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Au cours de cette cérémonie, le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir les acteurs du secteur.
"En 2016, la valeur estimée de la première vente de poulpe dans la région de Thiès était de 5.097.000.000 F CFA pour 3 210 tonnes. En 2023, ce chiffre pour la même espèce a doublé et représente 8 258 000 000 F CFA pour un poids de 4 168 tonnes. Ces résultats palpables réconfortent les autorités étatiques à appuyer les organisations professionnelles fortement impliquées dans la cogestion pour la mise en œuvre de leur plan d’actions », a souligné le Ministre.
La tutelle procédait au lancement de la journée de l'immersion des vases à poulpe, initié en 2004 à Nianing par la JICA avec 25 pots au départ. Cette année, 30 000 vases à poulpes seront immergées. Faudrait-il le rappeler que la pêche occupe une place importante dans l’économie sénégalaise avec son apport dans la sécurité alimentaire, la création de richesses et d’emplois…
"C’est pourquoi, le département de Mbour est inscrit comme Pôle Halieutique dans le nouveau référentiel des politiques de développement économique et social. En effet, l’espèce faisant l’objet de cette activité a un cycle de vie court (12 à 14 mois au Sénégal), avec une croissance rapide et une mortalité post reproduction des mâles et des femelles. Cet élan montre à suffisance l’importance des vases dans la conservation du poulpe", affirme le Ministre
Elle ajoute : "cette mesure vient renforcer toutes les dispositions prises par le Ministère face à la situation difficile que traverse la plupart de nos différentes pêcheries, caractérisée par une baisse des rendements des unités de pêche, un déficit d’approvisionnement des marchés locaux et des entreprises d’exportation et cela interpelle tout un chacun de nous".
Le Ministre exhorte les acteurs à continuer dans cette lancée et à œuvrer pour la pérennisation des acquis obtenus grâce aux différentes initiatives appuyées par les partenaires techniques et financiers à travers la politique de l’Etat du Sénégal visant une pêche durable.
3 Commentaires
le principe c'est de faire comme pour l'élevage : on fournit un habitat et on élève l'animal puis on le commercialise quand il est adulte.
pour la peche ça donne : on interdit la peche dans les zones de ponte qu'on rend au contraire les plus attractives possible pour le poisson avec une protection maximale. puis la ressources halieutique se multiplie est péché une fois adulte et qu'elle quitte les zones de ponte.
ce n'est pas en capturant tout de manière indifférenciée et en détruisant les zones de pontes et de croissance du poisson qu'on aura plus de poissons. au contraire.
en europe ils ont doublé leurs prises de poissons grâce à ça et pour les pêcheurs aux abords de ces réserves c'est une augmentation encore plus importante.
il faut changer la culture de la peche senegalaise et penser le cycle de vie du poisson comme base de la gestion de la ressource
On est pas en Europe
En Europe ça marche prendre les bonne idée du monde entier et les reproduire ici au Sénégal ça va de la vie de milliers de sénégalais qui vive de la peche
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