L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a lancé hier, mardi, une alerte de pluies hors-saison accompagnées d’une forte baisse des températures entre ce mercredi et vendredi prochain.
Toutes les parties du pays sont concernées. Mais si le risque est faible à Dakar, Saint-Louis, Louga et Kédougou, il est élevé en Casamance, au Centre (Thiès, Fatick, Diourbel, Kaolack, Kaffrine et Tamba) et dans le Nord-Est (Matam, Podor et Linguère).
Ces changements de température et précipitations annoncés risquent d’être fatals pour l’élevage et l’agriculture. Le cas échéant, les éleveurs souffriraient davantage que les agriculteurs. «Heureusement que les paysans ont déjà terminé la phase des récoltes. Toutes les productions sont bien protégées», souffle le président de Forces paysannes, Aliou Dia, dans des propos repris par L’Observateur.
Pour l’élevage, le préjudice serait plus important. «Les foins d’arachide et tout ce qui devrait servir de nourriture de bétail sont exposés, enchaîne Aliou Dia. Ces pluies vont causer des dégâts parce que les paysans n’auront pas la possibilité de mettre sous protection le foin et l’aliment de bétail.»
Le leader de Forces paysannes ajoute : «L’autre aspect très négatif pour le bétail c’est que nous n’avons pas assez d’herbe cette année. Le tapis herbacé est médiocre. Ces pluies risquent de porter préjudice au bétail parce que le peu d’herbe que nous avons va pourrir et le cheptel aura encore des difficultés pour paître.»
La situation est d’autant plus difficile pour les éleveurs qu’ils n’ont aucun moyen de protéger leurs bêtes des intempéries. «Il est difficile de maintenir dans un endroit un cheptel de plusieurs centaines voire des milliers de têtes, qui est obligé d’aller chercher les prairies pour se nourrir, s’inquiète dans L’Observateur Aliou Dembourou Sow, le président d’une organisation d’éleveurs. Les pluies hors-saison accompagnées de vents causent d’énormes désagréments aux animaux. S’ils n’en meurent pas sur le coup, ils en meurent à long terme du fait des dégâts que causent ces pluies sur le tapis herbacé qui risque de pourrir.»
Toutes les parties du pays sont concernées. Mais si le risque est faible à Dakar, Saint-Louis, Louga et Kédougou, il est élevé en Casamance, au Centre (Thiès, Fatick, Diourbel, Kaolack, Kaffrine et Tamba) et dans le Nord-Est (Matam, Podor et Linguère).
Ces changements de température et précipitations annoncés risquent d’être fatals pour l’élevage et l’agriculture. Le cas échéant, les éleveurs souffriraient davantage que les agriculteurs. «Heureusement que les paysans ont déjà terminé la phase des récoltes. Toutes les productions sont bien protégées», souffle le président de Forces paysannes, Aliou Dia, dans des propos repris par L’Observateur.
Pour l’élevage, le préjudice serait plus important. «Les foins d’arachide et tout ce qui devrait servir de nourriture de bétail sont exposés, enchaîne Aliou Dia. Ces pluies vont causer des dégâts parce que les paysans n’auront pas la possibilité de mettre sous protection le foin et l’aliment de bétail.»
Le leader de Forces paysannes ajoute : «L’autre aspect très négatif pour le bétail c’est que nous n’avons pas assez d’herbe cette année. Le tapis herbacé est médiocre. Ces pluies risquent de porter préjudice au bétail parce que le peu d’herbe que nous avons va pourrir et le cheptel aura encore des difficultés pour paître.»
La situation est d’autant plus difficile pour les éleveurs qu’ils n’ont aucun moyen de protéger leurs bêtes des intempéries. «Il est difficile de maintenir dans un endroit un cheptel de plusieurs centaines voire des milliers de têtes, qui est obligé d’aller chercher les prairies pour se nourrir, s’inquiète dans L’Observateur Aliou Dembourou Sow, le président d’une organisation d’éleveurs. Les pluies hors-saison accompagnées de vents causent d’énormes désagréments aux animaux. S’ils n’en meurent pas sur le coup, ils en meurent à long terme du fait des dégâts que causent ces pluies sur le tapis herbacé qui risque de pourrir.»
6 Commentaires
Deureumou Mbourou
En Décembre, 2022 (22:32 PM)Hé!
En Décembre, 2022 (00:09 AM)On ne peut pas continuer à vivre à l'heure actuelle en disant: "C'est comme ça que faisaient nos grands-parents", pour justifier avec beaucoup de fierté le mode de travail archaïque en vigueur jusqu'à aujourd'hui dans nos pays.
Prenez le temps svp de regarder sur le web - y compris les réseaux sociaux - les machines agricoles, et vous comprendrez mieux pourquoi le farmer Américain, l'agriculteur Chinois et leur collègue Français produisent 100 fois plus que le paysan Africain.
Il fait chaud presque toute l'année dans nos campagnes, et c'est pour ça que les éleveurs laissent leur bétail sans abri le plus souvent. Mais, c'est incompréhensible que depuis la nuit des temps, c'est le même problème qui se répéte de manière cyclique. Alors, il faudra loger ces bêtes dans des étables, en prenant le temps de bien les concevoir avant de les réaliser.