Lors de la cérémonie de clôture du projet de coopération internationale Garsi au Sahel, ce jeudi 3 juin à Dakar, le haut-commandant de la Gendarmerie nationale sénégalaise, le général Jean-Baptiste Tine, s’est prononcé sur les multiples défis sécuritaires relevés par le Garsi, après trois ans d’existence.
«Le Garsi a pu contrôler plus de 22 000 personnes, dont 1 043 interpellées et 186 arrêtées ; 3 748 véhicules ont été inspectés dont 250 immobilisés ; 8 699 motocyclettes contrôlés dont 536 immobilisées ; 1 317 patrouilles diurnes et nocturnes effectuées ; 488 contrôles routiers effectués ; 215 opérations de sécurisation menées ; 201 visites de secteur effectuées ; 143 armes blanches saisies ; 15 armes de chasse saisies ; plus de 120 kg d’explosifs saisis ; 50 drogues saisies et détruites», a-t-il renseigné lors de son discours.
D’après toujours le haut-commandant de la maréchaussée, le projet Garsi/Sahel Sénégal, financé par l’UE, a permis à la gendarmerie de «contribuer à la réalisation dudit projet de façon substantielle dans le domaine logistique, à travers la construction de la caserne Garsi, la réalisation d’un forage au sein de la caserne, l’achat d’armement de nouvelle génération, la réalisation de mobilier de bureau et de matériel de welfare, la prise en compte de l’habillement, du couchage, de l’ameublement et de l’alimentation du personnel, la dotation de carburant, de pièces détachées, de consommables de bureau et d’équipements spéciaux, l’aménagement d’un champ de tirs de 100 hectares».
Toutefois, Jean-Baptiste Tine dit souhaiter que le partenariat de sécurisation avec l’UE soit renouvelé de par la création d’un deuxième Garsi (Garsi 2) dans la région de Kédougou, à cause des enjeux sécuritaires dans cette partie du territoire national.
Pour rappel, les Groupes d’action rapides de surveillance et d’intervention (Garsi)/Sahel est un projet de sécurisation et de stabilisation des zones reculées et transfrontalières. L’escadron de Garsi, installé à Kidira, est une unité de surveillance et d’intervention de 200 gendarmes.
Le projet a démarré en octobre 2017 et a été officiellement lancé le 9 février 2018, avec la signature d’une convention entre l’Union européenne et la gendarmerie nationale sénégalaise.
6 Commentaires
Karim$
En Juin, 2021 (20:42 PM)Reply_author
En Juin, 2021 (08:21 AM)Participer à la Discussion