Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a invité jeudi le secteur privé à s’installer à Touba (centre) et à développer dans cette ville "une véritable industrie".
"J’invite le secteur privé à réfléchir à la mise en place d’une production industrielle à Touba", a dit M. Ndiaye lors de la cérémonie de clôture de la 123ème édition du Magal, un événement religieux célébré mercredi dans cette ville, l’une des plus peuplées du Sénégal.
Le ministre de l’Intérieur salue par ailleurs les résultats de l’étude consacrée aux "impacts économiques du grand Magal de Touba sur l’économie sénégalaise".
Cette étude menée par des chercheurs de l’université Alioune-Diop de Bambey (centre), sous la direction du comité d’organisation du Magal, révèle que les activités économiques menées à chaque édition de cet événement religieux génèrent environ 250 milliards de francs CFA.
Ce chiffre apporte une part importante au PIB de l’Etat du Sénégal, souligne Aly Ngouille Ndiaye, tout en déplorant que les retombées financières du Magal engendrent essentiellement des dépenses de consommation pour les populations de Touba.
M. Ndiaye préconise l’implantation d’"une véritable industrie" à Touba, pour réduire la forte consommation de cette ville et "capitaliser" le chiffre d’affaires du Magal.
Il a fait ce plaidoyer en présence de plusieurs chefs d’entreprises du secteur privé.
Le ministre de l’Intérieur, conduisant la délégation gouvernementale qui a pris part à la cérémonie de clôture du Magal, a réitéré "l’engagement" de l’Etat du Sénégal à "accompagner" la ville de Touba, capitale de la confrérie des mourides.
Aly Ngouille Ndiaye a demandé au khalife général des mourides, Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, par l’intermédiaire de ses proches, de prier "pour un Sénégal émergent", où règne la "paix".
La cérémonie officielle, qui marque la fin du Magal, s’est déroulée sans la présence du khalife, représenté par Serigne Mamadou Bassirou Mbacké.
Des parlementaires, des ambassadeurs de pays étrangers, des représentants des confréries musulmanes sénégalaises et des leaders politiques y ont pris part.
Le Magal commémore l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). La 123ème édition a eu lieu mercredi, en présence de milliers de fidèles musulmans, des mourides pour la plupart.
7 Commentaires
Anonyme Verité
En Novembre, 2017 (23:01 PM)Arrêtez pour de raisons politiques de nous emmerder avec Touba.;
Anonyme
En Novembre, 2017 (01:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (01:12 AM)Wade a tente d'agenouiller la Republique pour plaire au mouride Anamou Tey...Prenez lecons de cela
Lébou
En Novembre, 2017 (08:05 AM)Messiers les industriels , il faut déménager à Touba : la bas vous n'allez payer aucune taxe : c'est une ville spéciale , l'Etat fait tout et ne récolte que de l' électorat . Je pense à MAO de la chine
Moi
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (10:25 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (13:19 PM)C'est l'empire de la frime et du m'as tu vu, c'est l'image que l'on se fabrique qui compte, ce que l'on fait non.
Ici on sait tout de tout sur tout c'est édifiant, c'est dommage que le pays ne produise pas assez pour nourrir sa population.
A quand l'autosuffisance alimentaire ?
Enfin tout le monde à un portable en main, mais sans crédit dedans, cest le principal.
Record mondial absolu des jours de fêtes, et de la rentabilité travail la plus basse de la planète. enfin graoul amoul problem !
L'incivisme, la magouille, la fainéantise, l'incapacité à prévoir, la non ponctualité et la saleté sont les bases principales suivies par la socièté, il faut si conformer autrement on dénote sérieusement.
Tout ca évidemment sous forme de boutade parce ce que ce n'est pas vrai du tout, ce sont des racontards.
Bonne journée
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