Depuis le transfert, à des privés, de la gestion de l’eau à travers ASUFOR (Association des usagers des forages ruraux), des plaintes ne cessent d’être enregistrées dans les trente-trois communes de la région de Kaffrine. Plaintes liées essentiellement à la mauvaise qualité mais aussi et surtout à la quantité insuffisante de l’eau. C’est de fort de cela que les maires se sont organisés en collectif pour défendre leurs populations.
Pour ce faire, ils ont provoqué une rencontre avec les responsables de l’office des forages ruraux et de flex Eau afin d’échanger avec ces deux structures sur les raisons d’une telle situation. Au nom des collectivités, l’adjoint au maire de Kahi est largement revenu sur les pannes répétitives des forages : « Beaucoup de forages ne peuvent plus assurer la fourniture normale de l'eau qui reste la principale préoccupation des populations surtout celles qui veulent pratiquer l'agriculture saisonnière pour pallier le mauvais rendement des récoltes après l'hivernage », a confié Babacar Dia.
En réponse à ces préoccupations des élus, le directeur général de l’office des forages ruraux annonce la création de 95 Km de réseau et de 5000 branchements sociaux pour améliorer l’accès à l’eau potable.
Selon Alpha Bayla Guèye, « Les programmes à venir sont très structurants parce que nous avons une dizaine de systèmes complets : forage, château d’eau plus le réseau à mettre en place avec des ouvrages bien dimensionnés pour intégrer les besoins de plusieurs localités. Ces travaux vont démarrer avant la fin de l’année. », rassure-t-il. Un nouveau programme qui devrait conjuguer au passé les difficultés des populations du Ndoucoumane dans le secteur de l'eau.
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