La problématique de la qualité des services au profit des enfants se pose compte tenu de la porosité des frontières nationales, a déclaré lundi le directeur des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables, Niokhobaye Diouf. Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de partage et d’appropriation des standards minimaux de prise en charge des enfants vulnérables.
Une rencontre organisée par la Direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables
D’une durée de quatre jours (22-25 avril), cet atelier répond à un souci
d’harmoniser l’ensemble des interventions des acteurs du secteur en
matière de prise en charge de l’enfance.
Un document référentiel pré-validé à Dakar a fait l’objet d’un partage
et d’une validation à Accra (Ghana) par l’ensemble des acteurs sous
régionaux impliqués dans l’initiative.
De légères améliorations ont été apportées à la mouture originelle, proposée par les acteurs nationaux du Sénégal.
‘’[…] le Réseau Afrique de l’Ouest (RAO) a ouvert le processus au niveau
sous-régional, en y associant une dizaines d’autres pays, notamment le
Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la
Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Togo’’, signalent les
organisateurs dans un communiqué dont copie est parvenue à l’APS.
‘’A travers cet atelier, nous avons une excellente opportunité
d’harmoniser le contenu des standards du Sénégal avec ceux du Réseau
Afrique de l’Ouest (RAO)’’, a expliqué Niokhobaye Diouf.
Selon lui, pour répondre au souci majeur de l’harmonisation des outils
de protection de l’enfant au Sénégal, l’Etat et la CAPE, avec l’appui
technique et financier de l’UNICEF et du Service social international
(SSI), ont entamé, depuis 2009, le développement des standards de prise
en charge des enfants vulnérables.
Un travail réalisé par le biais de la Coordination nationale du Projet
de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants
(PLCTPFTE), en collaboration avec la DESPS.
C’est ainsi que quatre ateliers d’échanges d’expérience relatifs à cette
problématique de la prise en charge d’enfants vulnérables avaient été
organisés, avec la participation de plusieurs acteurs de terrain,
d’institutions publiques et privées du Sénégal et de quelques pays de la
sous-région.
Il s’agissait de partager sur les étapes méthodologiques et
standardisées de la réinsertion de l’enfant. Ces rencontres ont
également permis d’étudier les modalités d’un travail en réseau entre
acteurs nationaux et transnationaux.
‘’Il s’avère ainsi indiqué de partager la dernière version de ces
standards désormais à vocation sous-régionale, avec les différents
partenaires qui ont alimenté toutes les étapes de la phase test qui les a
générés’’, estime-t-on du côté de la Direction des droits, de la
protection de l’enfance et des groupes vulnérables.
2 Commentaires
Un Senegalais De France
En Avril, 2013 (19:10 PM)Tout Ca Pour Rien
En Avril, 2013 (10:01 AM)Participer à la Discussion