Durant la nuit du 3 mars 2018, dans l’intimité d’une chambre d’une maison du quartier Arafat de Keur Massar, un enfant de 7 ans nommé Alé subit un supplice. Son père, Ablaye Ba, rentré ivre d’alcool et de chanvre indien, selon sa sœur Oulimata, récupère le garçon qui dormait avec sa tante Thilo et décide de passer la nuit avec lui.
Mais au lieu de lui permettre d’avoir un sommeil tranquille, Ablaye Ba, sans raison apparente, commence à s’en prendre à son enfant. Il le soumet à une véritable torture. Il lui balance des coups de poings, lui déboite l’avant-bras, lui arrache deux dents, cogne à plusieurs reprises sa tête contre le mur et le mord à l’oreille avant de l’étrangler de toutes ses forces jusqu’à ce que mort s’en suive.
Les sévices durent trois heures. Oulimata a confié avoir entendu des bruits étranges provenant de la chambre de Ablaye Ba, mais n’avoir pas osé intervenir. C’est que le mis en cause a terrorisé les membres de sa famille. Lorsqu’il est sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, il sème la pagaille dans la maison.
D’ailleurs, son épouse a demandé et obtenu le divorce après avoir supporté pendant des années ses coups de sang. Mais en quittant le domicile conjugal pour retourner chez ses parents, cette dernière est partie avec leur fille en laissant Alé avec son père.
«Ils ont tué Alé, ils ont tué mon enfant»
Le jour des faits, au petit matin, après son forfait, Ablaye Ba est sorti de la chambre, muni d’une paire de ciseaux et en hurlant : «Ils ont tué Alé, ils ont tué mon enfant». Il pourchasse ses sœurs, Oulimata, Thilo et Diakhou. Ces dernières se réfugient chez un gargotier. Elles durent leur salut à l’intervention d’un voisin nommé Ousmane Diop, qui a essuyé dans sa confrontation avec Ablaye Ba des coups de poings, de pierre et de ciseaux (à la cuisse).
Entretemps, les tantes de la victime retournent chez elles et découvrent l’horreur. Alé baignait dans une mare de sang. Alerté par ces dernières, le chef de quartier informe les gendarmes de la localité. Ablaye Ba est arrêté, déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt le 21 mars dernier.
L’Observateur, qui revient sur cette histoire dans son édition de ce vendredi, rapporte que Ablaye Ba a été jugé hier, jeudi, devant la chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye. À la barre, l’accusé a fait croire qu’il était confronté à des forces surnaturelles, qui l’ont poussé à s’en prendre à son fils. Son avocat a tenté de plaider la démence.
Une thèse réfutée par le médecin psychiatre réquisitionné par le tribunal. S’il admet une démence partielle de Ablaye Ba, l’expert estime que celle-ci n’empêche pas le discernement. C’est ainsi que l’accusé a été reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Mais au lieu de lui permettre d’avoir un sommeil tranquille, Ablaye Ba, sans raison apparente, commence à s’en prendre à son enfant. Il le soumet à une véritable torture. Il lui balance des coups de poings, lui déboite l’avant-bras, lui arrache deux dents, cogne à plusieurs reprises sa tête contre le mur et le mord à l’oreille avant de l’étrangler de toutes ses forces jusqu’à ce que mort s’en suive.
Les sévices durent trois heures. Oulimata a confié avoir entendu des bruits étranges provenant de la chambre de Ablaye Ba, mais n’avoir pas osé intervenir. C’est que le mis en cause a terrorisé les membres de sa famille. Lorsqu’il est sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, il sème la pagaille dans la maison.
D’ailleurs, son épouse a demandé et obtenu le divorce après avoir supporté pendant des années ses coups de sang. Mais en quittant le domicile conjugal pour retourner chez ses parents, cette dernière est partie avec leur fille en laissant Alé avec son père.
«Ils ont tué Alé, ils ont tué mon enfant»
Le jour des faits, au petit matin, après son forfait, Ablaye Ba est sorti de la chambre, muni d’une paire de ciseaux et en hurlant : «Ils ont tué Alé, ils ont tué mon enfant». Il pourchasse ses sœurs, Oulimata, Thilo et Diakhou. Ces dernières se réfugient chez un gargotier. Elles durent leur salut à l’intervention d’un voisin nommé Ousmane Diop, qui a essuyé dans sa confrontation avec Ablaye Ba des coups de poings, de pierre et de ciseaux (à la cuisse).
Entretemps, les tantes de la victime retournent chez elles et découvrent l’horreur. Alé baignait dans une mare de sang. Alerté par ces dernières, le chef de quartier informe les gendarmes de la localité. Ablaye Ba est arrêté, déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt le 21 mars dernier.
L’Observateur, qui revient sur cette histoire dans son édition de ce vendredi, rapporte que Ablaye Ba a été jugé hier, jeudi, devant la chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye. À la barre, l’accusé a fait croire qu’il était confronté à des forces surnaturelles, qui l’ont poussé à s’en prendre à son fils. Son avocat a tenté de plaider la démence.
Une thèse réfutée par le médecin psychiatre réquisitionné par le tribunal. S’il admet une démence partielle de Ablaye Ba, l’expert estime que celle-ci n’empêche pas le discernement. C’est ainsi que l’accusé a été reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
9 Commentaires
Guillotine...
En Novembre, 2022 (10:02 AM)Reply_author
En Novembre, 2022 (10:08 AM)Anonyme
En Novembre, 2022 (10:38 AM)P M S
En Novembre, 2022 (10:38 AM)Nianthio
En Novembre, 2022 (11:06 AM)Dans le coran, l'alcool est interdit et pourtant nous les musulmans sommes les plus grands soûlard
À Nianthio Le Calomniateur
En Novembre, 2022 (18:44 PM)Si des membres de ta race consomment de l'alcool alors il faut limiter tes affirmations à TOI ET TON ENGEANCE !
Les musulmans ne sont pas concernés par vos agissements !
Reply_author
En Novembre, 2022 (11:38 AM)Ibrahima
En Novembre, 2022 (13:58 PM)ajoutez-le sur WhatsApp texte : +212711099960