Dans un entretien avec L’Observateur, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pape Sagna Mbaye, corrige ceux qui prétendent que les bateaux étrangers seraient responsables de la rareté du poisson dans les eaux sénégalaises. «À part un chalutier cap-verdien, toutes les licences ont été délivrées à des sociétés qui sont, au moins à 51% d’actionnariat sénégalais, conformément à la loi et au règlement», précise-t-il.
La rareté du poisson, Pape Sagna Mbaye l’attribue plutôt à deux facteurs : la démographie, en rapport avec le niveau de consommation du produit au Sénégal, et l’explosion de la pêche artisanale. «Le Sénégalais consomme 30 kg de poisson par an là où nous sommes entre 10 kg et 11 kg en Mauritanie, et peut-être moins encore dans un autre pays», compare le ministre.
Il poursuit : «Deuxièmement, au niveau de la pêche artisanale, j’ai trouvé 25 000 pirogues qui ont leur permis pour pêcher. Et il y a à peu près un million de personnes qui travaillent ou se nourrissent des fruits de la pêche. (…) Il y a une dizaine d’années, il y avait peut-être 7000 pirogues qui allaient en mer.»
La rareté du poisson, Pape Sagna Mbaye l’attribue plutôt à deux facteurs : la démographie, en rapport avec le niveau de consommation du produit au Sénégal, et l’explosion de la pêche artisanale. «Le Sénégalais consomme 30 kg de poisson par an là où nous sommes entre 10 kg et 11 kg en Mauritanie, et peut-être moins encore dans un autre pays», compare le ministre.
Il poursuit : «Deuxièmement, au niveau de la pêche artisanale, j’ai trouvé 25 000 pirogues qui ont leur permis pour pêcher. Et il y a à peu près un million de personnes qui travaillent ou se nourrissent des fruits de la pêche. (…) Il y a une dizaine d’années, il y avait peut-être 7000 pirogues qui allaient en mer.»
6 Commentaires
Il ne faut pas prendre les gens pour des tarés
Teuss
En Juillet, 2023 (10:26 AM)Participer à la Discussion