Le Collectif feu René Sanchez pour la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane, a démenti l’information selon laquelle un point d’accord serait trouvé entre le collectif de Rebeuss, les Chinois de Kawsara et la mosquée omarienne.
Dans un communiqué, le Collectif pour la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf a informé l’opinion que le collectif et la famille omarienne n’ont signé aucun accord, ni pris aucun engagement avec le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana.
Par conséquent, il révèle avoir rencontré le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique à deux reprises, suite à sa demande.
La première rencontre, explique le collectif, s’est déroulée dans le cadre privé de sa maison sise au Point E, le vendredi 17 juin 2020.
A l’entame, poursuivent les membres, le collectif a relevé et s’est félicité de la constance du président de la République à trouver des solutions au problème du stade Assane Diouf, malgré les difficultés. «Nous avons rappelé au ministre l’engagement pris par le président de la République de rendre le stade aux jeunes de Dakar, la matérialisation de cet engagement dans le cadre solennel du Conseil des ministres décentralisé de Pikine du 20 juillet 2016. Inscrite dans le budget de 2017, la reconstruction du stade Assane Diouf est en bonne place dans le Programme triennal d’investissements publics 2018/2020», rapporte un communiqué du collectif.
«Le collectif a rappelé au ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique qu’un équipement ne se décrète pas. Il relève d’un besoin. Or, ce besoin persiste à Dakar-Plateau», précise les populations de Rebeuss.
Toujours, d’après les Rebeussois, la seconde rencontre fut l’audience accordée le mercredi 23 juillet 2020 dans le cadre de son ministère, à Diamniadio. Selon eux, le collectif a exposé au ministre Fofana les conclusions tirées de l’analyse des plans qu’il les avait remis. Et le collectif a rejeté le terrain de 1,05 ha à la place du stade qui était construit sur une superficie de 24.133 m².
«Aucun accord n’ayant été trouvé, après les deux rencontres, nous avons convenu, avec le ministre, de poursuivre les négociations afin de trouver une solution définitive à l’affaire du stade Assane Diouf.
Cependant, le collectif et la famille omarienne ont réitéré leur refus de cautionner une opération d’expropriation d’un bien public au profit d’investisseurs privés encagoulés sous le manteau de Pakistanais hier, de Chinois aujourd’hui», se désolent-ils.
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