Cheikh Mouhamed Bachir Niass nous a quittés ce week-end, laissant derrière lui un vide immense. Cette figure emblématique de la Fayda Ibrahimiyya, profondément nourrie à la source de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, plonge la communauté dans une tristesse infinie. Avec lui s’éteignent des discours empreints de vérité et de sagesse, qui guidaient et inspiraient son auditoire.
Fin lettré et érudit, Cheikh Mouhamed Bachir Niass était une boussole morale, un puits de science au verbe lumineux. Sa disparition résonnera douloureusement au sein de la Fayda Al Ibrahimiyya, où il incarnait une référence spirituelle incontestée. Petit-fils de Mame El Hadji Abdoulaye Niass « le Grand », il comptait parmi les derniers grands guides de sa génération. Promoteur infatigable de l’Islam et des enseignements de Cheikh Al Islam, il alliait une piété exemplaire à une sociabilité rare.
À Médina Baye Niass, où il était basé, Cheikh Mouhamed Bachir forçait le respect et l’admiration. Toujours proche des plus démunis, il se portait à leur secours avec une générosité sans faille. Fidèle disciple de la voie d’Abu Abass Cheikh Ahmed Al Tidjani (RTA), il n’a eu de cesse d’en diffuser les valeurs. Sa mort représente une perte colossale, non seulement pour ses proches, mais pour tous ceux qui chérissent la religion de Muhammad (S.A.W). Comme le souligne El Hadji Assane Sall, « une bibliothèque vient de s’effondrer à jamais ».
Que Dieu, l’Unique, l’Architecte de l’Univers, accueille Cheikh Mouhamed Bachir Niass au plus haut degré de Son Paradis, aux côtés des Bienheureux. Amine.
El Hadji Assane Sall
(Médina Baye, Kaolack)
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