Mort dans la nuit du samedi au dimanche dernier, Samba Biaye ne laisse pas seulement derrière lui des amis et des proches peinés, ni une veuve et des orphelins privés d’un être, à eux, cher. L’agent de police qui va passer sa première nuit dans la tombe, ce lundi 19 juillet 2021 a aussi laissé une image reluisante et honorifique de lui-même. Cela par sa générosité, sa sociabilité et son humilité. Ce témoignage, l’Imam Yoro Diouma Ba, de la mosquée de Saly Carrefour, l’a fait ce matin, devant la morgue de l’Hôpital de Grand Mbour, à quelques minutes de la levée de corps du défunt policier.
‘’C’est une personne que je connais assez bien. Quand il est allé en mission à Gao (Mali), il ne cessait de m’appeler quasiment chaque week-end. Il avait aussi tendance à m’appeler à la veille de chaque mission à risque pour solliciter des prières. Cela parce qu’il avait fait de moi son responsable moral, son guide. Il faut interroger ses voisins pour comprendre que Samba Biaye a vraiment bien marqué les esprits. Ce n’est pas du fait de sa casquette de policier qu’il a gagné l’estime des populations. Je l’ai vu poser un acte d’une haute portée, dès son retour du Mali. Une vieille dame dépourvue de soutien et démunie a bénéficié de sa générosité. Très sensible au sort de cette vieille dame, il lui avait payé le mur de clôture de sa maison et des toilettes. En plus de cela, il a continué depuis lors, à lui fournir chaque fin de mois, une ration alimentaire. Et cela nul autre que moi ne le sait’’, témoigne l’imam, au micro de Dakaractu.
Perdu au milieu d’une foule composée d’hommes de tenue et de civils, l’imam qui a été apostrophé alors qu’il avait le regard fixé vers la porte de la morgue n’a pas tari d’éloge à l’endroit de feu Samba Biaye. ‘’Je connais très bien Samba Biaye. Nous nous sommes connu en 2007. Il est alors venu vers moi et m’a fait part de sa volonté de me décerner le titre de responsable de sa famille, son tuteur, en l’absence de leurs deux parents décédés. Le déclic est venu de la relation entre sa sœur cadette et ma fille qui fréquentaient la même classe. C’est de là qu’est né ce lien entre sa famille et la mienne. Personnellement, à chaque fois que j’ai rendez-vous à Dakar, il se débrouillait pour m’y amener. Il avait une belle âme. Une âme charitable au service de ses semblables’’, a confié l’imam Ba qui raconte comment il a appris la nouvelle.
Samba, le bienfaiteur inconnu d’une vieille dame démunie de son quartier
‘’Quand j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas pu fermer l’œil. Hier soir, nous avons passé une nuit blanche, mes enfants, mon épouse et moi. C’est à l’aube du dimanche que sa sœur cadette m’a appelé et m’a annoncé le décès accidentel de Samba Biaye. C’est comme ça que la nouvelle m’est parvenue. Mon épouse a même piqué une crise, quand elle a appris ce qui s’est passé. C’est vous dire qu’avec son décès, nous avons perdu un fils. C’est une triste nouvelle. Une douloureuse expérience mais nous sommes des croyants. Ce dont je suis sûr, c’est que j’ai de l’espoir pour lui’’, dit l’imam Ba, plus connu sous le nom de Oustaz Ba.
Du défunt, il faut retenir qu’il était orphelin. ‘’Sa maman est décédée à la naissance de sa sœur cadette. Il est originaire de la Casamance. Son village s’appelle Mangoroungou et est situé près de celui de Sadio Mané. C’est aux environs de Goudomp. Il est parti et laisse derrière lui, une veuve et une poignée d’orphelins dont l’aîné est âgé d’environ 13 années’’.
‘’C’est une personne que je connais assez bien. Quand il est allé en mission à Gao (Mali), il ne cessait de m’appeler quasiment chaque week-end. Il avait aussi tendance à m’appeler à la veille de chaque mission à risque pour solliciter des prières. Cela parce qu’il avait fait de moi son responsable moral, son guide. Il faut interroger ses voisins pour comprendre que Samba Biaye a vraiment bien marqué les esprits. Ce n’est pas du fait de sa casquette de policier qu’il a gagné l’estime des populations. Je l’ai vu poser un acte d’une haute portée, dès son retour du Mali. Une vieille dame dépourvue de soutien et démunie a bénéficié de sa générosité. Très sensible au sort de cette vieille dame, il lui avait payé le mur de clôture de sa maison et des toilettes. En plus de cela, il a continué depuis lors, à lui fournir chaque fin de mois, une ration alimentaire. Et cela nul autre que moi ne le sait’’, témoigne l’imam, au micro de Dakaractu.
Perdu au milieu d’une foule composée d’hommes de tenue et de civils, l’imam qui a été apostrophé alors qu’il avait le regard fixé vers la porte de la morgue n’a pas tari d’éloge à l’endroit de feu Samba Biaye. ‘’Je connais très bien Samba Biaye. Nous nous sommes connu en 2007. Il est alors venu vers moi et m’a fait part de sa volonté de me décerner le titre de responsable de sa famille, son tuteur, en l’absence de leurs deux parents décédés. Le déclic est venu de la relation entre sa sœur cadette et ma fille qui fréquentaient la même classe. C’est de là qu’est né ce lien entre sa famille et la mienne. Personnellement, à chaque fois que j’ai rendez-vous à Dakar, il se débrouillait pour m’y amener. Il avait une belle âme. Une âme charitable au service de ses semblables’’, a confié l’imam Ba qui raconte comment il a appris la nouvelle.
Samba, le bienfaiteur inconnu d’une vieille dame démunie de son quartier
‘’Quand j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas pu fermer l’œil. Hier soir, nous avons passé une nuit blanche, mes enfants, mon épouse et moi. C’est à l’aube du dimanche que sa sœur cadette m’a appelé et m’a annoncé le décès accidentel de Samba Biaye. C’est comme ça que la nouvelle m’est parvenue. Mon épouse a même piqué une crise, quand elle a appris ce qui s’est passé. C’est vous dire qu’avec son décès, nous avons perdu un fils. C’est une triste nouvelle. Une douloureuse expérience mais nous sommes des croyants. Ce dont je suis sûr, c’est que j’ai de l’espoir pour lui’’, dit l’imam Ba, plus connu sous le nom de Oustaz Ba.
Du défunt, il faut retenir qu’il était orphelin. ‘’Sa maman est décédée à la naissance de sa sœur cadette. Il est originaire de la Casamance. Son village s’appelle Mangoroungou et est situé près de celui de Sadio Mané. C’est aux environs de Goudomp. Il est parti et laisse derrière lui, une veuve et une poignée d’orphelins dont l’aîné est âgé d’environ 13 années’’.
10 Commentaires
Thiey
En Juillet, 2021 (00:22 AM)Nianthio
En Juillet, 2021 (00:27 AM)Diagne Ousmane
En Juillet, 2021 (01:15 AM)Kawkaw
En Juillet, 2021 (01:28 AM)Hé!
En Juillet, 2021 (02:45 AM)Merci
En Juillet, 2021 (05:29 AM)Pittop
En Juillet, 2021 (06:41 AM)Qu Allah l accueille dans son paradis et j ai espoir car lui au moins n associait personne a Allah et il eait bon.
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