Les mamans des onze bébés décédés dans l'incendie survenu à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane vont vers des jours sombres. Elles devront bénéficier d’un suivi psychologique pour ne pas sombrer dans la dépression.
Elles «vont s’installer dans un épisode de stress post-traumatique», selon le psychologue Serigne Mor Mbaye, interrogé dans L’Observateur de ce vendredi. «Les mamans étaient déjà traumatisées par la santé de leurs enfants confiés à l’institution sanitaire. On peut parler d’un double traumatisme», souligne le spécialiste.
Ce dernier suggère : «Dans une société normale, ces mamans doivent bénéficier d’une assistance psychologique d’urgence. Elles doivent être prises en charge pendant au moins six mois.»
A défaut, prévient Serigne Mor Mbaye, «leur vie sera ainsi dévastée, comme beaucoup de Sénégalais qu’on n’assiste pas lorsqu’ils ont été exposés à l’horreur ; ces Sénégalais dont on soigne le corps, mais pas l’esprit».
Le psychologue ajoute : «Il faudrait des spécialistes, des psychologues, des assistants sociaux formés qui puissent assurer la prise en charge psychosociale de ces femmes de façon durable. (…) Leur projet de maternité est complètement affecté. Elles sont dans la peur et l’angoisse.»
Serigne Mor Mbaye estime d’ailleurs que cette prise en charge qu’il recommande doit être, le cas échéant, étendue au personnel de l’hôpital de Tivaouane. «Etre témoins de l’horreur peut nous faire basculer dans un traumatisme secondaire», argumente-t-il.
Elles «vont s’installer dans un épisode de stress post-traumatique», selon le psychologue Serigne Mor Mbaye, interrogé dans L’Observateur de ce vendredi. «Les mamans étaient déjà traumatisées par la santé de leurs enfants confiés à l’institution sanitaire. On peut parler d’un double traumatisme», souligne le spécialiste.
Ce dernier suggère : «Dans une société normale, ces mamans doivent bénéficier d’une assistance psychologique d’urgence. Elles doivent être prises en charge pendant au moins six mois.»
A défaut, prévient Serigne Mor Mbaye, «leur vie sera ainsi dévastée, comme beaucoup de Sénégalais qu’on n’assiste pas lorsqu’ils ont été exposés à l’horreur ; ces Sénégalais dont on soigne le corps, mais pas l’esprit».
Le psychologue ajoute : «Il faudrait des spécialistes, des psychologues, des assistants sociaux formés qui puissent assurer la prise en charge psychosociale de ces femmes de façon durable. (…) Leur projet de maternité est complètement affecté. Elles sont dans la peur et l’angoisse.»
Serigne Mor Mbaye estime d’ailleurs que cette prise en charge qu’il recommande doit être, le cas échéant, étendue au personnel de l’hôpital de Tivaouane. «Etre témoins de l’horreur peut nous faire basculer dans un traumatisme secondaire», argumente-t-il.
11 Commentaires
Lom
En Mai, 2022 (13:27 PM)j'espère que l'on ne va pas les enfermer dans leur tête.
Mactar
En Mai, 2022 (13:42 PM)Reply_author
En Mai, 2022 (13:56 PM)J’y vais souvent avec un œil critique. Mais c’est la débrouille un peu partout.
Il faudra revenir à quelques fondamentaux : responsabilité, contrôle et sanction. Il n’y a que ça pour guider la majorité des gens.
On leur rappellera des hadiths,leur parlera de croyances,d ndogalou yalla
Les imams feront d delegations pr les waare
Elkes naurobt pas le droit d pleuree,ni de se plaindre ni de crier leur rage
Non non on leur dira quelles n croient pas a Dieu.
Cette depression quand on perd un enfant seul les parents (papa et maman ) le comprennent.
Aux homles malheureusement on les exclut.comm sils ne sont pas aussi eplores k la maman!mm l president en twittant sest adresse aux mamans!
Flemme de ce pays
Normalement un ppool davocats devrait s constituer pr ces familles,mais non non.Le khalife va y aller plus l ministee le peesident,une enveloppe de 20,30 milliobs et hop c fini
Admin pkoi tu effaces mes messages?franchement t co
Ni Accent Ni Maj
En Mai, 2022 (15:42 PM)Participer à la Discussion