M. Ba, fils d'un Imam dans une Mosquée de Bene Tally, a été attrait à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar par son frère, O. Ba, pour injures non publiques et menaces de mort. Les Echos, qui a assisté à l'audience, fait part "d'une histoire d'internat" opposant les protagonistes : "Tous deux sont les fils de l'Imam qui dirigeait la prière dans cette mosquée. L'Imam en question, rattrapé par la vieillesse, a désigné O. Ba pour s'occuper de l'internat."
Selon l'accusation, M. Ba ne l'a pas entendu de cette oreille : Le mis en cause, contestant la décision, est revenu du Fouta, en ramenant avec lui des enfants pour les faire mendier. Ce n'est pas tout car poursuit le plaignant, "[l'accusé] laisse ses talibés dormir dans le couloir à même le sol. Et chaque fois qu'il [M. Ba] est rappelé à l'ordre, il prétend que l'internat appartient à son père."
Autre grief, soulève la partie civile, "M. Ba ne manquait aucune occasion pour injurier et menacer de mort son frère. [Ce dernier] a saisi la justice pour éviter que les choses dégénèrent". "L'internat ne lui [O. Ba] appartient pas. En plus de cela, je ne l'ai jamais insulté. D'ailleurs, je ne lui adresse même pas la parole", se défend l'accusé.
Son frère maintient l'accusation : "Depuis que mon père est parti à la retraite, c'est moi qui enseigne le Coran aux enfants. En plus de cela, je ne fais pas mendier les enfants."
Entendu comme témoin, le nommé A. T. Ba déclare que "le comité de gestion de la mosquée a autorisé [O. Ba] à élargir l'internat pour un meilleure confort des apprenants." Par contre, soutient-il, "je n'ai jamais été témoin d'injures et menaces qu'il [M. Ba] proférait contre son frère." Du pain bénie pour la défense. Me Théophile Cayossi s'engouffre dans la brèche, indiquant "qu'aucune preuve sur l'autorisation donnée à [O. Ba] n'a été apportée" avant de plaider la relaxe pure et simple de son client. Relaxé au bénéfice du doute par le juge, M. Ba est toutefois sommé de "se tenir à carreau", tranche Les Echos.
Selon l'accusation, M. Ba ne l'a pas entendu de cette oreille : Le mis en cause, contestant la décision, est revenu du Fouta, en ramenant avec lui des enfants pour les faire mendier. Ce n'est pas tout car poursuit le plaignant, "[l'accusé] laisse ses talibés dormir dans le couloir à même le sol. Et chaque fois qu'il [M. Ba] est rappelé à l'ordre, il prétend que l'internat appartient à son père."
Autre grief, soulève la partie civile, "M. Ba ne manquait aucune occasion pour injurier et menacer de mort son frère. [Ce dernier] a saisi la justice pour éviter que les choses dégénèrent". "L'internat ne lui [O. Ba] appartient pas. En plus de cela, je ne l'ai jamais insulté. D'ailleurs, je ne lui adresse même pas la parole", se défend l'accusé.
Son frère maintient l'accusation : "Depuis que mon père est parti à la retraite, c'est moi qui enseigne le Coran aux enfants. En plus de cela, je ne fais pas mendier les enfants."
Entendu comme témoin, le nommé A. T. Ba déclare que "le comité de gestion de la mosquée a autorisé [O. Ba] à élargir l'internat pour un meilleure confort des apprenants." Par contre, soutient-il, "je n'ai jamais été témoin d'injures et menaces qu'il [M. Ba] proférait contre son frère." Du pain bénie pour la défense. Me Théophile Cayossi s'engouffre dans la brèche, indiquant "qu'aucune preuve sur l'autorisation donnée à [O. Ba] n'a été apportée" avant de plaider la relaxe pure et simple de son client. Relaxé au bénéfice du doute par le juge, M. Ba est toutefois sommé de "se tenir à carreau", tranche Les Echos.
4 Commentaires
Teste
En Octobre, 2024 (11:24 AM)Diogoye
En Octobre, 2024 (10:07 AM)C'est de grandes personnes qui plus est...
Deug
En Octobre, 2024 (10:43 AM)Participer à la Discussion