L’affaire du déficient mental qui a tué son fils de 7 ans à Bambey a mis Ansoumana Dione, le Président de l'Association sénégalaise pour le Suivi et l'Assistance aux Malades mentaux (ASSAMM), dans tous ses états. Dans un communiqué, il met le gouvernement au banc des accusés.
Selon le Président de l’ASSAM, la non assistance aux malades mentaux au Sénégal, demeure et reste une grosse source d'insécurité pour la population. Pour preuve, poursuit Ansoumana Dione, il ne se passe pas un seul jour sans que la presse n'évoque des cas de violences ou de meurtres, perpétrés par ces individus ne jouissant pas de toutes leurs facultés mentales, sur de paisibles citoyens.
En effet, Seneweb informait, hier, qu' un malade mental vient a battu à mort son fils âgé seulement de sept ans, à Bambey. Un meurtre qui suscite la colère noire chez Ansoumana Dione.
Qui interpelle ainsi, pour la énième fois consécutive, le ministre de la Santé et de l'Action Sociale, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, qu'il appelle à "prendre ses responsabilités par rapport à la situation des malades mentaux".
Pour rappel, ajoute Ansoumana, c'est le 10 août dernier que l'ASSAMM devait démarrer son opération de retrait des malades mentaux de la rue. Mais, faute d'accompagnement de l'Etat, cela n'a pas été possible alors que toutes les conditions étaient déjà réunies pour la réussite de cette mission humanitaire. Et, ceci est d'autant plus urgent, surtout avec la multiplication des cas communautaires, liés à la Covid-19 qui gagne du terrain au Sénégal.
0 Commentaires
Participer à la Discussion