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Comme chaque année, la présidente de l'association Vacances vertes du Sénégal saisit la Journée mondiale de l’environnement pour sensibiliser sur les problèmes environnementaux et proposer des actions pour la protection de notre environnement. A ce titre, Khady Camara, qui n’a pu célébrer le 50e anniversaire de ladite journée le 5 juin 2023 à sa manière à cause des violentes manifestations qui ont secoué quelques localités du pays suite à la condamnation de Sonko dans l’affaire qui l’opposait à la masseuse Adji Sarr, a tout de même tenu à souligner l’importance du thème de cette année, à savoir : « Les solutions à la pollution plastique dans le cadre de la campagne combattre le plastique ».
Selon l’initiatrice de la grande marche historique des femmes pour la justice climatique, il faut un engagement collectif pour combattre ce fléau mondial. « Produit tardif de l’histoire, le plastique est devenu par la force du progrès, le matériau le plus fabriqué au monde. En sept (7) décennies, sa production est passée de 1,5 million de tonnes en 1950 à 335 millions de tonnes à l’échelle mondiale. Cette accélération du volume de fabrication génère des déchets avec un degré de pollution jamais égalé par la civilisation humaine. Au cours de son cycle de vie, ses effets sur la biodiversité terrestre comme aquatique, étranglement et ingestion chez les organismes vivants (1,5 million d’animaux meurent chaque année), accumulations dans les étangs océans et bassin-versant, contamination organique de l’ordre du millimètre, et exposition à l’occlusion… », a-t-elle expliqué dans une note parvenue à Seneweb.
Autant de raisons qui, pour elle, ont poussé la communauté internationale à consacrer cette journée dédiée aux solutions pour combattre ce « phénomène civilisationnel ».
Pour limiter la présence de ce dérivé du naphta dans la nature avec l’approche recherche développement et innovation populaire, Khady Camara estime qu’il faut un engagement collectif local, notamment des scientifiques, des étudiants, des associations, entre autres, qui doivent être sur le front. « Depuis quelques années, la mobilisation intellectuelle et citoyenne contre le capharnaüm du plastique est devenue la marotte des scientifiques, du milieu associatif, de la société civile. Elle s’est manifestée par exemple avec notre association « Vacances vertes » de 2017 à 2020 par des activités de Set-Setal, évacuation traditionnelle et collecte des déchets sauvages d’où notre slogan « Pour des quartiers propres, des plages propres et des marchés propres », a renseigné la spécialistes des questions environnementales, précisant que ces activités ont permis aux instances de décision à s’emparer de la thématique.
Soutenant que « notre environnement ne peut pas se défendre tout seul », la présidente des « Vacances vertes » estime qu’il faut un changement de modèle qui, selon elle, tarde à se dessiner dans nos localités, régions ou pays ; mais également « aller vers la circularité et décarboner l’économie ». A l’en croire, « le mal persiste, nos modes de conceptions et d’usage continuent de polluer les écosystèmes ».
« Il est temps, pour nous autres économies fragiles très impactées par les effets des changements climatiques, de réorienter les investissements en faveur de nouvelles installations pour la diminution du besoin en plastique ! », a d’emblée souligné Mme Camara. Avant de lancer un appel à l’Etat du Sénégal pour « une thérapie holistique, car la démarche circulaire s’offre aujourd’hui comme l’unique issu qui maintient le plastique hors d’état de nuire, sous l’angle de la dualité économie frugale et impact environnemental ».
Khady Camara a également profité de l’occasion pour inviter le président de la République, Macky Sall, à dialoguer d’«une manière sincère et honnête » avec toutes les forces vives de la nation pour un retour définitif de la stabilité du pays gage d’un développement durable.
Selon l’initiatrice de la grande marche historique des femmes pour la justice climatique, il faut un engagement collectif pour combattre ce fléau mondial. « Produit tardif de l’histoire, le plastique est devenu par la force du progrès, le matériau le plus fabriqué au monde. En sept (7) décennies, sa production est passée de 1,5 million de tonnes en 1950 à 335 millions de tonnes à l’échelle mondiale. Cette accélération du volume de fabrication génère des déchets avec un degré de pollution jamais égalé par la civilisation humaine. Au cours de son cycle de vie, ses effets sur la biodiversité terrestre comme aquatique, étranglement et ingestion chez les organismes vivants (1,5 million d’animaux meurent chaque année), accumulations dans les étangs océans et bassin-versant, contamination organique de l’ordre du millimètre, et exposition à l’occlusion… », a-t-elle expliqué dans une note parvenue à Seneweb.
Autant de raisons qui, pour elle, ont poussé la communauté internationale à consacrer cette journée dédiée aux solutions pour combattre ce « phénomène civilisationnel ».
Pour limiter la présence de ce dérivé du naphta dans la nature avec l’approche recherche développement et innovation populaire, Khady Camara estime qu’il faut un engagement collectif local, notamment des scientifiques, des étudiants, des associations, entre autres, qui doivent être sur le front. « Depuis quelques années, la mobilisation intellectuelle et citoyenne contre le capharnaüm du plastique est devenue la marotte des scientifiques, du milieu associatif, de la société civile. Elle s’est manifestée par exemple avec notre association « Vacances vertes » de 2017 à 2020 par des activités de Set-Setal, évacuation traditionnelle et collecte des déchets sauvages d’où notre slogan « Pour des quartiers propres, des plages propres et des marchés propres », a renseigné la spécialistes des questions environnementales, précisant que ces activités ont permis aux instances de décision à s’emparer de la thématique.
Soutenant que « notre environnement ne peut pas se défendre tout seul », la présidente des « Vacances vertes » estime qu’il faut un changement de modèle qui, selon elle, tarde à se dessiner dans nos localités, régions ou pays ; mais également « aller vers la circularité et décarboner l’économie ». A l’en croire, « le mal persiste, nos modes de conceptions et d’usage continuent de polluer les écosystèmes ».
« Il est temps, pour nous autres économies fragiles très impactées par les effets des changements climatiques, de réorienter les investissements en faveur de nouvelles installations pour la diminution du besoin en plastique ! », a d’emblée souligné Mme Camara. Avant de lancer un appel à l’Etat du Sénégal pour « une thérapie holistique, car la démarche circulaire s’offre aujourd’hui comme l’unique issu qui maintient le plastique hors d’état de nuire, sous l’angle de la dualité économie frugale et impact environnemental ».
Khady Camara a également profité de l’occasion pour inviter le président de la République, Macky Sall, à dialoguer d’«une manière sincère et honnête » avec toutes les forces vives de la nation pour un retour définitif de la stabilité du pays gage d’un développement durable.
11 Commentaires
Green
En Juin, 2023 (12:45 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (13:06 PM)Fempower
En Juin, 2023 (13:07 PM)Bathie
En Juin, 2023 (13:33 PM)Fatou Ndiaye
En Juin, 2023 (14:51 PM)Fatou Ndiaye
En Juin, 2023 (14:51 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (16:19 PM)Oreo
En Juin, 2023 (16:18 PM)Oumar
En Juin, 2023 (16:21 PM)Dibor
En Juin, 2023 (16:22 PM)Debout Green Women
En Juin, 2023 (18:40 PM)Participer à la Discussion