Le port du bracelet électronique, effectif depuis le mois de novembre dernier pour désengorger les prisons, est une bonne chose. La Rencontre africaine de défense des Droits de l’homme (Raddho), se réjouit ainsi de cette mesure prise par le gouvernement, tout en soulignant que tout doit se passer dans les règles de l’art. Sur les ondes d’iRadio, le secrétaire général de la Raddho, Sadikh Niasse, a un fait un plaidoyer.
«On a toujours demandé à ce qu’il y ait l’application des peines alternatives pour arriver à un désengorgement des prisons et aussi à pouvoir garantir le droit à la liberté de contrôle judiciaire, le contrôle électronique des détentions. Je pense que ça, c’était une bonne chose. Nous saluons, mais il faut rester vigilant par rapport à l’application. La vigilance sera faite à travers l’action de contrôle citoyen, mais également l’action de contrôle des organisations de la société civile, pour voir si la mesure est appliquée de manière équitable, équilibre, égale, sans difficulté, sans aucune discrimination. Que cela ne serve pas à autre chose que le but qui a été recherché, voir si les personnes éligibles sont celles-là qui bénéficient du port de bracelet et que ce choix-là est fait de manière transparente et équilibrée. Pour le moment, on n’a pas encore senti beaucoup de difficultés parce que c’est le début. Maintenant, si cela va s’appliquer sur grand nombre de personnes de détenus, voir est-ce que le choix de ces personnes est un choix transparent, basé sur le mérite», a-t-il souligné.
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