
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, l’Union Diocésaine des Associations des Femmes Catholiques de Ziguinchor (UDAFC/Z) a organisé, pour la première fois, une mobilisation inédite de ses membres. Sous le thème "Espérer contre toute espérance", cette initiative a réuni des femmes catholiques de la région pour une réflexion collective sur les violences faites aux femmes, un fléau qui touche le Sénégal comme le reste du monde. "En tant que Sénégalaises, nous devons apporter notre pierre à l’édifice en recherchant des solutions concrètes à cette problématique", ont-elles affirmé.
Marie Angèle Diatta Parizot, ancienne présidente et figure influente de l’UDAFC/Z, également membre de l’Observatoire africain contre les violences faites aux femmes, a insisté sur la force de l’espoir et de la solidarité. "Malgré les obstacles, les femmes peuvent avancer et gagner en autonomie si elles placent leur confiance dans le Seigneur et s’entraident", a-t-elle déclaré. Selon elle, le choix du thème reflète cette conviction : l’échange et le soutien mutuel sont des leviers essentiels pour surmonter les défis.
Pour structurer cette réflexion, l’UDAFC/Z a ciblé trois groupes d’âges parmi ses membres, comme l’a expliqué Mme Parizot : les doyennes, les plus jeunes et celles occupant une position intermédiaire. À travers des tables rondes, ces femmes ont partagé leurs idées, avec pour objectif de rédiger une résolution commune. Ce document, destiné à guider les actions du diocèse et à rayonner à l’échelle mondiale, servira de feuille de route pour les quatre prochaines années.
La journée s’est enrichie d’une conférence animée par l’abbé Alain Gilbert Sihoulobo Diédhiou, directeur spirituel au grand séminaire de Brin. S’inspirant de la Vierge Marie, il a encouragé les participantes à puiser dans leur foi pour surmonter les épreuves. "À l’exemple de Marie, mère de Jésus, chaque femme porte en elle les ressources nécessaires pour triompher des difficultés", a-t-il souligné, invitant les femmes catholiques à s’appuyer sur cette figure biblique comme modèle de résilience.
Cette mobilisation marque un tournant pour l’UDAFC/Z, qui entend transformer les échanges du 8 mars en actions durables pour la défense des droits des femmes, tant au niveau local qu’international.
1 Commentaires
Plus ethniciste qu'un diola, tu meurs ! La seule ethnie qui a pris les armes contre son propre pays !
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