La ville en pleine expansion de Guédiawaye est aux prises avec l'occupation anarchique de ses principales artères routières. La croissance démographique rapide a engendré une prolifération incontrôlée des activités informelles, principalement centrées sur le petit commerce de proximité et les véhicules stationnés.
En effet, cette expansion démographique, couplée à un manque d'infrastructures adaptées pour accueillir ces activités, a métamorphosé les abords des grands axes de la ville en véritables marchés informels. Et les autorités locales semblent tolérer cette situation, soit ignorer délibérément une réalité qui rend la vie en ville de plus en plus difficile pour les habitants, en particulier ceux du quartier Baye Laye.
"Les abords des grandes artères de la ville sont métamorphosés en marchés informels. En tant que résident du quartier Baye Laye, je suis particulièrement touché par les conséquences de cette situation. Les autorités locales semblent soit tolérer. L'absence d'infrastructures adaptées ne fait qu'aggraver les problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés et il est temps que des mesures concrètes soient prises pour améliorer notre qualité de vie", a fulminé un résident.
Un exemple frappant de cette métamorphose est celui des localités de Wakhinan Nimzhat, Hamo et Marché Boubess, entre autres. De simples lieux de passage sont entourés de garages de mécaniciens. Aujourd'hui, ces endroits sont devenus des espaces animés où les étals s'entremêlent avec les voies de circulation.
"Je suis toujours fasciné par la transformation de lieux comme Wakhinan Nimzhat, Hamo et Marché Boubess. Je me souviens, quand ils étaient des endroits de passage presque insignifiants. Maintenant, ils sont devenus des centres d'activité bouillonnants. Des garages de mécaniciens ont cédé la place à des étals colorés qui s'entremêlent avec les voies de circulation. C'est incroyable de voir comment ces endroits ont évolué pour devenir des espaces animés où la vie bat son plein à chaque coin de rue", a dénoncé Moustapha Ndiaye.
Ce qui est encore plus préoccupant, c'est que les occupants de ces espaces informels prétendent être soumis au même régime que les espaces légalement établis. Cela reste une pilule amère à avaler pour ce septuagénaire. «Je trouve cela particulièrement préoccupant. Quand je vois ces occupants des espaces informels prétendre bénéficier des mêmes droits que les espaces établis légalement, ça soulève des questions profondes. En tant que citoyen, je me sens concerné par cette situation, car elle remet en question les fondements de notre système de régulation".
La croissance non maîtrisée de l'occupation anarchique à Guédiawaye représente un défi majeur pour la ville et ses habitants. Selon nos interlocuteurs, il est impératif que les autorités locales prennent des mesures efficaces pour réguler ces activités. Du coup, ils réclament des espaces appropriés pour les commerçants et mécaniciens informels, afin de restaurer un environnement urbain plus ordonné et vivable pour tous.
12 Commentaires
Jololi
En Avril, 2024 (15:38 PM)Reply_author
En Avril, 2024 (16:01 PM)Tout le monde attend le vrai changement par rapport à l'indiscipline et l'anarchie ambiantes.
Il leur faudra de la témérité pour affronter ces millions de jeunes accros au désordre.
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En Avril, 2024 (16:26 PM)1/ savoir que ce sont des citoyens qui profitent de certaines failles des autorités pour mener des activités licites, mais sur la voie publique. C'est ce qu'ils trouvent actuellement pour gagner leur vie dignement, au lieu de prendre les pirogues ou verser dans la délinquance;
2/ pour les déguerpir, il ne faut pas les amener vers le néant; il faudra leur aménager d'abord un espace dédié: faut pas les amener vers le chomage forcé ou l'affrontement: il faut savoir se mettre à leur place et les comprendre humainement même s'ils sont - je reconnais - dans l'illégalité. Mais les autorités qui les ont laissés faire aux premières heures de leurs installations en encaissant même des patentes,ne sont pas exemptes de reproches..
3/ pour les déguerpir, certes ils ont été avertis des mois auparavant, mais par expérience nous savons tous que s'ils n'ont pas de perspectives, ils ne bougeront pas: alors il était plus pertinent d'attendre le lendemain de la Tabaski - Dakar est tristement toujours vide en ce moment - pour mener ces actes de démolition massive et faire occuper tous ces espaces par des éléments des FDS durant au moins trois mois afin de dissuader toutes nouvelles occupations...
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En Avril, 2024 (07:36 AM)Dieu seul sait !
Nianthio
En Avril, 2024 (19:45 PM)laisser lanarchie prosperer dan la prosperité
Keur Massar
En Avril, 2024 (20:47 PM)Voie Brt
En Avril, 2024 (01:59 AM)Voie Brt
En Avril, 2024 (02:07 AM)Participer à la Discussion