. Il juge donc important d’approcher les décideurs, les chefs d’Etat pour les convaincre d’une politique commune sur le terrorisme.
Les cinq Etats-Unis d’Afrique, la solution
Les questions de développement font aussi partie des thèmes de réflexion. « L’IPS est une volonté de dire ce que nous pensons par rapport à la situation et nous apportons des solutions », a rappelé Cheikh Tidiane Gadio. Le développement du continent n’est pas en reste. A ce propos, le président de l’Institut Panafricain de Stratégies affirme que le temps de l’action est arrivé, le temps de la mutualisation est arrivé. « Le temps de mettre en place une réponse africaine est arrivé», a déclaré Dr Gadio. Parmi les solutions, c’est de mettre fin à la balkanisation de l’Afrique en suivant les traces de Cheikh Anta Diop et Kwame Nkrumah. Cheikh Tidiane Gadio soutient qu’il n’y a aucune excuse, aucune raison qui puisse justifier que nos Etats choisissent de ne pas entrer dans l’émergence. « En 60 ans d’indépendance, il y a zéro pays émergent. Le schéma n’est pas bon. Le paradigme sur lequel on fonde le développement de l’Afrique n’est pas bon », soutient-il. « Il faut ensemble prendre les cinq communautés régionales et les transformer en fédérations. Cinq grands blocs fédérés qui auront le niveau de l’Inde et talonner la Chine, l’Europe. Les cinq fédérés, nous auront ensuite les Etats-Unis d’Afrique, une puissance mondiale », a expliqué Dr Gadio.
Dr Gadio est revenu sur les acquis de l’IPS notamment l’initiative du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité. Cependant beaucoup reste à faire selon le président de l’IPS. Sur le plan sécuritaire, l’ancien Ministre des affaires étrangères appelle à l’unité. « Il est important de mutualiser nos forces militaires africaines par la création d’une force régionale pour lutter contre le terrorisme», estime-il. Ce dernier affirme que la sécurité précède le développement. Il juge donc important d’approcher les décideurs, les chefs d’Etat pour les convaincre d’une politique commune sur le terrorisme.
Les cinq Etats-Unis d’Afrique, la solution
Les questions de développement font aussi partie des thèmes de réflexion. « L’IPS est une volonté de dire ce que nous pensons par rapport à la situation et nous apportons des solutions », a rappelé Cheikh Tidiane Gadio. Le développement du continent n’est pas en reste. A ce propos, le président de l’Institut Panafricain de Stratégies affirme que le temps de l’action est arrivé, le temps de la mutualisation est arrivé. « Le temps de mettre en place une réponse africaine est arrivé», a déclaré Dr Gadio. Parmi les solutions, c’est de mettre fin à la balkanisation de l’Afrique en suivant les traces de Cheikh Anta Diop et Kwame Nkrumah. Cheikh Tidiane Gadio soutient qu’il n’y a aucune excuse, aucune raison qui puisse justifier que nos Etats choisissent de ne pas entrer dans l’émergence. « En 60 ans d’indépendance, il y a zéro pays émergent. Le schéma n’est pas bon. Le paradigme sur lequel on fonde le développement de l’Afrique n’est pas bon », soutient-il. « Il faut ensemble prendre les cinq communautés régionales et les transformer en fédérations. Cinq grands blocs fédérés qui auront le niveau de l’Inde et talonner la Chine, l’Europe. Les cinq fédérés, nous auront ensuite les Etats-Unis d’Afrique, une puissance mondiale », a expliqué Dr Gadio.