Kémi Séba a été cueilli chez lui par la Brigade de recherches et d'interpellation de la Division des investigations criminelles (Dic) ce vendredi 25 août 2017 à 7 heures du matin.
Avant d'être placé en garde à vue, l'activiste a eu le temps de faire un post sur sa page Facebook.
"Je savais qu'en effectuant cet acte purement symbolique, la Bceao (Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest), sans doute sur commande de la Banque de France, engagerait une procédure visant à me mettre en prison. Je le savais, et je suis prêt à en payer le prix du plus profond de mon âme", écrit-il.
"Bien que chroniqueur géopolitique TV sur VoxAfrica, je suis loin d'être riche, et en brûlant ce billet, je savais aussi que je privais mes proches ainsi que moi même de ce que j'aurais pu acheter avec ce dernier. Je tiens à préciser que j'ai agi seul, et que le frère qui m'a passé le briquet n'était pas au courant de mon projet de brûler le billet et donc ne pourra être accusé de complicité. Personne sauf moi, ne savait que j'allais commettre ce acte", ajoute-il.
Le franc Cfa, indique-t-il, "est un scandale économico-politique d'ordre colonial qui tue notre peuple". "Au nom de nos ancêtres, je ne peux pas me taire quand je vois les nôtres se faire dépouiller (aussi bien par l'oligarchie française que par nos élites africaines qui trahissent leur mission). Si pour placer ce combat contre le Franc Cfa au centre des débats (comme nous avons su le faire de manière historique cette année), je dois être privé de ma famille que j'aime éperdument, de mes frères et sœurs d'Urgences Panafricanistes, ou encore des nombreux frères et sœurs qui nous aiment, je le ferai sans hésiter. Car la souveraineté est le combat de notre génération. Et elle mérite que l'on puisse se sacrifier pour elle", assène-t-il.
Il pense que la Bceao, plutôt que de vouloir le "crucifier", "aurait dû être la 1ère à écouter les aspirations du peuple et à chercher à bannir le Franc Cfa. Au lieu de cela, elle cherche à faire incarcérer quelqu'un qui combat cette monnaie de gorille", conclut-il.
67 Commentaires
Ndama
En Août, 2017 (12:08 PM)Macky Domram
En Août, 2017 (13:29 PM)MACKY SA DOUGOUDA WAY
sa bounou ndeye sa so respiréééé!
ESPECE DE VENDU PAR LES FRANCAIS
Ndiayed
En Août, 2017 (13:33 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:04 PM)Vive l'Afrique! Vive l'économie africaine!
Anonyme
En Août, 2017 (14:07 PM)je ne crois pas que les prisons africains ont le meme confort de cel de fleury merogis ou autres prisons francais
Anonyme
En Août, 2017 (14:08 PM)kemi vous etes un français votre combat vous devez le mener dans votre pays d origine être un exemple pour les jeunes français en étant exemplaire par le travail et les études. se battre au quotidien
c est trop facile votre positionnement et vos critiques parler c'est facile travailler c'est trop dur
Fama
En Août, 2017 (14:08 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:12 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:20 PM)On doit le mettre dans le prochain avion pour la France et lui interdire l’accès au Sénégal. Le débat sur le franc CFA est technique, ce n'est pas un problème de colonisation ou de négritude, franc CFA ou pas rien ne changera dans nos pays si nous mêmes nous souhaitons les changements. On assiste souvent a des discours virils contre la France que l'on accuse a tort et a raison de tous les maux mais ces même personne ne sont en général pas créateur de valeur en Afrique et n'ont as d’idées pour faire avancer l’Afrique sinon de couper les ponts avec la France.
Quittons la zone CFA un mois et je peux vous dire que la majorite des gens qui voulaient l'abandon du franc CFA vous dirons d'y retourner. Demander au Zimbabwe du vieux pere Mugabe quelle monnaie y circule, aller en RDC et demander leur entre le dollar et le franc congolais que préfères t il ? Je ne parlerai pas de la Guinée Conakry car on arrive pas y reconnaître les vrais billets des faux billets... Le débat sur le franc CFA doit se faire sans émotion !!!
Brûler de l'argent dans notre environnement c'est la même chose que de jeter de la nourriture a la poubelle : ces valeurs ne sont pas les nôtres il faut le dire a Kemi.
Le Vrai
En Août, 2017 (14:20 PM)K.g
En Août, 2017 (14:22 PM)je ne comprends pas les Africains ??? les USA on leur dollar et composé de 50 états, l'Union Européenne 28 Etats a son Euro. seul l'Afrique qui ne veut pas s'unifier, et le comble dans tout cela est qu'on emprisonne quiconque ose en parler...ce n'est pas pour rien que ce continent est dernier dans tout les domaines sauf le vol. il n'y a qu'en Afrique qu'un ministre est Multi milliardaire en deux ans de fonction, alors qu'il n'avait même pas de quoi payer son dîner deux ans avant...
Nomais...
En Août, 2017 (14:25 PM)C'est la FRANCE qui GARANTIE NOS PROPRE RESSOURCES... ??? Parce qu'on est peut être pas assez MATURE,nous AFRICAIN....
LA FRANCE DÉVALUE QUAND ELLE VEUT LE CFA...!!!!
ET DIRE QU'ON EST LIBRE...!!!!!!
Le CFA est UNE GROSSE MERDE.... et On ne sera jamais LIBRE avec.
C'est la FRANCE qui GARANTIE NOS PROPRE RESSOURCES... ??? Parce qu'on est peut être pas assez MATURE,nous AFRICAIN....
LA FRANCE DÉVALUE QUAND ELLE VEUT LE CFA...!!!!
ET DIRE QU'ON EST LIBRE...!!!!!!
Le CFA est UNE GROSSE MERDE.... et On ne sera jamais LIBRE avec.
C'est la FRANCE qui GARANTIE NOS PROPRE RESSOURCES... ??? Parce qu'on est peut être pas assez MATURE,nous AFRICAIN....
LA FRANCE DÉVALUE QUAND ELLE VEUT LE CFA...!!!!
ET DIRE QU'ON EST LIBRE...!!!!!!
Le CFA est UNE GROSSE MERDE.... et On ne sera jamais LIBRE avec.
C'est la FRANCE qui GARANTIE NOS PROPRE RESSOURCES... ??? Parce qu'on est peut être pas assez MATURE,nous AFRICAIN....
LA FRANCE DÉVALUE QUAND ELLE VEUT LE CFA...!!!!
ET DIRE QU'ON EST LIBRE...!!!!!!
Le CFA est UNE GROSSE MERDE.... et On ne sera jamais LIBRE avec.
C'est la FRANCE qui GARANTIE NOS PROPRE RESSOURCES... ??? Parce qu'on est peut être pas assez MATURE,nous AFRICAIN....
LA FRANCE DÉVALUE QUAND ELLE VEUT LE CFA...!!!!
ET DIRE QU'ON EST LIBRE...!!!!!!
Daw Coudou
En Août, 2017 (14:27 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:29 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:33 PM)tu es tombe bas kemi et tu merites des sanctions on est dans la republique RES PUBLICA
Pan Africaniste
En Août, 2017 (14:40 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:44 PM)TOUS QUI PARLENT ONT ETE BAPTISES AVEC LE FCFA .
Anonyme
En Août, 2017 (14:53 PM)Bon je me tais parce que khaliss nekh na.
Patriote
En Août, 2017 (15:05 PM)Emmanuel Macron
En Août, 2017 (15:23 PM)Ce sont mes maîtres franc-maçons qui m'obligent à dire le contraire devant eux.Ils contrôlent aussi la banque française BCEAO et sont les mêmes qui ont été à l'origine de l'arrestation de Assane Diouf.
Pardon, les Africains
je suis un Français qui a honte
Benewwaaye5
En Août, 2017 (15:28 PM)Salamon
En Août, 2017 (15:29 PM)Anonyme
En Août, 2017 (15:55 PM)Anonyme
En Août, 2017 (15:55 PM)Macaron
En Août, 2017 (15:57 PM)il aura plus de fauts billets que de bons si on fait nous memes ces billets
Papa Dia
En Août, 2017 (15:59 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:01 PM)Kemi Séba ne fait que du show et ne comprends rien dans ce qui se passe dans le monde.
C'est un pseudo activiste que ne cherche que le buzz.
Anonyme
En Août, 2017 (16:02 PM)Zapata
En Août, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:15 PM)Le problème ce n'est pas la France, le problème c'est l'Afrique, les gens proclament leur panafricanisme, qui n'est que de façade, chacun gère ses intérêts nationaux. Aucun pays ne voudra se sacrifier pour un autre. l'Unité africaine c'est une utopie.
Anonyme
En Août, 2017 (16:22 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:25 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:28 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:32 PM)”La France ne peut pas permettre que ces ancien colonies crée leur propre monnaie pour avoir le Control total sur leur Bank central. Si cela se produise, ca sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20ème puissance économique mondial. Pas question de laisser les colonies française d’Afrique avoir leur propre monnaie ”
quand je vois des africains défendre le Francs CFA qui à part sa convertibilité n"a aucun avantage pour nous; je me dis que l’Afrique est mal barré. le développement est un luxe pour nous.
Passeport
En Août, 2017 (16:34 PM)BRULE TON PASSEPORT FRANçAIS D'ABORD , après tu viendras brûler nos pauvres petits 5000 f CFA !
Mais cela TU NE LE FERAS JAMAIS, car tu INSULTES LA FRANCE, mais tu continues à utiliser encore son PASSEPORT...
Heureusement que tu as encore de pauvres petits idiots qui te suivent dans ton "combat"... Toi même, tu ne DONNES AUCUNE SOLUTION DE REMPLACEMENT du CFA.... Tcchhhiiippp !!!
Anonyme
En Août, 2017 (16:40 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:40 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:41 PM)"Kassin pourquoi tu me dis que je ne suis pas africain.
Ici en France, les blancs nous disent que nous les enfants de fils d'immigrés qu'on n'est pas Français.
Et en Afrique on nous dit aussi qu'on n'est pas africain.
Qu'est-ce qu'on doit faire?"
Voilà en substance l'interrogation d'un jeune français noir dont les parents viennent d'Afrique (père Burkinabé et Maman ivoirienne).
Je lui ai répondu ferme tes yeux et essaye de te souvenir de tes bons moments de l'enfance quand tu jouais avec tes amis.
Et dis moi est-ce que tes souvenirs t'amènent en Afrique où ils t'amènent en banlieue parisienne?
Il m'a dit Banlieue Parisienne.
Je lui ai répondu alors tu n'es pas africain tu es français et tu dois te battre pour défendre ton identité française et ta couleur noire.
Tu dois être fier d'être un français noir et relever la tête en toute circonstance.
Voilà ce que j'ai dit à un jeune parisien, il était noir comme Kemi Seba.
Kemi est né en 1981 à Strasbourg en France et il a grandit en France.
Mais comme tout autre jeune issu de l'immigration il a dû sentir le poids du racisme des blancs sur ses épaules noirs étant très jeune.
Discrimination à l'école, à l'emploi, à la promotion au boulot, à la rémunérations au boulot, au logement, aux Prêts bancaires, etc.
En 2005 déjà alors qu'il n'a pas 25 ans, il fut condamné pour ses convictions politiques.
C'est un activiste craint en France et qui a connu beaucoup de démêlés avec la justice française pour son combat pour la cause des noirs.
Comme plein d'autres enfants français issus de l'immigration, il se sent naturellement africain.
Mais le problème de ces jeunes français noirs, rejetés en France à cause de la couleur de leur peau ou de leur origine sociale, c'est qu'ils ne connaissent pas assez les africains.
Kemi Seba lutte pour la cause des noirs alors que l'africain noir lutte pour son ventre et son bas ventre.
Dans ces conditions, la BCEAO et la majeure partie de l'élite africaine intellectuelle dont le gain pain est lié à la coopération avec la France, va combattre Kemi Seba comme ils ont déjà combattu Patrick Lumumba, Kouamé Krumah, Modibo Keita, Thomas Sankara, et récemment Kadhafi.
Cela n'est pas surprenant!
Ce qui est surprenant c'est la passivité de la jeune africaine d'aujourd'hui dans les universités africaines qui écoutait pourtant Kemi Seba à Dakar, Ouagadougou, Bamako, Abidjan, etc.
Plus tu défends l'africain noir et les causes de l'Afrique noire moins tu es défendu par l'Africain noir.
Plus tu voles l'africain noir (comme les dirigeants africain type IBK et Oumar et Ali Bongo) et bien paraître à ses yeux et plus il t'admire.
C'est ce paradoxe de l'africain noir qui est méconnu de Kemi Seba et il ne va pas tarder à le savoir, j'espère.
Dakar, ses gouvernements et ses juges corrompus est plein depuis des lustres d'intellectuels africains noirs pur jus vendus à la France à vil prix.
Abdoulaye Wade en personne est parti jusqu'à Benghazi en 2011 en Libye pour lâcher Kadhafi au profit des rebelles du CNT soutenus par Paris, Sarkozy et Bernard Henry Levy, alors que Kadhafi avait tout fait pour financer les grands projets d'Abdoulaye Wade à Dakar.
Le meilleur ennemi de l'Africain noir c'est celui qui veut l'aider à améliorer ses conditions de vie et qui lui veut du bien.
L'homme que l'Africain noir admire et apprécie le plus c'est celui qui le voles sans pitié depuis des années.
Le jour où tu comprendras ce phénomène Kemi Seba, tu comprendras l'africain noir et à ce jour précis je t'inviterai à Paris autour d'un verre de thé en toute africanité.
Ton projet de monnaie africaine n'est pas mal, mais les dirigeants africains sont tellement faux et tellement malhonnêtes qu'ils s'adonneront à la planche à billet et rien que pour marier des 3ème et 4 ème femmes et remplir des comptes bancaire en Suisse et à Dubaï.
Dans ces conditions la valeur de la monnaie africaine chutera et ce sont les consommateurs africains qui ramasseront les pots cassés de la cherté de la vie.
Au même moment les dirigeants continueront à faire la java en Europe et en Amérique avec des valises remplies de billet de banque tournant toujours entre des femmes avec des grosses fesses siliconées et multivitaminées.
Salute.
Anonyme
En Août, 2017 (16:45 PM)Quant on aura notre propre monnaie qui sera appelée AFRO ; à ce moment-la, on brulera tous les cfa des pays africains; c sur !
et non vociférer sur la place publique et brûler le billet de 5000 f qui aurait éte plus utile pour un pauvre
quant on veut se battre avec un tel systéme; il faut s'y préparer intelligemment; et non faire du buzz
Anonyme
En Août, 2017 (16:49 PM)Sarkozy devrait sûrement regarder les enfants des polygames et des femmes excisés avec un œil beaucoup plus bienveillant. Notre argent depuis la seconde guerre mondiale, permet au trésor français de bien se tenir. Nos pays, anciennes colonies de la France, continuent à travers la BCEAO de déposer 50% de leurs réserves d’argent au trésor français, pour obtenir une garantie de convertibilité inutile. Ces dépôts sont estimés aujourd’hui à plus de 8000 milliards de francs cfa.
C’est-à-dire que pour un franc cfa battu, la France demande en garanti pour assurer sa convertibilité, presque 10 f cfa. Les africains sont loin d’être inutiles à la France. Ils n’ont pas seulement les élites pour le rappeler souvent aux néo-lépenistes de L’Elysée. Le franc des colonies françaises d’Afrique (CFA) rebaptisé franc de la communauté française d’Afrique reste toujours accroché à l’ancienne Métropole. Les pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) ont choisi de déposer leurs réserves de change au trésor public français. Certains pays du Maghreb et la Mauritanie ont choisi de battre leur propre monnaie et de quitter la zone franc pour une organisation libre de leur économie à l’aube des indépendances. L’Afrique noire française est-elle restée dans le schéma qui a guidé la monnaie en 1945. Les économies restent toujours surveillées par la France à travers les accords de coopérations et les convention d’opération.
Selon le directeur national de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Burkina, M. Bolo Sanou, la monnaie est le miroir de la société. Elle reflète la santé économique d’un pays. C’est elle la locomotive de l’économie et du développement. On ne peut donc dissocier politique monétaire et politique économique. La BCEAO doit sauvegarder la valeur interne et externe de la monnaie pour garantir la stabilité des prix. Elle a le droit exclusif de l’émission monétaire.
La définition de la politique de change et de réserves de changes reste toutefois la prérogative du conseil de ministre de l’UMOA. Cette politique tient compte de l’accord de coopération entre la France et les pays de l’UMOA et les conventions de compte d’opérations conclues avec le trésor français. Les termes de ces accords laissent penser que le CFA est une sous monnaie du franc français, puis de l’euro.
Il existe différents types de régime de change dont le taux de change fixe et le taux de change flexible. Les pays de l’UMOA ont opté pour cette dernière forme. Le directeur national a fait savoir qu’il n’existe pas de régime idéal. Le franc de la communauté française d’Afrique (f cfa) est lié à l’euro pour une parité fixe de 655,957 f cfa. Par contre les taux de change avec les autres devises s’effectuent en fonction du cours des marchés. Mais toutes ces devises doivent être converties au préalable en euro suivant la cotation du jour de cette monnaie sur le marché de change. L’accord de coopération signée entre la France et ses ex colonies en 1973 à Dakar prévoit que la France apporte un appui à l’UMOA pour assurer la libre convertibilité illimitée du f cfa quelles que soient les circonstances. Cela se traduit par la protection contre le risque d’épuisement en devises. La France et ses colonies ont convenu également à la centralisation des réserves de changes des pays de l’UMOA.
Ces réserves sont utilisées sur le principe de la solidarité. La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord. L’article 2 de cet accord stipulait que la banque centrale versera au compte d’opérations du trésor français les disponibilités qu’elle pourra avoir en dehors de la zone d’émission, soit 65% de ses avoirs extérieurs. Les 35% doivent servir à des charges bien définies. Il s’agit des sommes nécessaires pour la trésorerie courante de la banque centrale, pour obligations contractées par les Etats à l’égard du FMI et des sommes libellées en devises auprès de la banque des Règlements internationaux (BRI) etc Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la BCEAO. Selon M. Bolo Sanou, c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.
Le fcfa est une monnaie imposée par la France à ses colonies en 1939 et officialisée en 1945. Jadis Franc des Colonies Françaises d’Afrique, l’appellation est passée à Franc des Communautés Financières d’Afrique. La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de forces. C’est pourquoi M. Bolo Sanou affirme que la question du mariage f cfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies. Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays de l’UMOA ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.
Le franc cfa, instrument de domination et de spoliation des colonies
Le franc, monnaie française a été imposé par la France à toutes ses colonies. En Afrique le colon exigeait dès 1891 que l’impôt de capitation soit payé en franc français. Les monnaies locales et étrangères étaient ainsi bannies. Les populations africaines étaient contraintes d’introduire dans les échanges le franc français.
Les colonies qui venaient d’adopter la monnaie de la métropole, intégraient du coup la zone franc de l’union française. La zone franc est une zone monétaire unique sans problème de change. On ne pouvait pas encore parler de change puisque c’est une monnaie unique pour la France et ses colonies. Mais la seconde guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.
Une reforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont les colonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (CFA) et des colonies françaises du pacifique (CFP) furent ainsi créés.
La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies. Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.
Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. Le f cfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le f cfa. Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole. Les prix sont fixés également par la puissance. Elles ne pouvaient pas avoir d’industries, la France se chargeait de la transformation des matières premières.
La BCEAO , une œuvre de la France
Le fcfa est resté sous le contrôle exclusif de la métropole, et il a fallu attendre la signature de la loi cadre en 1946 pour que quelques aspirations des colonies soient prises en compte. Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.
Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. Il faut donc remonter à la convention de 1955 pour comprendre les liens séculaires entre le trésor public de France et la BCEAO. La banque centrale de l’UMOA est le prolongement de l’institut d’émission. Les opérations de change avec la BCEAO, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.
Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas. Pour une fois les africains entrent au conseil d’administration avec huit représentants et huit pour la France. Mais ce n’était que formelle, puisque les décisions dépendaient beaucoup plus de la métropole que des africains. La BCEAO a évolué sous ce statut jusqu’en 1972. Les pays de l’UMOA vont en ce moment demandé des reforme de l’institution. Le général Marc Garango ministre des finance de la Haute Volta fut le président du comité de réflexion de cette reforme.
Il semble que cette prise de conscience a été impulsée par le retrait de la Mauritanie et des pays du Maghreb de la zone franc. Ces pays ont décidé de battre leur propre monnaie.
Le président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. « Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie. Si on n’a pas la maîtrise totale de la politique de crédit. Cette monnaie sera garantie par nos moyens nationaux malgré la sécheresse qui nous a accablée pendant trois années consécutives ». Les pays de l’Afrique noire française ont préféré évolué dans le giron français. Le renforcement du soutien de l’Etat français pour garantir la convertibilité du f cfa au niveau international a été même sollicité. Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie. Les pays de l’UMOA vont néanmoins forcer la main de la France et obtenir une gestion partagée de la banque centrale sous un accord de coopération signée par les deux parties.
Les pays de l’UMOA vont obtenir l’africanisation de la banque centrale. Cela inclut une autonomie surveillée de gestion, le transfert de siège de la BCEAO sur le continent africain et le remplacement des français par des cadres africains au sein de la banque. Dakar fut choisi pour abriter le siège de la banque. C’est d’ailleurs dans cette ville que furent implantées les premières banques coloniales. L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions. La France maintient sa présence avec deux représentants dans le conseil d’administration de la banque centrale et participe à toutes les deliberations
Par Abdoul Razac Napon
Anonyme
En Août, 2017 (16:54 PM)Sarkozy devrait sûrement regarder les enfants des polygames et des femmes excisés avec un œil beaucoup plus bienveillant. Notre argent depuis la seconde guerre mondiale, permet au trésor français de bien se tenir. Nos pays, anciennes colonies de la France, continuent à travers la BCEAO de déposer 50% de leurs réserves d’argent au trésor français, pour obtenir une garantie de convertibilité inutile. Ces dépôts sont estimés aujourd’hui à plus de 8000 milliards de francs cfa.
C’est-à-dire que pour un franc cfa battu, la France demande en garanti pour assurer sa convertibilité, presque 10 f cfa. Les africains sont loin d’être inutiles à la France. Ils n’ont pas seulement les élites pour le rappeler souvent aux néo-lépenistes de L’Elysée. Le franc des colonies françaises d’Afrique (CFA) rebaptisé franc de la communauté française d’Afrique reste toujours accroché à l’ancienne Métropole. Les pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) ont choisi de déposer leurs réserves de change au trésor public français. Certains pays du Maghreb et la Mauritanie ont choisi de battre leur propre monnaie et de quitter la zone franc pour une organisation libre de leur économie à l’aube des indépendances. L’Afrique noire française est-elle restée dans le schéma qui a guidé la monnaie en 1945. Les économies restent toujours surveillées par la France à travers les accords de coopérations et les convention d’opération.
Selon le directeur national de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Burkina, M. Bolo Sanou, la monnaie est le miroir de la société. Elle reflète la santé économique d’un pays. C’est elle la locomotive de l’économie et du développement. On ne peut donc dissocier politique monétaire et politique économique. La BCEAO doit sauvegarder la valeur interne et externe de la monnaie pour garantir la stabilité des prix. Elle a le droit exclusif de l’émission monétaire.
La définition de la politique de change et de réserves de changes reste toutefois la prérogative du conseil de ministre de l’UMOA. Cette politique tient compte de l’accord de coopération entre la France et les pays de l’UMOA et les conventions de compte d’opérations conclues avec le trésor français. Les termes de ces accords laissent penser que le CFA est une sous monnaie du franc français, puis de l’euro.
Il existe différents types de régime de change dont le taux de change fixe et le taux de change flexible. Les pays de l’UMOA ont opté pour cette dernière forme. Le directeur national a fait savoir qu’il n’existe pas de régime idéal. Le franc de la communauté française d’Afrique (f cfa) est lié à l’euro pour une parité fixe de 655,957 f cfa. Par contre les taux de change avec les autres devises s’effectuent en fonction du cours des marchés. Mais toutes ces devises doivent être converties au préalable en euro suivant la cotation du jour de cette monnaie sur le marché de change. L’accord de coopération signée entre la France et ses ex colonies en 1973 à Dakar prévoit que la France apporte un appui à l’UMOA pour assurer la libre convertibilité illimitée du f cfa quelles que soient les circonstances. Cela se traduit par la protection contre le risque d’épuisement en devises. La France et ses colonies ont convenu également à la centralisation des réserves de changes des pays de l’UMOA.
Ces réserves sont utilisées sur le principe de la solidarité. La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord. L’article 2 de cet accord stipulait que la banque centrale versera au compte d’opérations du trésor français les disponibilités qu’elle pourra avoir en dehors de la zone d’émission, soit 65% de ses avoirs extérieurs. Les 35% doivent servir à des charges bien définies. Il s’agit des sommes nécessaires pour la trésorerie courante de la banque centrale, pour obligations contractées par les Etats à l’égard du FMI et des sommes libellées en devises auprès de la banque des Règlements internationaux (BRI) etc Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la BCEAO. Selon M. Bolo Sanou, c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.
Le fcfa est une monnaie imposée par la France à ses colonies en 1939 et officialisée en 1945. Jadis Franc des Colonies Françaises d’Afrique, l’appellation est passée à Franc des Communautés Financières d’Afrique. La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de forces. C’est pourquoi M. Bolo Sanou affirme que la question du mariage f cfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies. Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays de l’UMOA ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.
Le franc cfa, instrument de domination et de spoliation des colonies
Le franc, monnaie française a été imposé par la France à toutes ses colonies. En Afrique le colon exigeait dès 1891 que l’impôt de capitation soit payé en franc français. Les monnaies locales et étrangères étaient ainsi bannies. Les populations africaines étaient contraintes d’introduire dans les échanges le franc français.
Les colonies qui venaient d’adopter la monnaie de la métropole, intégraient du coup la zone franc de l’union française. La zone franc est une zone monétaire unique sans problème de change. On ne pouvait pas encore parler de change puisque c’est une monnaie unique pour la France et ses colonies. Mais la seconde guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.
Une reforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont les colonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (CFA) et des colonies françaises du pacifique (CFP) furent ainsi créés.
La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies. Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.
Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. Le f cfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le f cfa. Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole. Les prix sont fixés également par la puissance. Elles ne pouvaient pas avoir d’industries, la France se chargeait de la transformation des matières premières.
La BCEAO , une œuvre de la France
Le fcfa est resté sous le contrôle exclusif de la métropole, et il a fallu attendre la signature de la loi cadre en 1946 pour que quelques aspirations des colonies soient prises en compte. Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.
Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. Il faut donc remonter à la convention de 1955 pour comprendre les liens séculaires entre le trésor public de France et la BCEAO. La banque centrale de l’UMOA est le prolongement de l’institut d’émission. Les opérations de change avec la BCEAO, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.
Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas. Pour une fois les africains entrent au conseil d’administration avec huit représentants et huit pour la France. Mais ce n’était que formelle, puisque les décisions dépendaient beaucoup plus de la métropole que des africains. La BCEAO a évolué sous ce statut jusqu’en 1972. Les pays de l’UMOA vont en ce moment demandé des reforme de l’institution. Le général Marc Garango ministre des finance de la Haute Volta fut le président du comité de réflexion de cette reforme.
Il semble que cette prise de conscience a été impulsée par le retrait de la Mauritanie et des pays du Maghreb de la zone franc. Ces pays ont décidé de battre leur propre monnaie.
Le président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. « Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie. Si on n’a pas la maîtrise totale de la politique de crédit. Cette monnaie sera garantie par nos moyens nationaux malgré la sécheresse qui nous a accablée pendant trois années consécutives ». Les pays de l’Afrique noire française ont préféré évolué dans le giron français. Le renforcement du soutien de l’Etat français pour garantir la convertibilité du f cfa au niveau international a été même sollicité. Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie. Les pays de l’UMOA vont néanmoins forcer la main de la France et obtenir une gestion partagée de la banque centrale sous un accord de coopération signée par les deux parties.
Les pays de l’UMOA vont obtenir l’africanisation de la banque centrale. Cela inclut une autonomie surveillée de gestion, le transfert de siège de la BCEAO sur le continent africain et le remplacement des français par des cadres africains au sein de la banque. Dakar fut choisi pour abriter le siège de la banque. C’est d’ailleurs dans cette ville que furent implantées les premières banques coloniales. L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions. La France maintient sa présence avec deux représentants dans le conseil d’administration de la banque centrale et participe à toutes les deliberations
Par Abdoul Razac Napon
Anonyme
En Août, 2017 (17:01 PM)Anonyme
En Août, 2017 (17:04 PM)tu es tombe bas kemi et tu merites des sanctions on est dans la republique RES PUBLICA
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Anonyme
En Août, 2017 (17:07 PM)Anonyme
En Août, 2017 (17:12 PM)Anonyme
En Août, 2017 (17:17 PM)https://www.youtube.com/watch?v=TCFm8r6_1bs
THIONE A FAIT PIRE IL EST LIBRE
LAISSEZ PARTIR CE GARCON
Gallas Seck
En Août, 2017 (17:22 PM)L'oracle
En Août, 2017 (17:24 PM)CES ROIS ESCLAVAGISTES SONT NOS PRESIDENTS ,D'AUJOURDHUI
CES SOLDATS SONT TOUS CEUX QUI LES SOUTIENNENT AUJOURDHUI
IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE DES CENTAINES DE MILLIERS DE CRETINS SENEGALAIS NE VOULAIENT PAS QU'ON SOIT INDEPENDANTS
ILS VOULAIENT QUE LE SENEGAL FUT UN DEPARTEMENT DE LA FRANCE
Bob
En Août, 2017 (17:38 PM)Beye
En Août, 2017 (18:16 PM)Où Sont Nos Professeurs?
En Août, 2017 (18:30 PM)Nous savons que vous êtes devenus des spécialistes de la GREVE, mais nous peuple avons besoin de vous en ce moment pour nous éclairer et nous permettre de prendre des décisions conformes aux besoins de nos économies.
Ici ce sont les intérêts matériels et moraux de tout un peuple qui sont à défendre.
Anonyme
En Août, 2017 (19:10 PM)Anonyme
En Août, 2017 (19:40 PM)Ce monsieur est un clow. Et un ridicule. Comment peut on changer de monnaie avec la mal you ernance dans nos pays.
Méfiez vous de lui, en France, il a fait la prison et il est lié aux groupes d extrême droite qui nous méprisent. C est un idiot un afroclown qui nous ridiculise.
Anonyme
En Août, 2017 (20:14 PM)SVP LE MAXIMUM DE PARTAGE
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B.d.
En Août, 2017 (20:24 PM)Anonyme
En Août, 2017 (21:00 PM)vous etes qu un ignorant une fraude qui mange a tout les râteliers qui se sert de la misère du monde pour vivre.
Allez faire votre show perturbateur ailleurs.
love senegal or get the f.. out
merci.
Anonyme
En Août, 2017 (21:20 PM)Anonyme
En Août, 2017 (22:43 PM)Anonyme
En Août, 2017 (23:06 PM)Anonyme
En Août, 2017 (01:17 AM)Rezopanacom
En Août, 2017 (02:01 AM)Le 25 août 2017, aux environs de 07h du matin, le camarade Kemi Seba, président de l’ONG Urgences panafricanistes a été interpellé à son domicile à Dakar par des agents de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour avoir, dit-on, brulé un billet de 5.000 F.Cfa au cours d'un meeting qu'il tenait à la place Obélisque de Dakar. Il est depuis lors placé en garde à vue en violation flagrante de ses droits. A cet effet :
- Vu le juste et noble combat du camarade Kemi seba pour une Afrique libre digne et souveraine
- Vu les méthodes pacifiques utilisées depuis des années pour dénoncer le système esclavagiste, colonialiste et impérialiste qui se perpétuent à travers les accords asymétriques ; la monnaie coloniale, les bases militaires et les programmes paupérisant du FMI et de la banque mondiale
- Vu les ravages causés par l’usage du franc CFA (paupérisation de la population, déstabilisation des régimes politiques et des leaders progressistes)
- Considérant les assassinats du président Sylvanus Olympio, les coups d’Etat contre les présidents Modibo Keita et Laurent GBAGBO
- Considérant le caractère colonial du FCFA institué le 25 décembre 1945 par la France selon l’article 3 du décret n°45-0136 et publié au journal officiel français du 26 décembre 1945
- Considérant que le franc CFA est une violation des constitutions des pays ayant en usage le FCFA au regard des dispositions constitutionnelles qui stipulent que les peuples souverains sont les propriétaires exclusifs de la monnaie, qu’ils en définissent les symboles, les valeurs, la garantie et les critères de convergence
- Considérant que le délit de brûler la monnaie ne peut être constitué au regard du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes contenu dans la charte des universelle des droits de l'Homme;
- Considérant la marche irréversible de l’histoire et la rupture de bon sens avec la monnaie coloniale;
Le Réseau des Communicateurs Panafricains (REZOPANACOM) :
? Affirme son soutien indéfectible au camarade Kemi SEBA ;
? Exige ici et maintenant sa relaxe sans conditions ;
? Appelle tous les panafricanistes et, au-delà, tous les peuples d’Afrique, à soutenir la lutte contre le franc CFA ;
? Demande à tous les panafricanistes en général de se tenir prêt à mener des actions démocratiques fortes pour la libération du camarade Kémi Seba.
Fait à Douala le 25 aout 2017.
Pour le REZOPANACOM
Le Président Kakry Khaza.
Thomas Sankara
En Août, 2017 (02:40 AM)La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en » assistants techniques « . En fait, nous devrions dire en assassins technique. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des » bailleurs de fonds « . Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le « bâillement » suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous à amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus.››
THOMAS SANKARA
J'ai Peur Des Hypocrites
En Août, 2017 (07:03 AM)JE PARTAGE TON IDEE.
ON crache toujours dans la soupe en afrique.
Personne n'ignore que le cfa est une bourde et ne permet pas aux pays africains qui l'utilisent de se developper....et after il ya quoi.
moi je prefere avoir la france ( car on parle meme français pour exposer nos ideaux , on shabille français ,on travaille français ,on soigne français ...et quoi d'autres ????).
Vous pensez que avec une autre monnaie on va decoller ..on va etre en internat oui ,se voler encore et encore car le plus fort dominera sans cesse.
moi je suis preneur si et seulement si on reste dans notre africanite totale malgrés la mondialisation .
tous ces donneurs de leçons ont ete nourris et eduqués à la sauce française depuis le debut de lhistoire .et comme vous le savez l 'histoire est un eternel recommencement.
Vive la france Vive le sunugal
Anonyme
En Août, 2017 (07:33 AM)Patriote
En Août, 2017 (10:02 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:04 AM)Tu viens de lancer quelque chose qui va te dépasser et l'histoire retiendra que tu en a été le precurseur comme le fut de son temps Rosa Park, c'est un battement d'aile de papillon...
Nos dirigeant au fond d'eux même sont du même avis que toi. Maki Sall, au fond de sa chambre d’étudiant a pensé comme toi avant d’être gagné et paralysé par la peur de Babylone.et son système inextricable.
Mais ils oublient, nos dirigeants, que Rome en son temps inspirait la même peur irrationnelle chez les sujets vassalisés : l’Eternité et l'omnipotence lui étaient promises, dans leur esprit.
Entrainant une paralysie interiorisée de la pensée et de l'action.
Rome est partie en poussiere et il n'en reste plus que des souvenirs et encore, ainsi en serat il des puissannces post coloniales.
ce qui fait bouger l'ordre etabli c'est le mouvement tectonique du peuple africain. et je pense qu'une action de ce genre est suceptible d'en etre le déclencheur.
MLD
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