La situation moribonde que vit le secteur de la pêche au Sénégal révolte le coordonnateur du Forum civil, Birahime Seck. Très critique sur la gestion de ce secteur par l’Etat, il appelle les autorités à d’abord maîtriser le stock avant de penser à signer des licences de pêche.
« Au Sénégal, nous avons l'habitude de dire que le Président de la République est la personne la plus informée. A la lecture du communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2020, nous nous sommes demandé si le Président de la République avait les bonnes informations sur les causes profondes du mal-vivre des pêcheurs et du désespoir mortel des jeunes. Peut être s'agit-il d'un refus de voir la funeste réalité que vivent les peuples des eaux », écrit Birahime Seck dans un texte parvenu à Seneweb.
Dans ses interpellations adressées au Président de la République, Birahime Seck est d’avis que « le Gouvernement aura beau sensibiliser sur la sécurité en mer, mettre en place un dispositif de surveillance et de contrôle de l'espace maritime (contenu du communiqué), non pour empêcher les industriels de piller nos ressources mais pour essayer de dissuader les voyageurs des pirogues ».
Mieux : « Le Gouvernement aura aussi beau construire des quais de pêches, aménager des aires de transformation modernes, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, doter des gilets de sauvetage, des moteurs hors-bord, des camions frigorifiques, des moyens de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et remplacer les pirogues en bois par des pirogues en fibre (contenu du communiqué), les pêcheurs, en mal de matière première, continueront à souffrir le martyr de la mauvaise gestion de nos ressources halieutiques et notre pays de faire le deuil des victimes de l'émigration clandestine causée par le manque d'emploi ».
Dans son plaidoyer toujours, le membre de ce démembrement de Transparency international pense que l’Etat doit résoudre le problème de « la disponibilité de la ressource halieutique. Les pêcheurs n'arrivent plus à trouver du poisson du fait de la mauvaise ou de l'absence de politique de gestion de la ressource qui s'illustre par la paupérisation de la Recherche et le pillage systématique et illégal connu de tous les acteurs ».
Le Sénégal, renchérit-il, « doit se doter d'une réelle politique transparente et durable de préservation de ses ressources halieutiques avec la Recherche comme moteur pour apprécier à temps réel la disponibilité de la ressource. La Recherche souffre et étouffe par manque de moyens. Le Sénégal a besoin de maîtriser son stock avant de songer à attribuer une licence dans une pêcherie ou de signer des accords avec des pays ou avec des armateurs ».
Cette voie, pense-t-il, éviterait à nos jeunes pêcheurs de se faire tuer en Mauritanie ou de payer de fortes amendes en Guinée-Bissau ou au Libéria.
Seck préconise toutefois « une réelle stratégie de protection de la Pêche artisanale qui ne cesse de subir les agressions de la pêche industrielle. Il faut de l'équité marine et maritime pour rassurer les pêcheurs et espérer un reflux des vagues de l'émigration irrégulière des pêcheurs de Mbour, Kayar, Saint-Louis ou de Thiaroye... en particulier et des jeunes en général car, il est démontré que les principaux capitaines des pirogues et/ou passagers sont des pêcheurs ».
Et de conclure : « En l'absence de poisson, Monsieur le Président de la République, quelles seraient l'utilité et la pertinence des quais de pêches, des camions frigorifiques, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, des gilets de sauvetage des pirogues en fibre de verre, pour les pêcheurs, pour les femmes transformatrice, pour le consommateur et pour le contribuable au trésor public? La préservation des ressources halieutiques pour assurer leur disponibilité et la protection de la pêche artisanale sont les préalables majeurs pour garantir des revenus durables et profitables au secteur de la pêche, à l'Etat, aux acteurs et aux citoyens », interpelle Birahime Seck.
« Au Sénégal, nous avons l'habitude de dire que le Président de la République est la personne la plus informée. A la lecture du communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2020, nous nous sommes demandé si le Président de la République avait les bonnes informations sur les causes profondes du mal-vivre des pêcheurs et du désespoir mortel des jeunes. Peut être s'agit-il d'un refus de voir la funeste réalité que vivent les peuples des eaux », écrit Birahime Seck dans un texte parvenu à Seneweb.
Dans ses interpellations adressées au Président de la République, Birahime Seck est d’avis que « le Gouvernement aura beau sensibiliser sur la sécurité en mer, mettre en place un dispositif de surveillance et de contrôle de l'espace maritime (contenu du communiqué), non pour empêcher les industriels de piller nos ressources mais pour essayer de dissuader les voyageurs des pirogues ».
Mieux : « Le Gouvernement aura aussi beau construire des quais de pêches, aménager des aires de transformation modernes, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, doter des gilets de sauvetage, des moteurs hors-bord, des camions frigorifiques, des moyens de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et remplacer les pirogues en bois par des pirogues en fibre (contenu du communiqué), les pêcheurs, en mal de matière première, continueront à souffrir le martyr de la mauvaise gestion de nos ressources halieutiques et notre pays de faire le deuil des victimes de l'émigration clandestine causée par le manque d'emploi ».
Dans son plaidoyer toujours, le membre de ce démembrement de Transparency international pense que l’Etat doit résoudre le problème de « la disponibilité de la ressource halieutique. Les pêcheurs n'arrivent plus à trouver du poisson du fait de la mauvaise ou de l'absence de politique de gestion de la ressource qui s'illustre par la paupérisation de la Recherche et le pillage systématique et illégal connu de tous les acteurs ».
Le Sénégal, renchérit-il, « doit se doter d'une réelle politique transparente et durable de préservation de ses ressources halieutiques avec la Recherche comme moteur pour apprécier à temps réel la disponibilité de la ressource. La Recherche souffre et étouffe par manque de moyens. Le Sénégal a besoin de maîtriser son stock avant de songer à attribuer une licence dans une pêcherie ou de signer des accords avec des pays ou avec des armateurs ».
Cette voie, pense-t-il, éviterait à nos jeunes pêcheurs de se faire tuer en Mauritanie ou de payer de fortes amendes en Guinée-Bissau ou au Libéria.
Seck préconise toutefois « une réelle stratégie de protection de la Pêche artisanale qui ne cesse de subir les agressions de la pêche industrielle. Il faut de l'équité marine et maritime pour rassurer les pêcheurs et espérer un reflux des vagues de l'émigration irrégulière des pêcheurs de Mbour, Kayar, Saint-Louis ou de Thiaroye... en particulier et des jeunes en général car, il est démontré que les principaux capitaines des pirogues et/ou passagers sont des pêcheurs ».
Et de conclure : « En l'absence de poisson, Monsieur le Président de la République, quelles seraient l'utilité et la pertinence des quais de pêches, des camions frigorifiques, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, des gilets de sauvetage des pirogues en fibre de verre, pour les pêcheurs, pour les femmes transformatrice, pour le consommateur et pour le contribuable au trésor public? La préservation des ressources halieutiques pour assurer leur disponibilité et la protection de la pêche artisanale sont les préalables majeurs pour garantir des revenus durables et profitables au secteur de la pêche, à l'Etat, aux acteurs et aux citoyens », interpelle Birahime Seck.
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