Les instructions du ministre de l’intérieur sont pour le moment respectées. Mais jusqu’où ira la police ? C’est la seule question qui vaille la peine d’être posée aujourd’hui. Mais des sources proches de la justice signalent que de leur côté, on s’apprête à ouvrir une enquête judiciaire, pour qu’au cas où l’enquête interne de la police ne donne pas les résultats escomptés. En tout cas, hier, tous les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) qui ont travaillé au stade ont défilé à la brigade prévôtale sise sur la corniche, au niveau de l’ancienne Cité Police. Au niveau interne, la police a pris les devants. Et toujours selon nos sources qui suivent de très près ce dossier, l’officier de la brigade prévôtale qui a entendu les éléments de la Bip a pu identifier les fautifs. Et leurs collègues s’attendent à ce qu’ils soient mis aux arrêts de rigueur dans les heures à venir, au camp Abdou Diassé.
Au niveau de la police, certains hommes de tenue attendent avec impatience les résultats des premières enquêtes. Non sans expliquer que l’arrêt de rigueur ne peut durer au maximum que 60 jours, suivant la décision de l’autorité hiérarchique. Mais en plus de l’arrêt de rigueur, il y a les résultats de l’enquête du Conseil d’enquête. Cette juridiction a le choix entre le rabaissement d’échelon, la suspension des fautifs ou l’exclusion de ces éléments des cadres de la police.
Joint au téléphone pour la vérification des informations, le Colonel Alioune Ndiaye nous a fait savoir qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe dans ce dossier. Mais aussi qu’il ne suivait pas l’enquête. Et, par conséquent, il ne peut ni confirmer ni infirmer l’information.
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