Dans un communiqué, une ONG de défense des droits humains du Burkina Faso a accusé l'armée d'avoir tué la semaine dernière au moins vingt-cinq civils, dont des femmes et un bébé, dans la région de l'Est, l'une des plus touchées par les violences jihadistes. Selon les autorités nigérianes, il s'agit de pèlerins qui auraient été tués lorsque leur bus, qui roulait en direction de Kaolack, au Sénégal, a été la cible d'une attaque d'individus armés au Burkina Faso. Les victimes étaient à bord de cinq bus et se rendaient à Taïba Niassène.
Le président nigérian a exprimé lundi ses condoléances envers les familles et a affirmé que le gouvernement déploiera les efforts nécessaires pour assurer le transfert des corps et la sécurité des survivants de l'attaque.
La ministre burkinabé des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, "a assuré que des enquêtes sont ouvertes pour élucider la situation", lors d'un échange avec l'ambassadrice du Nigéria Misitura Abdulraheem retranscrit dans le même communiqué.
"Pour le moment, aucune information concrète ni élément n'a été enregistré sur le terrain qui prouve la véracité des faits", a indiqué Mme Rouamba.
10 Commentaires
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En Février, 2023 (19:11 PM)Paix à leurs âmes
Asssssss
En Février, 2023 (15:46 PM)Reply_author
En Février, 2023 (07:52 AM)vous aller reconnaître la vérité tôt ou tard a moins que soyez a la solde des obscurantistes ...
Lebaolbaol Tigui
En Février, 2023 (18:18 PM)Participer à la Discussion