Alors qu'elle vient de payer plus d'une centaine de millions de francs CFA pour les droits de diffusion de la Coupe du monde, la RTS, n'est pas pourtant dans une bonne embellie financière. En effet, le financement de la chaîne, qui repose essentiellement sur la publicité qui représente 80% des recettes, le reste étant complétée par l'Etat, fait vivre la société dans d'éternels problèmes financiers. Alors que le déficit n'a pas encore été révélé, le directeur de la société, Babacar Diagne penche de plus en plus vers un modèle économique qui reposerait sur l'abandon de la publicité pour un financement totalement public. A l'instar du modèle français. L'abandon du modèle publicitaire par la RTS qui caporalise près de 75% des recettes publicitaires-tous segments de médias confondus-serait du pain béni pour les autres chaînes qui se contentent à peine de 10% des 8 milliards que représente la manne locale. Cependant l'affaire n'est qu'à l'état de projet, mais une réflexion a été entamée de manière profonde dans ce sens.
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