A Ngor, il fallait écouter les populations, les mettre autour d’une table pour leur demander ce qu’elles veulent. C’était une première chose à faire et ça n’a pas été fait, selon Amsatou Sow Sidibé, devant le "Jury du dimanche" sur Emedia.
«C’était le médecin après la mort. La gendarmerie veut. Les populations veulent. Le minimum, c’était de les réunir autour d’une table pour discuter. Quand les populations ne veulent pas, il y a tellement d’espaces à Ngor, notamment vers l’aéroport, pour la gendarmerie. Donc, je crois que les populations, il faut les écouter. Quand tout Ngor dit que je veux un lycée, j’ai la chair de poule. C’est une catastrophe, parce que l’éducation c’est fondamental», dit-elle.
Dans le même sillage, elle rappelle : «J'avais déjà fait une réflexion autour de la loi sur le domaine national. Les raisons, je voyais qu’on voulait privatiser les terres, c’est-à-dire que les terres appartiendraient seulement à une partie des Sénégalais et des étrangers laissant les Sénégalais lambda.»
En 1982, Amsatou Sow Sidibé avait alerté au sujet de la question foncière. Partout où il y a eu une crise grave, la question foncière est une cause directe, selon elle. «Ce que je voulais dans le cadre de cet article, c’était que l’Etat prenne les choses en main, mette plus de démocratie et de justice dans le partage que ces terres appartiennent au peuple. Chacun a droit à la terre», dit-elle.
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