
« On était avec la population dans l’optique d’aménager le site parce que pour nous, il n’y avait plus de problème. A notre grande surprise, durant 1 an qu’on est resté dans l’attente de moyens d’aménager le site, le Monsieur en tant que tel était détenteur de bail qui a été remis au niveau de la commission de contrôle des opérations domaniales (Ccod) et cela pose problème. Aujourd’hui, on est devant un fait accompli et pour un problème moins grave que ça, un problème de rien du tout, l’administration thiessoise s’est levée pour aller arrêter des chantiers à la place du maire, pour dire que c’est le contrôle de légalité. Pourquoi pas ici ? » s’interroge Alioune Sow, qui poursuit : « Ce sont les populations et le maire qui se sont levés pour dire qu’on ne veut pas de ce site même s’il y a une autorisation ».
Première autorisation : Le maire parle d’erreur
Le maire Alioune Sow qui a signé en premier l’autorisation de construire, évoque une erreur. Par conséquent, selon lui, une lettre a été écrite aux autorités compétentes pour notifier ce manque. Cependant, une lettre ne pourrait prospérer devant un arrêté, raison pour laquelle, il dit avoir saisi à nouveau les autorités par arrêté.
«On a écrit à la police, on a écrit à toutes les autres institutions habilitées pour arrêter ce chantier mais, ce qu’ils brandissent c’est qu’il a une autorisation de construire. Mais cette même autorisation a été annulée. Je crois que même si l’autorisation est en vigueur, face aux vœux des populations, l’administration devait se faire violence sur elle-même et aller arrêter ce qui se passe à Mbour3 », poursuit le maire.
L’édile de Mbour 3 et la population vont constituer un pool d’avocats parmi lesquels l’ex magistrat Ibrahima Amadou Dème pour attaquer cette décision des autorités domaniales et administratives de Thiès. Le privé qui serait attributaire du terrain confirme d’ailleurs qu’il est détenteur de cette parcelle. Mouhamadou Samba Sow dit avoir tous les documents légaux qui font de lui le propriétaire. Mieux, une autorisation de construire lui a été donnée. Il informe que sur ce site, il va construire un complexe islamique. Le chantier poursuit son bonhomme de chemin. La surface a été remblayée, les quelques arbres sur place élagués, le périmètre clôturé avec du zinc. Le combat du maire de Thiès et de ses administrés n’est-il pas perdu d’avance ? Tout porte à le croire puisse que Mouhamadou Samba Sow a brandi un papier attribué par le Ccod, entité du ministère des Finances.
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