Depuis plusieurs semaines, les ménages Fatickois sont confrontées à une pénurie de gaz. La bonbonne de gaz est introuvable sur le marché. Les boutiquiers à court de stock font recours aux distributeurs dont les dépôts sont vides. Une situation difficile pour les consommateurs qui ne savent pas par quel sur pied danser. Seneweb a cherché à en savoir plus.
L'achat de charbon crève les budgets des ménages
« J’ai parcouru toutes les boutiques pour acheter une bonbonne de gaz mais en vain. Nous sommes vraiment fatigués, cela commence à perdurer et l’achat du charbon crève notre budget » se désole Rama Ndiaye, ménagère rencontrée au marché central de Fatick.
Les restauratrices pour qui le butane est essentiel voire même indispensable sont les plus affectées. Khady, l'une d’elles, s’explique : « mon restaurant est l’un des plus convoités de la ville. Ce qui fait que, mon équipe est confrontée à un certain rythme de travail. Si nous ne disposons pas de gaz, notre rythme de travail baisse ».
Au quartier Ndouck de Fatick non loin du dépôt de gaz se trouve la boutique de Issa. « Je n’ai aucune explication par rapport à ce manque. Je dépend du dépôt pour pouvoir m’approvisionner », confie le boutiquier.
Poursuivant, il ajoute: « Nous n’avons plus de stock, la demande est tellement forte qu’on peut écouler plus de vingt bouteilles par jour ».
Selon F.D, Gérant du plus grand dépôt de Fatick, « le problème se trouve au niveau des entreprises qui refusent d’interchanger les bouteilles ».
Une concurrence déloyale bloque ainsi le libre échange des bonbonnes de gaz entre les différentes entreprises de production au grand dam des populations. Ces dernières lancent un appel au gouvernement pour que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais.
L'achat de charbon crève les budgets des ménages
« J’ai parcouru toutes les boutiques pour acheter une bonbonne de gaz mais en vain. Nous sommes vraiment fatigués, cela commence à perdurer et l’achat du charbon crève notre budget » se désole Rama Ndiaye, ménagère rencontrée au marché central de Fatick.
Les restauratrices pour qui le butane est essentiel voire même indispensable sont les plus affectées. Khady, l'une d’elles, s’explique : « mon restaurant est l’un des plus convoités de la ville. Ce qui fait que, mon équipe est confrontée à un certain rythme de travail. Si nous ne disposons pas de gaz, notre rythme de travail baisse ».
Au quartier Ndouck de Fatick non loin du dépôt de gaz se trouve la boutique de Issa. « Je n’ai aucune explication par rapport à ce manque. Je dépend du dépôt pour pouvoir m’approvisionner », confie le boutiquier.
Poursuivant, il ajoute: « Nous n’avons plus de stock, la demande est tellement forte qu’on peut écouler plus de vingt bouteilles par jour ».
Selon F.D, Gérant du plus grand dépôt de Fatick, « le problème se trouve au niveau des entreprises qui refusent d’interchanger les bouteilles ».
Une concurrence déloyale bloque ainsi le libre échange des bonbonnes de gaz entre les différentes entreprises de production au grand dam des populations. Ces dernières lancent un appel au gouvernement pour que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais.
5 Commentaires
Ton Temps ...
En Août, 2022 (13:39 PM)Reply_author
En Août, 2022 (23:22 PM)Sunufrica
En Août, 2022 (14:42 PM)Halte à L'inflation Provoquée
En Août, 2022 (20:12 PM)Il suffit d'aller voir les prix bord de champ chez les producteurs, voir le coût du transport et voir l'extraordinaire marge que les commerçants mettent à la vente, pour édifier les populations, au lieu de ça on nous emmerde avec les hommes politiques.
Le prix du kg d'oignon qui passe en deux mois de 300f à 1200 fcfa dans certaines zone, ça devient juste du sabotage.
Tomate, pomme de terre, salade, persil et j'en passe, tous ces produits deviennent hors de prix dans tous les marchés.
Le pire c'est ce ministère du commerce qui ne fou rien alors que le contrôle des prix est de son ressort.
Ceci est très bien calculé et orchestré par un réseau de commerçants d'une certaine mouvance politique qui est prête à affamer les populations pour une utilisation tant politique( pour leur leader chef serigne) que financière ( pour les commerçants eux même).
On nous a demander de combattre auchan au profit de ces commerçants qui veulent nous tuer, alors que dans ces grandes surfaces le kg est à 360 f contre 1200 fcfa à touba par exple.
C'est simplement honteux et scandaleux
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