Après le lancement de l’actualisation de la politique industrielle le 04 février 2020, le Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries a tenu le lundi 14 Juin 2021, la réunion de validation de la politique et de la stratégie d’industrialisa- tion du Sénégal : 2021 – 2035.
Cet événement d’envergure nationale a enregistré près de cent (100) participants du secteur public, du secteur privé, de la société civile et des partenaires techniques etfinanciers.
La cérémonie officielled’ouverture a été marquée par les allocutions de Monsieur Adama LAM, Président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), représentant le Secteur privé du Sénégal ; de Monsieur Christophe YVETOT, Représentant Résident de l’ONUDI ; de Monsieur Mouhamed CHERIF Représentant Pays de la Banque Africaine de
Développement (BAD) ; de Monsieur Alioune NDIAYE, Secrétaire général du Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération et le discours d’ouverture de Monsieur Moustapha DIOP, Ministre du Développement industriel et desPetites et Moyennes Industries.
Les interventions pertinentes de ces hautes personnalités se sont focalisées sur les enjeux de l’industrialisation dans un contexte de crise de la Covid 19 avec ses répercussions négatives sur l’économie et le secteur industriel en particulier ainsi queles innombrables défis à relever pour sa relance.
Tous ont reconnu la nécessité de travailler ensemble pour releverces défis à travers le financement sur lesinfrastructures et l’amélioration de l’attractivité des investissements, mais aussi l’appui aux acteurs du secteur industriel pour booster la compétitivité, la croissance de l’économie et la création d’emplois décents gage d’une
amélioration du niveau de vie despopulations.
Le Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries a réitéréson engagement à entretenir et àrenforcer le dialogue avec lesecteur privé à travers les cadresmis en place et d’autres proposés dans la politique et la stratégied’industrialisation du Sénégal.
En outre, il a remercié les partenaires techniques etfinanciers qui s’investissentdepuis toujours et encore plus pour soutenir le développement industriel du Sénégal dont les illustrations les plus récentessont les financements engagésdans l’amélioration l’attractivité et la mobilisation desinvestissements, le financementdes Agropoles, de la plateforme industrielle de Diamniadio entreautres.
Les échanges qui ont suivi la présentation de la Politique et la Stratégie d’industrialisation du Sénégal par le cabinet d’étude Dalberg ont permis d’apprécier l’adhésion des participants aux
orientations pertinentes et auxambitions mesurées. L’approchesystémique prônée par cette politique et stratégie d’industrialisation a étévivement appréciée.
En effet, outre les lignes directrices qui portent sur la transformation des ressources Agro-sylvo-pastorales et de la pêche, la transformation des ressources minérales et des hydrocarbures, le développement d’une industrie pharmaceutique et ledéveloppement des industries àhaute intensité technologique et l’innovation, la Politique et la stratégie d’industrialisation aindiqué les leviers essentiels àactionner pour l’atteinte des objectifs de développement dusecteur. Il s’agit del’amélioration de l’environnement des affaires pour l’industrie, du renforcement des capacités techniques, technologiques et commerciales des unités industrielles, du développement du capital humain et de l’innovation industrielle, du
développement du réseau des infrastructures et la facilitationde l’accès au financement et à l’investissement du privé.
L’opération stratégique est déclinée en trois phases quinquennales de 2021-2025, 2026-2030 et 2030-2035 avec un Plan d’actions prioritaires 2021-2025 d’un budget réparti entre secteur public (39 %) etsecteur privé (61 %).
Le Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries remercie l’ensemble des acteurs pour lesefforts consentis à la réalisationde cet excellent travail et en particulier la Banque Africaine de Développement (BAD), qui asoutenu le projet à hauteur 300.000 € à travers le Fondsd’Appui au Secteur privé Africain(FAPA), financé par le Japon et l'Autriche.
2 Commentaires
As
En Juin, 2021 (12:21 PM)c'est l'arbre qui cache la forêt et c'est peu dire !
les défaillances sont dans tous les secteurs ; sanitaire, éducatif, immobilier, emploi cette pandémie a permis de montrer les tares d'une gouvernance plus proche de la dictature que ce que l'on veut nous faire croire . à L'ANGéLISME .
chassez le naturel il revient au galop.
Participer à la Discussion