
Les subdivisions des douanes de Dakar-Extérieur et de Louga, dans des opérations combinées, ont mis la main sur des billets noirs d’une contrevaleur de plus de 2,284 milliards F CFA. "Lesdites opérations ont été déclenchées le 28 février 2025, à la suite de l’exploitation d’un renseignement faisant état d’activités délictuelles liées à la fabrication et au lavage de billets noirs dans la zone périurbaine de Dakar. C’est ainsi que la brigade mobile n°2, subdivision des douanes de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes Ouest, est entrée en action pour surveiller et filer les membres du réseau ciblé. Les agents des douanes ont, ainsi, appréhendé un premier individu le 28 février à Mbao, qui avait en sa possession 4 300 billets noirs d’une contrevaleur de plus de 282 millions de francs CFA", lit-on dans un communiqué parvenu à Seneweb. L'opération a permis l’arrestation de deux autres individus, le 2 mars, à Gandigal en possession de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 1,967 milliard de francs CFA.
Le communiqué poursuit que "le même jour, les éléments de la brigade mobile des douanes de Louga, subdivision de Louga, Direction régionale Nord, sont intervenus et ont intercepté un dernier individu qui gardait, dans une maison sise à Louga, une partie des billets noirs. Au total, les agents ont trouvé par-devers lui 549 coupures de billets de cent dollars d’une contrevaleur de plus de 34 millions de francs CFA déjà lavés. Les quatre prévenus sont mis à la disposition du parquet financier. L’enquête suit son cours".
8 Commentaires
Yatt
il y a 7 heures (21:11 PM)Détruisez Ces Criminels
il y a 7 heures (21:53 PM)Ces criminels n'ont aucune pitié alors il faut les coffrer pour de bons et jeter la clé en mer.
Il faut vraiment en faire un exemple de sévérité pour dissuader tous les autres trafiquants, autrement ces voyous criminels vont continuer et vont mettre à terre notre économie et détruire des vies et l'avenir de toute une génération. Alors il faut les détruire avant qu'ils ne détruisent notre économie et notre pays.
On attend toujour .
2020
il y a 2 heures (02:55 AM)2020
il y a 2 heures (02:55 AM)Abdou Faty
il y a 1 heure (03:20 AM)Depuis l’élection présidentielle de mars 2024, le Sénégal nourrit un fort espoir de voir émerger une gestion transparente, équitable, et exemplaire de la part des nouvelles autorités. Cet espoir a particulièrement été incarné par la nomination du Général Jean-Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur, après une longue période d'exil forcé en Russie sous le régime précédent du Président Macky Sall. Le général Tine, réputé pour sa droiture et son intégrité lorsqu’il occupait le poste de Haut Commandant de la Gendarmerie, était perçu comme l’homme providentiel capable d'instaurer une gestion transparente et efficace dans l'un des ministères les plus sensibles du pays.
Toutefois, à peine quelques mois après sa prise de fonction, la réalité semble décevoir profondément les attentes placées en lui par les Sénégalais. Malgré les changements politiques et sociaux suscités par les élections présidentielles de mars 2024, l’insécurité demeure alarmante, avec une hausse notable des cas de cambriolages, agressions, vols à main armée et même homicides dans diverses régions du pays. Cette dégradation marquée de la sécurité publique contraste fortement avec les promesses d’efficacité et de rigueur annoncées par le nouveau régime.
Mais aujourd’hui, un scandale d’une autre nature vient accentuer cette désillusion. Un jeune professionnel sénégalais brillant et compétent, dont l’identité est volontairement protégée, a récemment vu sa candidature rejetée au profit d’un personnage notoirement impliqué dans des affaires douteuses sous le régime précédent. L’individu en question, M. Ba, ancien directeur de cabinet du ministre Mame Mbaye Niang, est également cité parmi les ex-employés de la Direction de l’ASP ayant bénéficié de véhicules vendus à des prix bradés, ce qui constitue clairement un détournement de biens publics.
Encore plus préoccupant, ce recrutement injustifié semble résulter d’un favoritisme manifeste orchestré par un conseiller influent du ministre, M. Diaw, chargé des relations et de la coordination avec la cité religieuse de Touba. Cet homme de confiance aurait exercé une pression directe sur le ministre pour embaucher son propre gendre, un individu au passé professionnel controversé, désormais gratifié d’un poste privilégié et d’un logement de fonction aux frais du contribuable sénégalais.
Cette affaire soulève des questions graves sur les pratiques internes persistantes au cœur même de l’administration publique, malgré les promesses de rupture et de gestion transparente du nouveau gouvernement dirigé par le président et son Premier ministre. Elle met aussi en lumière la persistance des dérives clientélistes et des réseaux d’influence qui minent la crédibilité des institutions étatiques sénégalaises.
Ainsi, à travers cet article, nous lançons un appel ferme et solennel au Président de la République et au Premier Ministre afin qu’ils honorent leurs promesses de rupture véritable avec les pratiques d’un passé récent, afin que le peuple sénégalais puisse enfin vivre dans un pays où le mérite, la justice et la sécurité deviennent les normes réelles, au-delà des déclarations d’intention.
Il est bien d'attraper des fraudeurs mais aussi de mener des enquêtes internationales sur leurs complices haut perchés
Participer à la Discussion