
La Nigériane M. A. Umoru, 30 ans, a été arrêtée à Ouest-Foire par la gendarmerie, pour proxénétisme, traite de personnes et de faux et usage de faux dans un document administratif. Elle a été déférée ce mercredi au parquet. Son arrestation fait suite à une dénonciation d’une certaine G. Oroboso.
Selon le rapport d’enquête, M. A. Umoru s’est installée au Sénégal depuis quatre ans. Avec une de ses compatriotes connue sous le nom de Maman Bosse, elles ont monté un réseau de proxénétisme entre Bénin, Nigeria et Sénégal.
Pour ce faire, M. A. Umoru a loué un appartement à Ouest-Foire où elle accueille les filles. Pour voyager, Maman Bosse leur fait confectionner de fausses cartes consulaires du Bénin pour leur permettre de voyager tranquillement par la route. Une fois à Dakar, Umoru leur procure des carnets sanitaires pour se conformer à la loi sénégalaise. En contrepartie, après chaque journée de travail, les belles de nuit remettent une partie de leurs gains à M. A. Umoru.
Mais après un an chez Umoru, la demoiselle G. Orobosa a fugué et est allée chercher refuge à l’ambassade du Nigeria. De là, elle a été conduite à la Brigade de la Foire pour l’ouverture d’une enquête.
Arrêtée, M. A. Umoru a fait des déclarations circonstanciées. Elle a avoué avoir accueilli G. Orobosa en décembre 2024. Elle affirme aussi avoir connu la fille par le biais de Mama Bosse qui réside au Nigeria. Laquelle lui avait fait savoir que la mère de G. Orobosa souhaiterait que sa fille vienne travailler dans la prostitution pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est ainsi qu’elle lui a envoyé la somme de 250 000 FCFA pour couvrir les frais de transport.
Auditionnée, G. Orobosa a déclaré qu’elle est venue à Dakar avec l’accord de sa mère. Et qu’elle se livre à la prostitution pour subvenir aux besoins de sa famille au Nigeria. Mais, raconte-t-elle, sa patronne a confisqué son téléphone portable dès qu’elle est arrivée à Dakar. Pire, elle la maltraite tout le temps. C’est pourquoi elle a décidé de s’enfuir et de la dénoncer au niveau de leur ambassade.
Les gendarmes ont mentionné dans leur rapport que les représentants de l’ambassade du Nigeria n’ont pas voulu que leurs auditions soient recueillies, car ils n’ont pas l’autorisation de leur ambassadeur. Mais les cartes consulaires confectionnées au Bénin ont été jointes au dossier.
Selon le rapport d’enquête, M. A. Umoru s’est installée au Sénégal depuis quatre ans. Avec une de ses compatriotes connue sous le nom de Maman Bosse, elles ont monté un réseau de proxénétisme entre Bénin, Nigeria et Sénégal.
Pour ce faire, M. A. Umoru a loué un appartement à Ouest-Foire où elle accueille les filles. Pour voyager, Maman Bosse leur fait confectionner de fausses cartes consulaires du Bénin pour leur permettre de voyager tranquillement par la route. Une fois à Dakar, Umoru leur procure des carnets sanitaires pour se conformer à la loi sénégalaise. En contrepartie, après chaque journée de travail, les belles de nuit remettent une partie de leurs gains à M. A. Umoru.
Mais après un an chez Umoru, la demoiselle G. Orobosa a fugué et est allée chercher refuge à l’ambassade du Nigeria. De là, elle a été conduite à la Brigade de la Foire pour l’ouverture d’une enquête.
Arrêtée, M. A. Umoru a fait des déclarations circonstanciées. Elle a avoué avoir accueilli G. Orobosa en décembre 2024. Elle affirme aussi avoir connu la fille par le biais de Mama Bosse qui réside au Nigeria. Laquelle lui avait fait savoir que la mère de G. Orobosa souhaiterait que sa fille vienne travailler dans la prostitution pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est ainsi qu’elle lui a envoyé la somme de 250 000 FCFA pour couvrir les frais de transport.
Auditionnée, G. Orobosa a déclaré qu’elle est venue à Dakar avec l’accord de sa mère. Et qu’elle se livre à la prostitution pour subvenir aux besoins de sa famille au Nigeria. Mais, raconte-t-elle, sa patronne a confisqué son téléphone portable dès qu’elle est arrivée à Dakar. Pire, elle la maltraite tout le temps. C’est pourquoi elle a décidé de s’enfuir et de la dénoncer au niveau de leur ambassade.
Les gendarmes ont mentionné dans leur rapport que les représentants de l’ambassade du Nigeria n’ont pas voulu que leurs auditions soient recueillies, car ils n’ont pas l’autorisation de leur ambassadeur. Mais les cartes consulaires confectionnées au Bénin ont été jointes au dossier.
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