Les autorités sanitaires du district de Sédhiou ont apporté des clarifications suite au point de presse tenu par les distributeurs de soins à domicile (DSDOM) et les superviseurs. Ces derniers réclamaient des arriérés de paiement d'un montant de plus de sept millions de francs Cfa.
Selon le médecin-chef du district, c'est étonnant que les DSDOM et les superviseurs reviennent sur cette question évacuée il y a belle lurette. "Nous leur avons dit que c'est le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) signataire de leur contrat qui n'avait pas validé le budget de 2021. Pour les payer, il nous a fallu faire un plaidoyer fort auprès du PNLP afin d'obtenir l'autorisation d'utiliser l'argent que ce programme nous avait donné pour le recrutement de 22 autres DSDOM. Comme ce recrutement n'a pas eu lieu parce les ressources financières sont venus six mois après le programme pour lequel elles étaient destinées, nous avons renoncé à la formation et à l'engagement de ces 22 DSDOM ", a expliqué le docteur. Selon Diabel Dramé, médecin-chef du district (MCD) à l'époque, " Si donc les DSDOM ont quelque chose à réclamer, qu'ils s'adressent au PNLP et non aux autorités sanitaires encore que le PNLP avait tout clarifié ".
Revenant sur les différents traitements dans les trois districts, le docteur Dramé explique que la budgétisation n'a pas été faite par DSDOM et par superviseur mais par paquets d'activités. Si donc le district de Bounkiling a plus de DSDOM, naturellement il aura plus de ressources parce qu'il a plus d'activités à mener et par conséquent ces DSDOM gagneront plus. C'est cela qui s'est passé et rien de plus, a conclu le médecin-chef de district.
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