Dans son rapport 2022 sur le trafic d’êtres humains, le département d’Etat américain a consacré un chapitre à l’ampleur du phénomène sur l’axe Bissau-Dakar. Il pointe surtout la situation des talibés que «certains maîtres coraniques corrompus forcent ou contraignent à mendier».
Les bourreaux des victimes sont des hommes issus des régions de Bafata et de Gabu en Guinée-Bissau, d’après le rapport repris par L’Observateur ce vendredi. Ils profitent, selon le Département d’Etat, «des institutions faibles (de ce pays) et les frontières poreuses pour transporter un grand nombre de garçons bissau-guinéens au Sénégal et dans une moindre mesure au Mali, en Guinée et en Gambie pour la mendicité forcée dans les daaras d’exploitation».
Le département d’Etat souligne que le plus gros du continent d’enfants bissau-guinéens, est exploité dans la vente de rue, en Guinée, en Gambie, au Sénégal et même en Espagne, ainsi que dans les secteurs agricoles et miniers du Sénégal, à Kolda et à Ziguinchor. Pire, souligne le rapport, ces enfants sont livrés au «trafic sexuel».
Les bourreaux des victimes sont des hommes issus des régions de Bafata et de Gabu en Guinée-Bissau, d’après le rapport repris par L’Observateur ce vendredi. Ils profitent, selon le Département d’Etat, «des institutions faibles (de ce pays) et les frontières poreuses pour transporter un grand nombre de garçons bissau-guinéens au Sénégal et dans une moindre mesure au Mali, en Guinée et en Gambie pour la mendicité forcée dans les daaras d’exploitation».
Le département d’Etat souligne que le plus gros du continent d’enfants bissau-guinéens, est exploité dans la vente de rue, en Guinée, en Gambie, au Sénégal et même en Espagne, ainsi que dans les secteurs agricoles et miniers du Sénégal, à Kolda et à Ziguinchor. Pire, souligne le rapport, ces enfants sont livrés au «trafic sexuel».
8 Commentaires
Hé!
En Juillet, 2022 (18:00 PM)LES ENFANTS TALIBÉS : LE COMBLE DU PARADOXE
Aujourd’hui, le sujet de l’homosexualité est sur toutes les lèvres au Sénégal. Il semble même être la tête de gondole des sujets à aborder puisqu’il est l’angle d’attaque contre les adversaires des uns et des autres. C’est le mal que les sénégalais ne veulent pas voir fleurir chez eux même s’il y a pignon sur rue.
Là où je trouve notre nation paradoxale, c’est qu’une frange de la population en est victime sans que personne ne veuille en faire un fléau à combattre. Il n’est plus besoin de démontrer que les enfants-talibés sont victimes d’homosexualité sur fond de pédophilie. Pour autant, aucune instance institutionnelle, aucune autorité morale, n’enfourche le cheval de bataille pour éradiquer ce phénomène néfaste qui remplit les poches d’une mafia religieuse trop puissante dans un pays devenu sans boussole. L’Islam interdit l’homosexualité mais aussi le penchant à faire du tort à son prochain sans défense. Le sénégalais, lui, se veut musulman mais cautionne ce que sa religion bannit. Est-ce donc un paradoxe ou une simple bravade sous des allures de péchés ?
Ngoor Seereer
En Juillet, 2022 (21:31 PM)LES ENFANTS TALIBÉS. LE COMBLE DU PARADOXE
Vous avez tout dit. Voilà l'hypocrisie.
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