
« C’est avec beaucoup de gratitude que nous accueillons la magnifique insistance de bonnes volontés de mieux connaître notre organisation », écrit-il, saluant l’intérêt porté à ses dirigeants, animateurs et projets. Cette structure, fondée en 1998, intervient dans des domaines variés : « le Religieux, l’Éducation, l’Enseignement, l’Humanitaire, le Social ». À sa tête, Serigne Amadou Cissé, première autorité morale et spirituelle, affirme modestement : « Je ne crois pas, en ce moment de mon parcours, devoir prétendre à des besoins particuliers et personnels », souhaitant simplement « une longévité bien souhaitée et une santé d’airain » pour poursuivre ses missions.
Fort d’une riche expérience, cet ancien diplômé de l’École Normale Supérieure de Tunis en Lettres et Histoire des Civilisations retrace un parcours de plus de « soixantaine de décennies » marqué par des responsabilités nationales et internationales. Il évoque notamment son rôle dans la Haute Administration sénégalaise, où il a contribué au « recrutement officiel de près d’un millier d’enseignants » entre 1970 et 1977, ainsi que ses fonctions au sein de la Commission Nationale UNESCO/ISESCO, de la Fédération des Associations Islamiques du Sénégal (FAIS) ou encore comme président du Conseil d’Administration du Centre de Recherches pour l’Histoire, l’Art et la Culture Islamiques en Turquie.
Les actions de la Tàïfa se concentrent sur les populations vulnérables : « Tous les fruits, produits de consultances effectuées, carnets d’adresses, fonds ou matériaux recueillis, sont allés vers ces secteurs au bénéfice de populations dans le besoin, la détresse », précise-t-il. Parmi les initiatives phares, il cite « des milliers de moutons et de bœufs lors de Tabaski, Gamou, Tamkharite », des « consultations médicales gratuites » et la « Grande Nuit de la Laylatoul Qadri » (33e édition en 2025). À cela s’ajoute la construction de la mosquée de 400 m² à Tàïfa Ndiéguène, une nouvelle cité religieuse abritant un centre de mémorisation du Coran, un amphithéâtre médiatique, un centre de santé et des écoles polyvalentes.
Malgré ces réalisations, les besoins restent nombreux : « tables-bancs, lits, tapis, armoires, bureaux, ventilateurs, climatiseurs, véhicules de liaison » et l’entretien du personnel. Serigne Amadou Cissé appelle à des « mains heureuses et bienveillantes » pour consolider ces efforts, portés par « une importante masse d’hommes connaisseurs, de femmes probes, dynamiques et travailleuses ainsi que de jeunes cadres compétents ». Il conclut sur une note d’espoir : « Que la grâce divine continue de nous inonder ! »

0 Commentaires
Participer à la Discussion