Dans son rapport d’enquête autour du refus de paternité dans le Fouladou, le mouvement «Touche pas à ma sœur» révèle 1021 enfants victimes entre 2012 et 2018. Selon Ismaila Kamby, président dudit mouvement, le recensement des cas a été l’étape la plus touchante. Ce, explique-t-il, du fait que l’enquête à même révélé des enfants qui ne peuvent pas partir à l’école pour faute de d’acte d’état civil.
«Si quelque part, des enfants victimes de refus de paternité bénéficient d’extraits de naissance où ils ont les mêmes noms de famille que leurs mères, d’autres n’en ont pas, par ignorance de la part de leurs génitrices, il n’en demeure pas moins que la majorité des cas résulte d’un refus catégorique de paternité, sans que rien ne soit tenté», a renseigné Kamby.
Le président de «Touche pas à ma sœur» d’ajouter : «Pas mal d’enfants qui ont suivi le cursus normal n’ont pas pu se présenter à l’examen d’entrée en sixième par faute d’extrait de naissance, par faute de refus de paternité.»
7 Commentaires
Jean
En Juin, 2018 (21:21 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (21:51 PM)Moulaye
En Juin, 2018 (23:06 PM)Moulaye
En Juin, 2018 (23:06 PM)Moulaye
En Juin, 2018 (23:06 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (23:28 PM)Pfff
En Juin, 2018 (07:06 AM)Participer à la Discussion