À l’instar d’autres foyers religieux musulmans du Sénégal, Médina Baye (Kaolack) a accueilli une importante vague de fidèles pour la célébration du Gamou, mercredi dernier. Mais une communauté, qui grossissait au fil des éditions, a manqué à l’appel cette année. Il s’agit de celle des Nigériens.
Commerçants ou pèlerins, ces derniers ralliaient la capitale du Saloum pour célébrer la naissance du Prophète Mohamed dans la cité fondée par Baye Niass. Mais à cause de la fermeture des frontières de leur pays, à la suite du coup d’État qui a renversé le Président Mohamed Bazoum, ils n’ont pas pu répondre présent en 2023.
Les rares Nigériens croisés à Médina Baye mercredi dernier résident au Sénégal ou avaient quitté leur pays avant de coup d’État. C’est le cas de Mouhamed Youssouf et Boubacar Mouhamed, interrogés par L’Observateur.
Le premier est étudiant à l’université de Niamey. Commerçant occasionnel, il tient un étal de bonnets. Il espère pouvoir, avec ses gains, supporter ses frais d’inscription et ses fournitures lors de la prochaine rentrée universitaire. «J’ai eu la chance d’être au Sénégal avant l’éclatement du coup d’État, indique l’étudiant. J’ai voulu devancer mes amis pour couler une bonne partie de mes bonnets à Dakar avant le Gamou. Nous étions convenus de nous retrouver à Médina Baye pour vendre nos marchandises et faire nos prières avant de prendre le chemin du retour.»
Le plan est à l’eau et Mouhamed Youssouf ne sait même pas encore, selon L’Observateur, s’il pourra reprendre les cours à l’Université de Niamey.
Boubacar Mouhamed n’est pas mieux loti. Ce vendeur de chapelets a effectué le voyage à Médina Baye sans ses deux parents et ses amis, des fidèles de Baye Niass. «C’est une grande déception pour ma mère et mon père, qui avait quitté Niamey après le coup d’État pour se retirer à Tawa, une région de l’intérieur du Niger. Ils n’avaient jamais raté une édition du Gamou depuis ma naissance», regrette-t-il.
Commerçants ou pèlerins, ces derniers ralliaient la capitale du Saloum pour célébrer la naissance du Prophète Mohamed dans la cité fondée par Baye Niass. Mais à cause de la fermeture des frontières de leur pays, à la suite du coup d’État qui a renversé le Président Mohamed Bazoum, ils n’ont pas pu répondre présent en 2023.
Les rares Nigériens croisés à Médina Baye mercredi dernier résident au Sénégal ou avaient quitté leur pays avant de coup d’État. C’est le cas de Mouhamed Youssouf et Boubacar Mouhamed, interrogés par L’Observateur.
Le premier est étudiant à l’université de Niamey. Commerçant occasionnel, il tient un étal de bonnets. Il espère pouvoir, avec ses gains, supporter ses frais d’inscription et ses fournitures lors de la prochaine rentrée universitaire. «J’ai eu la chance d’être au Sénégal avant l’éclatement du coup d’État, indique l’étudiant. J’ai voulu devancer mes amis pour couler une bonne partie de mes bonnets à Dakar avant le Gamou. Nous étions convenus de nous retrouver à Médina Baye pour vendre nos marchandises et faire nos prières avant de prendre le chemin du retour.»
Le plan est à l’eau et Mouhamed Youssouf ne sait même pas encore, selon L’Observateur, s’il pourra reprendre les cours à l’Université de Niamey.
Boubacar Mouhamed n’est pas mieux loti. Ce vendeur de chapelets a effectué le voyage à Médina Baye sans ses deux parents et ses amis, des fidèles de Baye Niass. «C’est une grande déception pour ma mère et mon père, qui avait quitté Niamey après le coup d’État pour se retirer à Tawa, une région de l’intérieur du Niger. Ils n’avaient jamais raté une édition du Gamou depuis ma naissance», regrette-t-il.
2 Commentaires
Qaur
En Septembre, 2023 (17:37 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (21:10 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (22:31 PM)"un peu de philosophie éloigne de la religion, beaucoup y ramène"
Djibson
En Septembre, 2023 (01:37 AM)Magnifique
En Septembre, 2023 (15:42 PM)Participer à la Discussion