L'Inspection générale d'État (Ige) a, via le Vérificateur général François Colin, remis, ce 13 juillet, trois nouveaux rapports (2016, 2017 et 2018-2019) sur l'état de la gouvernance et de la reddition des comptes. Dans ces documents, il est encore mis à nu des magouilles et des "bizarreries" dans plusieurs ministères, directions et autres collectivités.
Des faits qui ont d'ailleurs poussé le chef de l'État, Macky Sall, à déclarer que ces rapports "nous invite à l'introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d'avancer résolument dans la transformation de l'action publique pour consolider un État performant".
La publication de ces rapports a, toutefois, suscité deux interrogations. D'abord, les vérificateurs n'ont pas publié le rapport de 2012 sur le scandale présumé sur Petrotim, une affaire qui avait, pourtant, suscité de vives polémiques dans l'espace politico-médiatique. L'alerte est de l'ancien ministre de l'Énergie, Thierno Alassane Sall. Parlant ainsi d'"erratum" de la part des vérificateurs, il dit ne pas comprendre, dans un tweet, pourquoi le rapport de 2012 n'a pas été remis au chef de l'État.
L'autre curiosité est liée à l'absence des faits reprochés à Khalifa Sall dans le cadre de la "caisse d'avance" qui lui ont valu une condamnation à 5 ans de prison. Cette affaire trouve son origine dans un audit conduit en 2015 par l'Inspection générale d'État (Ige) dans les finances de la municipalité. En plus clair, aucun passage n'a été consacré à la "caisse d'avance" par les contrôleurs, dans leurs rapports.
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