Avec l'obligation du port de masque en cette période du Covid-19, le travail des forces de l'ordre devient plus compliqué, en ce sens qu'il est plus difficile de reconnaître un individu masqué. Pour, si l'on en croit Sankoun Faty, cette nouvelle donne ne constitue pas du tout un obstacle pour les gendarmes. Le Colonel de gendarmerie à la retraite indique, par rapport à la surveillance générale, que les nouvelles technologies offrent des solutions bien meilleures que la reconnaissance faciale.
« Actuellement, nous sommes au temps des nouvelles technologies. Disons que la surveillance sécuritaire ainsi que judiciaire se font par autre chose que l'identification physique. Si on doit suivre quelqu’un, on doit chercher d'autres instruments qui sont plus performants que l’identification faciale", a fait savoir le colonel à la retraite.
Le colonel de police à la retraite lui, est moins tranché. Alioune Ndiaye affirme que dans certaines circonstances, le port du masque peut rendre la tâche ardue à la police.
« Ça peut réduire les possibilités d’identification. Il n’est pas facile de reconnaître l'individu avec les masques. N’empêche que la police peut avoir d’autres moyens d'identifications mais au premier vue ou dans une foule, il sera difficile de reconnaitre quelqu’un », précise-t-il sur Iradio..
Concernant les contrôles systématiques sur les routes, Colonel Sankoun Faty estime que dans ce cas de figure, la personne peut être démasquée.
Pour Colonel Alioune Ndiaye, c’est un problème complexe car il est question de droit à la protection. Il donne cependant une possibilité à la police d’y remédier.
« Si la police ne peut pas identifier l’individu dans la rue à cause du masque, elle a bien la possibilité de le conduire au poste de police pour une identification plus complète ».
Avec le port du masque, il n’est pas du tout aisé de procéder à l’identification faciale. Un fait auquel les forces de l’ordre sont quotidiennement confrontés dans l’exercice de leur mission.
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