La 9e session de formation des capitaines d'embarcations non pontées, qui entre dans le cadre de la professionnalisation des acteurs de la pêche, se tient à Mbour.
En effet, avec la découverte de gisements de pétrole et de gaz, la pêche risque de connaître certaines mutations. D'où la nécessité d'anticiper en professionnalisant les acteurs de la pêche, a fait savoir le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall.
"Cette formation va permettre aux acteurs de se préparer aux nouvelles réalités qui vont venir avec l'exploitation des gisements au niveau de Sangomar", a expliqué l'édile de Mbour.
Sous l'initiative de l'Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), à travers la Direction des gens de mer, du travail maritime et de la formation, 1 500 capitaines ont été formés à Saint-Louis, 170 à Saly, 200 à Guéreo, 384 à Mbour et 200 à Ziguinchor.
"L'importance est de pouvoir échanger avec les acteurs qui sont des professionnels qui évoluent dans un milieu assez difficile où il est important de les doter d'outils qui leur permettent de faire leurs opérations en toute sécurité.
L'enjeu est de les faire comprendre ce nouvel environnement et d'accepter cette cohabitation. Il y aura énormément de navires qui vont circuler et d'activités. Il est important qu'ils comprennent le langage utilisé dans le cadre de la communication, connaitre les signaux, les affiches, le tout en toute sécurité. Qu'ils puissent développer leur activité en toute sécurité et sans heurts", a expliqué El Hadj Aboubacar Faye, directeur des Gens de mer, du Travail maritime et de la Formation à l'ANAM.
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