’’Néo Sénégal’’, la "première usine industrielle de trituration de graines de jatropha (tabanani en wolof) d’Afrique", vient d’être installée à Gossas, chef-lieu du département du même nom situé dans la région de Fatick (centre), a constaté le correspondant de l’APS.Christian Prétot, un ressortissant français basé à Saly-Portudal, dans le département de Mbour (ouest), en est le président-directeur général.
L’unité de trituration de jatropha, implantée en face du stade municipal, se trouve dans l’enceinte de l’ancien magasin de stockage du Commissariat à la sécurité alimentaire inutilisée depuis 1989. Quelque 300 mètres le séparent des habitations de la ville. Créée en 2011, la société ’’Néo Sénégal’’ est sous statut d’Entreprise franche d’exportation (EFE), c’est-à-dire bénéficiant d’un régime dérogatoire et sera opérationnelle très prochainement. Son coût initial est estimé à un million 500 000 euros (983, 936 millions francs CFA), mais les investissements globaux attendus sont chiffrés à 10 millions d’euros (6, 655 milliards de francs CFA). Selon le promoteur de l’usine, la première aux standards européens, certes, il existe au Sénégal et en Afrique de petites unités de presse, avec des qualités moyennes voire très médiocres, mais celle qui a été mise en place à Gossas a une capacité annuelle de production de 180 000 tonnes de graines. Selon lui, pour le début, la production sera de 12 000 tonnes par an.
Il assure que ‘’les terres qui sont utilisées sont des terres non forestières, incultes et dégradées’’. ‘’Néo Sénégal’’ prévoit 60 000 ha pour la culture de jatropha, soit 535 millions d’arbustes qui permettront de protéger des zones fortement touchées par la déforestation et l’érosion. Selon lui, les projets jatropha entrent dans le cadre des mécanismes de développement propres. Selon M. Prétot, le régime libéral avait certes initié un projet de culture de jatropha, mais, ‘’malgré les annonces qui étaient faites au niveau officiel, les producteurs et autres paysans sont un peu découragés’’.
Pour encourager l’ensemble des producteurs, il a promis ‘’une pépinière qui va produire environ neuf millions de plants qu’on va distribuer gratuitement aux producteurs’’. Néo Sénégal s’engage sur des contrats de 15 ans avec l’achat de la totalité des récoltes et des prix garantis. Elle propose d’acheter la tonne de jatropha à 72 000 francs CFA. ‘’Cette usine est une des réponses au problème énergétique du Sénégal. L’exploitation du jatropha doit aussi aider à apporter une solution de culture industrielle qui est le grand défaut de l’agriculture sénégalaise’’, a souligné M. Prétot. L’apport de l’usine va tourner autour de 20 000 emplois directs, sans compter les autres emplois indirects. ‘C’est pourquoi nous n’allons pas seulement nous contenter de l’usine de Gossas, nous allons implanter partout au Sénégal. En fonction du dynamisme des producteurs, nous allons implanter des usines de proximité’’, a encore promis le PDG de ‘’Neo Sénégal’’. Il a indiqué que la société est obligée d’importer des graines du Mali et de la Côte d’Ivoire, pour pouvoir faire tourner ses machines. D’après lui, en dépit de la promotion de la culture de jatropha par l’ancien régime, sa production reste très timide au Sénégal.
14 Commentaires
Abou Souleymane
En Janvier, 2013 (18:03 PM)Le président fait de plus en plus beaucoup de sortiesmalheureuses et catastrophiques comme si il méconnait le pays qu’il dirige. Parmi les salafisme du Sénégal (oui bien sûr il y en a gogo au Sénégal) il Yades médecins, des magistrats, des avocats,des militaires, policiers, des inspecteurs, des ingénieurs, des politiciens, des journalistes, des douaniers, des menuisiers, des soudeurs,des paysans, des commerçants,beaucoup d’enseignants, des mécaniciens, des soudeurs, des chômeurs etc…
Leur force n’a d’égale que leur discipline et leur discrétion ? C’est qu’ils ne font du tapage ou dutintamarre comme les confréries ; ils sont une partie intégrante de la sociétésénégalaise. Le mot violence ne leur ait jamais traversé l’esprit mais cependant, ils restent fermes et intransigeants quant à leurs croyances et convictions. Tous leurs enseignements et cours sont diffusés dans le Net et il n’y a rien de secret ou de baatine dans ce qu’ils font contrairement aux confréries. Leurs leaders sont connus par tous et sont des sénégalais ( il suffit juste de naviguer dans Google)
Leur seule crime c’est d’avoir comme unique Dieu, Allah seul sans associé ni manifeste ni voilé.
Leur seule crime également c’est d’avoir comme seul guide, le prophète
Abou Souleymane
En Janvier, 2013 (18:04 PM)Le président se permet de dire que l’islam est du Sénégal est « confrériqueet il est fantastique » et qu’on n’a pas besoin d’avoir des prêcheursétrangers pour nous enseigner l’islam. Cette déclaration de notre cher président est décevante et effrayante. L’islam est une religion universelle primo et n’est pas l’apanage d’aucun peuple ni d’aucune contrée bien vrai qu’il a des symboles , secundo elle vient d’Arabie saoudite donc elle est importée comme du reste les tarikhas qu’on a au Sénégal . Certainement le président ne savait pas cela en disant cette énormité. Mais c’est normal du moment où qu’il n’est pas un expert en théologie. Qu’est ce quinous empêche de laisser pour chaque domaine les spécialistes en parler.
Quand on parle de médecine on fait appel aux médecins, si c’est le droit on fait appel aux juristes si c’est la crise casamançaise on fait appel aux politologues , si c’est un problème social on fait appel à des sociologies … mais quand c’est l’islam tout le monde s’en mêle et entre dans la danse.
Abou Souleymane
En Janvier, 2013 (18:06 PM)C’est d’autant plus bizarre qu’en Lybie , les français ont aidé les rebelles islamistes à combattre Kadhafi et à le tuer. En Syrie la France est entrain d’appuyer les islamistes pour renverser Bachar . C’est le même cas qui s’est produit en Egypte et en Tunisie ,des dirigeants très proches des occidentaux sont défaits avec l’aide de la France au profit des régimes islamistes.C’est quand mêmecontradictoire. Là on aide les islamistes qui vont instaurer la charia après et, là-bas on va en guerre pour contre carrer des gens qui ont pour but d’instaurer la même charia. Tout cela pour dire cette France ne poursuit que des intérêts purement économiques et stratégiques.
Lesintellectuels sénégalais eux sont totalement perdus et carrément fous. Il est maintenant facile et fréquent de voir dans de nombreux plateaux de télévisions des sénégalais musulmans qui se disent intellectuels remettre en cause les principes fondamentaux de l’islam tels que la loi du talion qui est instauré par Allah. Les musulmans doivent en convenir, ce n’est pas les ansar dine ou les aqmi ou n’importe quoi qui ont inventé le fait de couper la main du voleur , de tuer le meurtrier , de fouetter le musulman qui a commis la fornication entre autres mais c’est Allah qui l’a instauré dans le saint Coran. Demandez à vos érudits ils vous diront….
Matt
En Janvier, 2013 (18:06 PM)Abou Souleymane
En Janvier, 2013 (18:07 PM)Mais quand un musulman vient d’Arabie pour construire une mosquée ou une écolecoranique, les gens sont scandalisés et on crie au salafisme sur tous les toits.
Les occidentaux, dans leur lutte ardue et ancienne contre l’islam ont pris beaucoup de formes. A chaque époque de l’évolution du monde les européens et les juifs ont toujours pu adapter leurs stratégies aux nouveaux défis de l’heure. En effet il suffit d’observer un peu plus clair comment ils traitent l’islam et les musulmans. les noms se succèdent et se ressemblent : intégriste , terroriste , fondamentaliste , extrémiste ,wahhabite, djihadiste et salafiste … se sont les époques qui diffèrent mais c’est les mêmes cibles les musulmans qui veulent pratiquer leur religion non altérée non déformée. Mais tout cela n’est pas surprenant, mais ce qui est agaçant et désespérant c’est que des musulmans, des Muhammad des tamsir des alioune, des bakary, des AbdouAziz, des babacars des Yoro se permettent de suivre aveuglement les ennemis de l’islam dans leur vaste croisade contre la religion d’Allah. Mais c’est peine perdue. Cette religion sera sauvegardée et préservée par Allah.
Abou Souleymane
En Janvier, 2013 (18:08 PM)En France, en Angleterre et partout en Europe et même aux Etats unis les musulmans qui y sont peu soient ils pratiquent un islam authentique c’est-à-dire point de confrérie point de mystification, ni de culte de personne. Ils se limitent à bien sur apprendre leur religion et la pratiquer comme la faisaient le prophète et ses compagnons. Et cela mon cher président n’est rien d’autre que Le salafisme. Je le rappelle le salafisme c’est le recours à notre prophèteMuhammad et ses enseignements. François Hollande ne les a pas encore menacés et malgré qu’il ne soit pas encore un musulman.
C’est ce salafisme là que nous vivons en toute responsabilité et liberté dépourvue de toute idée de violence ou d’attaques telles qu’ellessoient. Mais tenez le pour dit nous comptons la vivre dans sa plénitude avec l’aide d’Allah.
L’islam confrérique ressemble actuellement à une vaste entreprise d’escroqueriefinancière et d’achats de conscience. C’est une relation gagnantgagnant « WinWin » entre marabouts et talibés et chaque groupe y trouve son compte. Les premiers promettent aux derniers le salut et le paradis. Les deniers assurent pour les premiers leurs pains en leur bourrant d’argents, en leur cultivant leurs champs.
Ils savent pertinemment que dans cette vie d’ici-bas il faut travailler dur pour êtrerécompensé. Ils le conçoivent pour la vie présente mais pour l’au delas la logique ne tient plus. Il suffit de lire le coran pour s’en rendre compte comment à tel point Allah nous décrit cettescène, cette fameuse dispute qui aura lieu le jour dernier entre ces deux groupes. Mais la plupart d’entre eux ne s’en rendent pas compte de l’évidence sauf celui qu’Allah a enveloppé de Sa Miséricorde.
Emploi
En Janvier, 2013 (18:19 PM)Précision
En Janvier, 2013 (18:28 PM)Madame Macky
En Janvier, 2013 (18:42 PM)Kakatar*1
En Janvier, 2013 (19:37 PM)VA PRENDRE UNE PETITE DOSE AVANT DE TE REPOSER. SINON JE TE VOIS DANS QUELQUES JOURS Á L'HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE THIAROYE OU À CELUI DE MAKÉLÉ KÉLÉ AU CONGO.
ICI IL EST QUESTION DE (Gossas : création d'une usine de trituration de jatropha)
SI TU AS DES PROBLÈMES, VA VITE VERS KIDAL LÀ BAS TE SERAS ACCUEILLI PAR TES FRÈRES DJIHADISTES.
Rr
En Janvier, 2013 (22:29 PM)Xxx
En Janvier, 2013 (23:14 PM)Lam
En Janvier, 2013 (06:40 AM)Le jatropha est toxique, très toxique même, et on n'en parle pas assez. Ne serait-ce que pour l'immense risque que des personnes inexpérimentées ou non-encadrées encourent en la manipulant, quotidiennement, pour extraire sa précieuse huile.
''En dehors de cette production d’huile végétale, le jatropha produit également, en situation de stress (notamment hydrique, mais aussi en cas de blessure ou de taille trop sévère de la plante), la curcine (ou curcasine), une toxalbumine très active, substance très toxique proche de la ricine, bloquant l’activité de synthèse ribonucléique (destruction partielle des codons messagers de l’ARN, ce qui conduit au blocage complet de l’activité cellulaire puis à sa mort rapide) ; cette propriété est utilisée en médecine comme agent antitumoral.
On retrouve des traces de cette puissante toxine dans l’huile végétale (extraite de ses graines), qui est donc impropre à la consommation normale humaine ou animale. La préparation de l’huile ou du diester expose aussi le préparateur à ce produit toxique. Traditionnellement, les graines étaient concassées et broyées, avant d'être brassées en pâte épaisse dans l’eau, pour être ensuite fortement pressées pour extraire cette toxine (qui était parfois utilisée pour confectionner des poisons utilisés sur des armes de guerre, pour la chasse, ou encore dispersée dans les lacs ou les rivières pour la pêche). L'huile était séparée après filtration pour la préparation d'onguents médicinaux antiseptiques pour soigner les blessures infectées, mais la farine résiduelle reste trop toxique pour l'alimentation humaine.
Appelée frofro baka dans l'ethnie ivoirienne Godié, elle y joue un rôle de conjuration du mauvais sort.'' WIKIPEDIA.
Le tourteau est utilisé en partie pour l'ajout de matière organique dans le sol. Il y a donc, tout naturellement, un important risque d'accumulation de ces toxines dans le sol, un risque de rendre cette terre-là impropre à toute autre culture, qui pourrait faire craindre la stérilisation de milliers d'hectares de terres arables voire de régions entières. Et le fait même de le brûler peut libérer ces toxines dans l'air. Cela, on ne le dit pas assez, pour éviter de dire qu'on en parle pas, du tout! En Côte d'Ivoire, a t-on scientifiquement évalué l'étendue des dégats et des dommages que peut causer une longue et permanente exposition à la curcine, la toxine du jatropha? Pas à ce jour.
Devant de tels risques, il faut prévenir nos compatriotes qui ont trouvé en cette plante le moyen de sortir de la pauvreté qui gangrène notre pays. Parce que c'est à une véritable ruée que nous assistons, à l'heure actuelle, vers ce précieux ''or vert du désert''! Cette tâche revient à nos ingénieurs agronomes et à nos instituts de recherche (par exemple, le CNRA). Quelque chose doit être fait dans ce sens pour que nous ne nous mordions pas les doigts dans dix, vingt, trente, quarante, cinquante ans!
Vivement de la prospective, dans ce domaine. Il y va de la vie des Ivoiriens, de l'avenir de nos terres, de nos écosystèmes et de notre pays!
Bruno Legendre
En Janvier, 2013 (12:05 PM)sincère ?
Elle pose en effet de nombreuses questions.
1. Comment se justifie un investissement de 1.5 milliard de FCFA, alors qu'il n'existe encore aucune production pour alimenter ses presses ? qu'elle doit
faire venir des graines entre autres du Mali, où les opérateurs de la filière eux-mêmes disent ne pas en disposer suffisamment ?
2. L'investissement qu'elle prétend mobiliser, de 6.6 milliards de FCFA, représente 660.000 FCFA par ha de terres dites "marginales" destinées à être
plantées en jatropha. Or avec la moitié de cet investissement, on aurait pu restaurer la fertilité de ces sols et renforcer la production vivrière.
3. Que gagne le Sénégal dans un tel schéma ? son statut d'entreprise franche impose à NEO d'exporter 80% de sa production ; elle ne contribuera donc pas à
l'approvisionnement du pays en énergie durable.
4. Que gagnent les paysans dans un tel schéma ? Le prix qu'elle offre, de 72 FCFA/kg, sachant que sur des terres "marginales" la production ne dépassera
jamais 1 à 1.2 t/ha, rémunère-t-il le travail d'entretien pendant les 3 à 5 premières années de croissance, de récolte ?
5. Quels sont ces 20.000 emplois "directs" que l'entreprise va "créer" ? Le département de Gossas ne compte que 150.000 habitants, enfants et vieillards
confondus ! Il s'agit très certainement de la main d'oeuvre nécessaire pour exploiter les 60.000 ha ciblés. Avec en moyenne 3 ha par personne, le revenu
généré est de 260.000 FCFA/an : peut-on considérer avoir "créé" un emploi lorsque celui-ci n'est rémunéré qu'à hauteur de 20.000 FCFA/mois ? Et encore, on
n'a pas pris en compte ici l'intérêt des paysans qui auront mis à disposition leur patrimoine foncier (si on applique les pratiques traditionnelles, il
devrait percevoir la moitié des revenus...) ?
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