Les 227 agents licenciés de l’Ang, Ajeb, Fnpj, Aanama ont lancé à l’Etat un ultimatum qui expire le 3 septembre prochain. En conférence de presse hier au siège de la Cnts (Confédération nationale des travailleurs du Sénégal), ils sont prêts, entre autres options, à ouvrir une procédure judiciaire contre le gouvernement au niveau du Tribunal du travail.
Les 227 agents licenciés des structures dissoutes (Anej, Ajeb, Fnpj, Anama) n’ont pas encore baissé les bras. Très remontés contre la liquidation des ces agences, ils ont étalé leur colère, hier, à l’occasion d’un point de presse organisé au siège de la Cnts (Confédération nationale des travailleurs du Sénégal). Mactar Dabo, secrétaire général du Syndicat national des cadres et employés de l’administration publique, enrage : «D’ici le 3 septembre, si le Premier ministre ne convoque pas les quatre ministères concernés (ministère de la Jeunesse et de l’emploi ; ministère du Travail ; ministère de la Fonction publique ; ministère de l’Economie et des finances), la Cnts, le Syndicat et le collectif des anciens agents, pour qu’on puisse trouver une solution définitive à ce dossier, nous déroulerons un nouveau plan d’action articulé autour de trois points.»
Pour obtenir gain de cause, Mactar Dabo et Cie annoncent qu’ils sont prêts à ouvrir une procédure judiciaire contre l’Etat au niveau du Tribunal du travail. A ce niveau, disent-ils, ils vont appeler tous les avocats volontaires à venir se constituer pour qu’ils puissent attaquer le gouvernement s’il refuse d’honorer ses engagements. «Le deuxième point de notre plan d’action, c’est de mener une nouvelle grève de la faim.
Pour le troisième, nous allons demander à la Cnts de se retirer momentanément de ce Pacte de stabilité sociale pour l’émergence qu’elle a signé en tant que première force sociale du Sénégal », formule M. Dabo. Il renseigne, en outre, que si le gouvernement ne règle pas cette affaire, les autres dossiers, qui sont sur la table des négociations engagées entre la Cnts et l’Etat, ne trouveront pas une issue heureuse.
A ses yeux, le redéploiement de ces 227 agents licenciés est un test de bonne volonté et de loyauté entre des partenaires qui, avance M. Dabo, se sont engagés à signer un Pacte de stabilité sociale pour l’émergence. Pour Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, l’Etat doit revoir la gestion de ce conflit. Sensible aux revendications de ces agents, il soutient : «Nous allons les accompagner clairement. Et nous ne négligerons aucune action de lutte pour régler ce problème. On ne peut pas depuis dix mois rester sans salaire.» De l’avis de M. Fall, malgré la signature du Pacte, les conflits renaissent encore.
3 Commentaires
Ndiaganiao
En Août, 2014 (13:29 PM)Attention à la traque ciblée de l'opposition
Mboure
En Août, 2014 (13:30 PM)Pensons à cela et liberez les otages politique
Nguélor
En Août, 2014 (13:31 PM)La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent
Nous sommes dans quel pays dommage
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