Au moins d’avril 2009, JAMRA, fidèle à sa démarche et constante dans ses positions, dénonçais énergiquement l’inconduite hautement répréhensible du Maître coranique, S.A. Niang, confondu par une enquête de la Gendarmerie, dans une triste affaire de pédophile, qui avait tenu en émoi les populations du paisible village de Goulom (Daara Djolof), devenu pour la circonstance tristement célèbre. Mais voilà que le sommet de l’hypocrisie vient d’être atteint à travers un autre scandale sexuel, ayant pour acteur principal un acteur social qui était sensé donner le bon exemple : un adjoint d’imam de Mosquée !
Le fait qu’il ait pris la poudre d’escampette, après avoir commis son ignoble forfait, pour se soustraire du regard scandalisé des fidèles de la Mosquée Serigne Mansour Sy et des habitants de la Cité Adama Diop de Guèdiawaye, sont sans préjudice à la sanction exemplaire que la justice des Hommes – avant celle, imparable, de Dieu – devrait réserver à cet usurpateur, qui s’est révélé être un coutumier des faits.
Quel doit être le sentiment d’horreur qui habite présentement ces centaines, voire milliers de fidèles musulmans dont cet Imam diabolique a eu à diriger les prières ?
Le premier pervers cité, le maître coranique, sous couvert de sa fonction, ô combien respectable, profitait sans vergogne de l’autorité morale qu’il est sensée incarnée vis-à-vis de sa victime, pour exécuter sa basse besogne. Il avait pour subterfuge d’«isoler» sa victime des autres élèves, prétextant de la nécessité pour sa cible de suivre un cours particulier, après la descente, soit disant pour lui faciliter la mémorisation des versets du Coran. Alors que le second vicieux, homosexuel endurci se camouflant sous son caftan d’adjoint d’Imam et qui défraie présentement la chronique, aurait utilisé un breuvage mystique pour envouter sa jeune victime.
Depuis quelques temps, certaines «Daaras» offrent malheureusement l’image de lieux de perdition, pour enfants, du fait des multiples frasques de prétendus « maîtres coraniques », abusant de la confiance des parents, et profitant de la naïveté des enfants, pour se livrer à des actes que la morale la plus élémentaire réprouve.
Profitant de leur ascendance morale sur les apprenants, ils font lâchement subir à ces frêles victimes, sans défense, leurs phantasmes sexuels, loin des regards de la société. Et, souvent, c’est lorsque le mal est déjà fait que l’on rue dans les brancards. Combien de fragiles innocents traînent encore les traumatismes physiques et les séquelles psychologiques de cette violence sournoise ; et combien souffrent toujours le martyr, dans le silence et la résignation, par crainte des foudres du "Maître" ?
La petite fille du paisible village de Goulom, a subit pendant 12 longs mois les coups de boutoir de son sadique maître coranique pédophile, avant que sa mère ne découvre, scandalisée, l’enfer qu’a du endurer sa fillette de 14 ans. Quant au jeune adolescent de la Cité Adama Diop de Guèdiawaye, il n’a du son salut qu’à sa confession, recueillie in extremis par l’Imam titulaire, qui s’est empressée d’éventer le scandale, libérant ainsi tous les esprits, depuis longtemps soupçonneux du reste, relativement au train de vie particulièrement fastueux de cet Imam indélicat.
Face à l’intrusion de plus en plus manifeste de vicieux pédophiles et de fieffés pédérastes dans le domaine religieux, ternissant l’image de notre sublime religion, JAMRA s’insurge contre l’Omerta, et estime qu’il grand temps que les Chefs religieux des grandes confréries, garants de l’orthodoxie, prennent ce fléau à bras-le corps, en exigeant désormais que préalablement à tout exercice de ces nobles charges, qu’une enquête de moralité fut requise.
Ce qui devrait contribuer, en amont, à séparer la bonne graine (islamique) de l’ivraie (satanique). La préservation de la santé mentale, de l’intégrité physique de nos enfants et de la sauvegarde de l’image de notre sublime religion en valent le prix, pour ne pas tomber dans la vulgarité des scandales pédophiles à répétition qui secouent sporadiquement le Clergé Catholique !
Dakar, le 21 mai 2013
Pour l’Organisation Islamique JAMRA
Le Président Exécutif
Imam Massamba DIOP
6 Commentaires
Red...
En Mai, 2013 (23:01 PM).... ET JE T'ATTENDS SUR LE PROBLEME DES AGRESSIONS CONTRE L'ISLAM DE LA PART DE BOKO HARAM, AQMI.....
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Baba
En Mai, 2013 (23:44 PM)Ocb007benetally
En Mai, 2013 (10:42 AM)Test2
En Mai, 2013 (16:51 PM)Ce ne sont pas des histoires, mais des faits rapportés par l’histoire islamique authentique et les Hadiths.
(Hadîth:Muslim XX 4696). … le messager d’Allâh a dit : celui qui meurt sans avoir combattu sur le chemin d’Allâh et n’a pas expressé le désir de COMBATTRE pour le jihad meurt de la mort d’un hypocrite
(Bukhari, Sahih 49/13,2).
ibn Awn a dit : j’avais écrit à Nafi ; il me répondit également par écrit que le prophète avait fait une expédition contre les Banu Mustaliq et les avait surpris au moment où ils s’abreuvaient leurs troupeaux, qu’il avait tué un certain nombre de combattants et emmené leurs enfants en captivité ; ce fut ce jour-là que le prophète prit Juwayra.
Mouhamed Ibn Mouhamed
En Mai, 2013 (16:58 PM)- les géniteurs qui ne méritent pas le titre de parents. Les premiers responsables, ce sont des animaux au vrai sens du terme. Aucune forme de pauvreté ou de croyance ne justifie cette fuite de responsabilités. Quand on ose dire au supposé maître coranique de son enfant "ay yakham la-la ladj" cela signifie implicitement qu'ils ne lui demanderont jamais de comptes à plus forte raison lui porter pleinte quel que soit le traitement infligé.
- les supposés maîtres coraniques de vrais tortionnaires sans état d'âme, sortis tous droit des entrailles de l'enfer. Ils me rappellent le capitaine Domato dans Kunta-Kinté. C'était à eux d'aller mendier sils étaient convaincus de leur mission.
- Nous sénégalais lambda, nous qui croyons que notre avenir sera d'autant plus belle que nous aurons de bons marabouts chargés de nos "kharfa-foufa". On nous apprend à croire dès le bas âge à l'importance du marabout "guissané" à travers les gris-gris dont on nous barde, les "sarakh" et bains mystiques de notre entourage proche, les "nawétanes" et entre autres les pratiques mystiques de la lutte. Tout ceci justifie l'existence de ces talibés premières cibles des "sarakh".
Comme on est au Sénégal, je n'ose pas parler des grands propriétaires terriens multimilliardaires que sont nos chef religieux ou "serignes tarikha" mais il est de notre devoir de souligner leur complicité tacite à travers un silence assourdissant. Entre construire une mosquée à coup de milliards et investir ces mêmes milliards dans l'implantation de darras suivant la subdivision territoriale, à l'instar de la case des tous petits, respectueux des besoins de la petite enfance ou se trouve la priorité ?
Je suis encore désolé de le souligner mais des gens comme Khadim Samb de "thiakhabal" et Iran Ndao ne peuvent constituer des références en terme de réussite sociale pour justifier le maintien de ces pratiques d'un siècle révolu.
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