(Keur Momar Sarr, envoyés spéciaux) - La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) ne ménage aucun effort pour que la troisième usine de traitement et de pompage d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3) soit réceptionnée avant la fin de l’année 2020. Elle est a pied d’œuvre pour atteindre cet objectif. C’est pourquoi, depuis le démarrage des travaux, elle se rend chaque mois sur le site du projet pour s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers. Et la dernière visite date de ce vendredi 28 août.
Tous les chantiers visités un à un
Sur place, le Directeur général de la Sones, Charles Fall, accompagné de son équipe, de Lucien Haddad, Directeur général du Consortium d’entreprises (CDE) en charge des travaux, et ses collaborateurs, le directeur régional de production du Lac de Guiers de Sen’eau, Socé Fall Touré, entre autres, a visité, étape par étape, l’ensemble des chantiers de cette nouvelle usine d’eau potable. Il s’agit, des ouvrages de prise d’eau au Lac de Guiers ; du bâtiment qui abritera des groupes électrogènes pour assurer le fonctionnement de l’usine en cas de coupure d’électricité ou d’incident sur la ligne de Haute tension (Ht) ; de la Galerie des filtres d’eau (ozonation, décantation, etc.) ; du bâtiment électrique où seront installés tous les branchements et câbles électriques de la ligne de Ht pour assurer une bonne alimentation en électricité de l’usine ; du site de stockage d’eau traitée ; du bâtiment chlore ; du local des produits chimiques, et enfin, du bâtiment administratif.
Ici, tous les gros œuvres et les travaux de génie civil sont presque terminés. Il ne reste que l’installation des équipement dont les travaux sont en cours.
«Ce que nous avons vu aujourd’hui, rassure»
A l’issue de sa visite, le Dg de la Sones s’est dit «rassuré». «Ce que nous avons vu aujourd’hui, rassure que nous sommes sur le bon chemin, étant entendu que l’objectif est de délivrer l’ouvrage avant 2021», a-t-il souligné.
Selon Charles Fall, l’ambition des autorités étatiques, c’est d’avoir des ouvrages de qualité à travers ce grand projet structurant du Chef de l’État Macky Sall, qui vise à «contribuer à la sécurisation» de l’alimentation en eau potable des populations sénégalaises, particulièrement de celles traversées par le projet, à savoir : Louga, Ndande, Guéoul, Kébémer, Tivaouane, Pire, Thiès, et Dakar et sa banlieue, intégrant Rufisque, Bargny, et l’ensemble des pôles urbains.
En plus de ces localités, le patron de la Sones renseigne que cette nouvelle usine d’eau va alimenter la Petite côte également.
L’objectif fixé sera «atteint»
La même assurance a été exprimée par le Dg de l’entreprise CDE. Lequel, après avoir rappelé que son groupement d’entreprises a déjà réalisé plusieurs stations de traitement d’eau potable au Sénégal dont Ngnith, Keur Momar Sarr 1 et 2, a soutenu que, par rapport à KMS3, son entreprise est sur la «bonne voie».
De l’avis de Lucien Haddad, l’objectif fixé par la Sones et qui consiste à finir les travaux de KMS3 d’ici la fin de l’année 2020, sera atteint. Ce, malgré les nombreuses contraintes auxquelles l’entreprise fait face, notamment la pandémie du nouveau coronavirus.
274 milliards mobilisés pour un volume additionnel de 200 000 m3/jour
Pour rappel, les travaux de KMS3 ont été lancés en décembre 2017 par le Président Macky Sall. Le coût global du projet est estimé à 274 milliards de francs Cfa. Son objectif global est de «couvrir, à l’horizon 2035, les besoins en eau potable des populations de la région de Dakar, des localités traversées par la nouvelle conduite d’eau.
Selon la Sones, cette nouvelle usine de traitement et de pompage d’eau potable va produire 100 000 m3/jour dans sa première phase et 200 000 m3/jour dans la deuxième phase. Et les couches vulnérables auront à leur disposition 85 000 branchements sociaux pour accéder au liquide précieux.
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