Ce 20 novembre 2021 a été célébrée la journée internationale de la petite enfance partout à travers le monde. Adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU, ce traité international a été ratifié par 196 pays à l’exception des Etats-Unis.
Dans un entretien accordé à Seneweb, la présidente de la fédération sénégalaise de la petite enfance, Mme Balèle Sylvie Keny, est revenue sur cette journée dédiée aux enfants. Célébrée chaque année pour promouvoir les droits de l’enfant, la Fedsen a pour mission principale de « faire de la petite enfance un levier de développement ».
Pour ce faire, l’ambassadrice de la petite enfance qui milite pour le respect des droits des enfants (le droit à l’identité, le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la protection, le droit à la participation de l’enfant) préconise l’amélioration de certains axes dont le droit à la santé de l’enfant.
Selon elle, il y a quelques manquements qui doivent être pris en compte car, « le suivi psychologique n’est pas encore bien pris en considération au Sénégal », a-t-elle relevé dans ses propos. A vrai dire, ce retard s’explique d’après elle par le manque de moyens pour aider les enfants à avoir des soins gratuits.
Au-delà de ces manquements sur le droit à la santé, Mme Keny a lancé un plaidoyer pour la prise en charge des enfants victimes des parents divorcés. Quid à ce qu’un juge prend en charge un psychologue pour le suivi du couple. A ce sujet, elle condamne les séries de meurtres notées récemment chez les enfants qui, pour elle, relèvent de l’immaturité de certains parents.
Pour ce qui touche aux violences sexuelles, elle recommande beaucoup plus de sécurité dans les écoles et l’implication de la sûreté en vue de permettre aux éducatrices qui sont dans les écoles d’aviser en cas de besoin certains actes ou abus sexuels. Sur le plan de la mendicité, Mme Keny salue l’avancée des actions même si elle estime qu’il y a « quelques couacs ».
Toutefois, le suivi nécessaire des acteurs de la petite enfance et l’apprentissage des enfants sont les principaux défis à relever. « La petite enfance doit être un levier de développement, la petite enfance doit aller vers l’excellence pour que les enfants d’aujourd’hui soient préparés pour l’avenir », déclare-t-elle.
C’est ainsi qu’elle invite l’Etat à mettre tous les moyens nécessaires pour le développement mental et l’épanouissement de l’enfant.
1 Commentaires
Africain
En Novembre, 2021 (00:42 AM)Une cellulle familiale malsaine ne peut respecter les droits de l'enfant quoique fasse l'etat senegalais, car les enfants seront privés des soins primaires qui sont la base d'une croissance saine et heureuse.
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